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 .~oO Toros Kemal Yüksel | Amor Patriae Oo~. [Karnak]

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Toros Kemal Yüksel


Toros Kemal Yüksel


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MessageSujet: .~oO Toros Kemal Yüksel | Amor Patriae Oo~. [Karnak]   .~oO Toros Kemal Yüksel | Amor Patriae Oo~. [Karnak] EmptyMar 29 Déc - 1:27

~¤~ °O°'. Présentation Hors-RP .'°O° ~¤~


    Âge: 19 ans dans le tiroir.
    Comment avez-vous connu AR? : À l'origine, par le biais d'un connard aux cheveux bleus(à vous de trouver, c'est surtout pas évident =>[]). Regardé, laissé en plan, regardé encore une fois, laissé en plan deux semaines, et finalement je me décide à ramener ma carcasse dans le coin. Au plaisir d'apprécier les environs.


~¤~ °O°'. Présentation RP .'°O° ~¤~


(_.•*`¯`*•.º°**°ºOOº°**°º.•*`¯`*•._)
~ . o¤O0O¤o. ~ Deo Duce - Ferro Comitante ~ . o¤O0O¤o. ~
~°*°•_'°'-.oOo} ¤ {oOo.-'°'_•*°*~

♫ Thème Musical ♫
Spoiler:

    Nom: Kemal Yüksel
    Prénom: Toros
    Âge: Trente-quatre années
    Culture: Karnak
    Profession: Dur à dire. Certains le qualifieraient de moine, d'autres de prêtre ou de prêcheur. Mais tous s'entendent simplement sur le fait que les paroles sacrées ne sont pas ses seuls arguments de poids lors d'un débat.

    Armes / Style de Combat

La première forme d’arme que possède cet homme se révèle d’apparence si banale que peu de gens, ou d’agresseurs dans le cas présent, ne peuvent voir qu’il s’agit de l’instrument de leur perte prochaine. Tenu d’une main ferme, en simple support de marche, c’est sous la forme d’un bâton en fer sculpté, orné de décorations circulaires parcourant sa longueur en ondulant avec grâce, qu’une arme prend forme. En temps normal, cet objet ne fait office que de bâton de voyage, étincelant doucement à la lumière de l’astre solaire dans la main de son possesseur. Jusqu’à ce qu’il soit associé à un art du combat perfectionné par cet homme qu’est Toros ; un art connu sous le nom de ''Tahtib''. Globalement, cette forme de combat au bâton se résume à une série de feintes éclair, suivies d’enchaînements dans le but de déstabiliser l’adversaire pour finalement viser les points vitaux. Également très portée sur l’art de l’analyse pour certaines techniques précises de désarmement, cet art de combattre peut finalement se séparer en deux modes d’application.

- Tout d’abord, la posture à une main. Comme le dit le nom, les techniques seront effectuées à l’aide d’une seule main pour tenir le bâton. Ceci permettant d’effectuer les offensives principalement, de façon que nous pourrons qualifier de plus spontanée et large d’exécution du fait d’un léger manque de poigne par l’absence d’une main sur deux dans le maniement. Manque de poigne qui sera compensée par la rapidité et la portée des mouvements. Il va cependant sans dire que les mouvements défensifs se voient fortement réduits face à des offensives ennemies de qualité, cette forme de posture n’offrant que peu de résistance fasse aux assauts plus puissants.
- Ensuite, la posture à deux mains. Nettement plus contrôlée que la posture à une main, cette forme de maniement vise le contrôle le plus parfait possible des mouvements du bâton, contrôlant à l’aide de la rigueur des muscles l’élan des coups avec une grande précision, et opposant une résistance plus que significative à l’encontre de coups reçus. Bien entendu, cette poigne réduit quelque peu la portée d’action, mais en assurant une précision très avantageuse qui en vaut le sacrifice.

En prenant en compte tout cela, il faut maintenant observer un détail du bâton qui a son importance en tant que solution de secours si le besoin s’en fait sentir contre un adversaire dangereux. À savoir une touche précise à un certain emplacement du bâton, qui, lorsqu’il se retrouve pressé – et ce en continuité -, se voit faire jaillir de l’extrémité du bâton une pointe de fer de vingt centimètres. Affutée en permanence et présente aussi longtemps que l’utilisateur maintiendra une pression sur le bouton nécessaire, cette lame laisse la place à un style de combat légèrement modifié de manière à effectuer des coups visant à percer.
[Arme longue - Dégâts contondants / tranchants]


La deuxième arme de notre homme, pour sa part, se trouve séparée en deux exemplaires. Tout bonnement à cause du fait qu’il s’agit de deux lames bien connues sous le nom de ‘’Katars’’, fixés aux avant bras, bien dissimulés sous d’épaisses manches de tunique. Jaillissant suite à la libération d’attaches fixées au poignet pour retenir les lames contre les avant-bras intérieurs, ces deux armes sont bien évidemment destinées au combat direct, au corps à corps. Usées dans un style de combat rapide privilégiant les coups d’estoc et les coups aériens pour déconcentrer l’adversaire, ces deux lames se révèlent quasi-impossibles à éviter du haut de leurs vingt-cinq centimètres.

[Corps à corps - Dégâts tranchants]


~¤'°'0’°'¤~


Comment perçoit-on votre personnage la première fois qu'on le voit?

Extrait de la Grande Bibliothèque d'Arkady,
Mémoires, chapitre 32.
‘’Il s’est passé quelque chose d’étrange aujourd’hui. L’un de nos prêtres est revenu en sueurs, courant comme si sa vie en dépendait, tombant de fatigue dans nos bras lors de son arrivée. Après avoir ingurgité avec empressement le contenu de la coupe d’eau fraiche que nous lui avons tendue, il s’est empressé de nous diriger vers une scène prenant place à moins de deux cent-mètres du temple. Apparemment, même en plein cœur de notre majestueuse cité d’Arkady, les bandits restaient encore suffisamment désespérés pour s’attaquer à des moines dans l’espoir de leur soutirer quelques pièces. Joshua, ce jeune homme qui était venu nous prévenir, avait semblé affolé par le sort qui avait surement frappé celui avec qui il revenait paisiblement au temple quelques minutes auparavant. Pauvre garçon. À peine entré dans la jeune vingtaine, ce jeune homme venait de vivre l’une des tristes réalités de ce monde. D’après ses dires, lui et le disciple Toros avaient été attaqué par cinq, voire six hommes armés de couteaux, qui avaient tout bonnement bondi sur eux depuis les toits. Se mettant entre les assaillants et son compère, le jeune Toros avait apparemment ordonné à ce dernier de fuir pendant qu’il retiendrait ces mécréants. Un acte preux et louable, soit, mais il va sans dire que nous nous attendions à retrouver rien de moins qu’un cadavre en arrivant sur les lieux. Au lieu de cela, ce furent cinq hommes assommés que nous trouvâmes sur les dalles. Tous portaient des haillons relativement malodorants, et plusieurs dagues gisaient à leurs côtés. Le dernier d’entre eux pleurnichait sur place, le bras maintenu dans le dos, Toros lui maintenant fermement l’épaule de l’autre main.

Malgré toutes les années que j’ai pu user pour m’y adonner, je n’ai jamais réellement compris les motivations, pas plus que les pensées de ce garçon. Il faut avouer que de longues années remontent jusqu’à l’époque où il fut retrouvé sur le parvis du temple, pleurant avec désespoir alors que la pluie trempait ses vêtements. Visiblement, cet enfant de quatre ans avait été laissé aux soins des prêtres, que ce soit par manque de moyens, ou manque de conviction. Toujours est-il que ce jeune gamin fut, et restera à jamais à la fois un mystère et une fascination pour moi. Nombreux sont les sots en ce monde, et ce, peu importe leur origine, leur statut social ou la vie qui a pu faire cheminer leur existence jusqu’à ce jour. Mais dès son plus jeune âge, ce garçon fut gratifié du merveilleux don de l’honnêteté et de la franchise. Un don qui n’est certes pas toujours apprécié à sa juste valeur, mais qui peut néanmoins faire les gens les plus admirables qui soient. Tout dans la façon de faire de ce jeune homme m’évoque une certaine autorité, non pas austère comme certains pourraient le penser à tord, mais bien motivée par…comment dire…l’envie de changer les choses. Oui, voilà. S’il est une chose dont je suis certain en ce monde, c’est que ce gringalet est destiné à bien mieux qu’une vie de simple prêtre. Ce serait une perte regrettable que de rester à un stade si piètre pour un garçon si prometteur.

Toujours est-il – et c’est fort regrettable à mon humble avis – que la majorité des gens lui associent un caractère des plus stricts et fidèles à ses croyances envers une divinité bien capricieuse, répondant au nom de Shiva. Certains même, développent littéralement une peur irrationnelle de lui, craignant avec force le jour où ils croiseront ce regard de sang qu’est le sien. Car il faut bien l’avouer, cependant, son regard à lui seul pourrait être une arme. Dotés d’une inhabituelle teinte aussi rouge que le sang, ces iris vous plongent dans un état de torpeur nerveuse, alors qu’ils examinant chaque facette de votre être sans sourciller, au point qu’on a l’impression de le sentir effleurer votre âme. Ce garcon a l’attitude capable de faire pleurnicher les faibles d’esprits, et de faire reculer les orgeuilleux. C’est une aura pure et puissante qui l’entoure, une presence à la fois réconfortante et écrasante. C’est ainsi que je qualifie cette assurance et cet aplomb qui le caractérisent aussi bien que n’importe lequel de ses attributs physiques. Ce garcon ira loin, j’en suis persuade. Oui, il touchera les cieux. Ou alors je me fais des illusions. Qui sait, l’âge m’affecte-t-il advantage que je ne le crois…


Grand Prêtre Enmoutef Mineptah. Décédé à l'âge de 86 ans deux mois plus tard.

Toros? Ouais, on a commencé le service en même temps, on a même passé plusieurs années dans la même unité avant qu’il ne commence à monter en grade pour entrer parmi les Légions de Shiva. Dans un sens, je vous dirais que c’est assez facile de résumer cet homme là : un passionné. Tout ce qu’il faisait, il le faisait jusqu’au bout. Le premier à avoir jamais lancé un défi à Toros lors d’un entraînement s’en est mordu les doigts, et s’est retrouvé la tête dans le sable même en ayant blessé assez sévèrement son adversaire. On a même apprit plus tard que Toros avait une une fracture du poignet à trois endroits différents, ce jour-là. Vu la façon dont il avait manié le bâton jusqu’à la fin, personne n’aurait pu deviner ça. Pour ne rien vous cacher, n’importe quel ennemi qui a survécu à Toros se pisserait dessus rien qu’à se retrouver devant lui. Avec les gars, on l’a déjà vu sourire quelques fois, bien entendu, c’est pas une machine dénuée de sentiments. Disons seulement qu’avec la vie de temple qu’il a eue avant de rencontrer d’autres mecs capables de décoincer, ça aide pas. Mais je peux vous affirmer que personne, pas même ses alliés, n’aurait voulu être dans la trajectoire de cet homme en pleine bataille. C’est dur à dire…je n’appellerait pas ça une frénésie. Mais lorsqu’il commence à se battre, il entre tout simplement dans un autre monde. Rien n’arrête son bâton, et si vous brandissez une arme contre lui, que ce soit votre sang ou son regard, vous pouvez être certain que le rouge sera la dernière chose qui vous remontera à la mémoire si vous survivez par miracle. Que voulez-vous, y en faut bien quelques uns dénués de pitié, sinon on ferait que prendre des prisonniers jusqu’à plus savoir où les entasser.


Nebka Ounas, Vétéran des Forces d'armée régulière

Ah oui, je me souviens de cet homme-là. Difficile de l’oublier, après tout, on a eu une liaison pendant plus de trois mois. Un gaillard bien monté, tout réparti des orteils au sommet du front. Un air de constipé trop sérieux, mais c’est ce qui lui donne tout son charme. Chaque chose qu’il faisait, il la faisait avec une lenteur et des mouvements amples qui vous hypnotisent, comme s’il dansait en bougeant. Et malgré tout ce que j’ai entendu à son propos sur les champs de bataille, je suis restée surprise de voir qu’il pouvait dévoiler une nature attentionnée, pour peu qu’on creuse un peu. Sans doute qu’il n’a juste pas eu assez de personnes à aimer, pauvre garçon. Mais reste que c’est une bonne personne, ça je peux vous l’affirmer. Il sait ce qu’il fait, ce mec, et il a les couilles pour avancer.


Satis Ouadjet, servante du Palais


Dernière édition par Toros Kemal Yüksel le Mar 29 Déc - 1:32, édité 1 fois
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Toros Kemal Yüksel


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MessageSujet: Re: .~oO Toros Kemal Yüksel | Amor Patriae Oo~. [Karnak]   .~oO Toros Kemal Yüksel | Amor Patriae Oo~. [Karnak] EmptyMar 29 Déc - 1:27

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~ . o¤O0O¤o. ~ Récit Biographique ~ . o¤O0O¤o. ~
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~ In God We Trust ~

♫ Thème Musical ♫
Spoiler:

Il était une fois…ah et puis merde, ce commencement d’histoire fait déjà bien assez chier, on va sauter par-dessus. Comme si toutes les histoires étaient un conte de fées. Chez le petit aristocrate richard de par sa parenté, et à veiller à l’exécution de ses tâches de petit fonctionnaire, peut-être bien. Peut-être ces êtres affectés par la mièvrerie la plus dégoutante peuvent-ils aspirer au bonheur sous une forme ou une autre…quitte à ce que ce soit un bonheur aveugle. Car les personnes heureuses sont celles qui se détournent des malheurs des autres, tremblants dans le froid de la ruelle où ils déposent leurs ordures, se battant à coups de bouteilles vidées depuis perpétuité pour un maigre butin qu’ils avaleront avec une amère déception. Une déception teintée de l’ironie de leur vie qu’ils n’ont pourtant pas le courage de vouloir changer. Après tout, comment les bons à rien pourraient-t-ils jamais changer? Même en devenant riche et connu, un pouilleux restera un pouilleux. Les parures d’argent fin et les vêtements de grandes marques ne changeront jamais la nature d’un mendiant de la rue. Ce conte-ci aurait bien pu prendre ses racines dans un petit milieu bourgeois paisible, regroupé en son centre en une ribambelle de marchands lurons et enthousiastes, s’évertuant de vendre leur marchandise aux passants avec énergie alors que les enfants courraient et riaient en piquant quelques pommes à un gros homme joufflu les poursuivant avec une baguette de pain en guise d’arme, comme dans une mauvaise caricature. Il aurait pu avoir lieu sous les yeux vigilants des gardes bons de cœur et de force, revêtant fièrement leurs armoiries en rigolant bien des bêtises perpétrées par la marmaille glapissant alors qu’elle fuit dans tous les sens. Elle l’aurait pu. Si seulement elle l’avait fait.

Or, le conte prend ici sa place dans un endroit où les gens ne disposaient même pas d’assez de moyens pour disposer des livres racontant ces belles histoires. D’autant plus que la moitié d’entre eux ne savaient pas lire, qui plus est. Un recoin perdu des bayous de la basse ville – quelle ville, allez savoir -, teinté d’une obscurité ambiante presque plus déprimante que l’âme de ceux qui l’habitaient. Dans le coin, un métier honnête se résumait à devenir marchand de drogue, à moins de fonder l’un des rares lieux de beuverie générale qui ne finirait pas démoli par certains de ses clients, à moins d’être flambé par un concurrent assez paranoïaque pour croire qu’il y ait pu y avoir assez de clients dans tout le coin pour avoir peur de perdre sa clientèle. Les gardiens de l’ordre et les hauts dirigeants de la ville avaient déjà tenté de mettre de l’ordre, sans succès. À trois reprises, ils avaient même envoyé certains groupes armés en dernier recours, dans l’espoir de mater les irascibles habitants des environs. Repoussés à coups de pierres lancées par des bras chétifs mais néanmoins déterminés, les représentants de la loi avaient finalement convenu de tout simplement poster une garde efficace aux points d’entrées de la zone, à savoir deux portails de pierre colossaux s’ouvrant sur des tunnels d’une trentaine de mètres pour atteindre le gros de la ville. C’était loin d’être une illusion ou une simple impression, les déchets humains - car c’est ce qu’ils étaient – vivant dans ce secteur étaient, et veillaient à être gardés loin de la société commune. De toutes façons, disaient les bureaucrates, ils n’auraient jamais pu s’adapter, eux qui marchaient chaque jour dans le sang et les excréments de leurs propres confrères. Et pour ne rien cacher…ils avaient raison. C’est en tout cas ce que pensait un couple dissimulé, marchant entre les ruelles dans la nuit à peine éclairée par un dernier quartier de lune. Le premier, un homme, tenait la main de sa conjointe qui le suivait, effrayée, tenant tant bien que mal un petit garçon à moitié endormi dans ses bras pendant que son compagnon scrutait le chemin. Déjà une heure qu’ils avaient quitté le bayou à la faveur de l’obscurité, et ils étaient finalement sur le point d’atteindre leur destination. Rapidement, la forme d’un temple se dessina non-loin, l’entrée éclairée par deux phares puissants de chaque côté. L’homme jeta un regard entendu à sa femme, qui regarda avec tristesse le jeune garçon qu’elle tenait encore dans ses bras, pour ensuite rendre le même regard à son époux. Quinze minutes plus tard, un prêtre ouvrit la porte du temple, à moitié ensommeillé, cherchant l’origine du son qui l’avait tiré de son sommeil. Il trouva un garçon de quatre ans sur le pas de la porte, pleurnichant tout en s’accrochant à une plaque de fer où l’on pouvait voir une inscription faite à la main.

­{~ Toros Kemal Yüksel~ }

En ce jour, ce fut le prêtre Enmoutef qui découvrit le jeune garçon pleurant devant la porte. C’est également lui qui le fit entrer au temple et qui tenta de l’élever de façon à suivre les voies du temple, et ce jusqu’à sa mort treize ans plus tard. Mais que signifie le fait de suivre ‘’les voies du temple’’, lorsqu’on est chez les Nephilim?

Les premières années se révélèrent certes difficiles, c’est toujours ainsi quand on doit habituer d’un coup un jeune braillard au fait d’apprendre le combat parfait. Une première étape difficile, mais qui n’en reste pas moins indispensable, si on ne veut pas continuer à avoir un braillard dans les pattes pendant des années. La preuve, malgré tout ce qu’on avait beau faire, le jeune Joshua, pourtant de trois ans l’aîné de Toros, se trouva être un réel pleurnicheur sa vie durant, même s’il arriva à peu près à assimiler ce qu’on allait lui enseigner au fil des années. Comme quoi ce n’est pas n’importe qui qui peut se démontrer apte à prendre en main ce mode de vie. Heureusement pour Toros, il semblait disposer d’une faculté d’adaptation relativement développée, ce qui lui permit de rapidement faire les liens nécessaires pour apprendre rapidement les bases, malgré son jeune âge. Et comme on peut s’y attendre, les tout jeunes génies potentiels se voient gratifiés d’entraînements à la hauteur de leur talent. Ce qui fit de Toros un élève assidu aux heures d’entraînement, causant à la fois fierté et amertume chez le vieil homme qu’était Enmoutef, surveillant ses progrès de très près au fur et à mesure que le temps passait. Un garçon promis à un avenir florissant, que son chemin soit teinté de l’aura du bien ou du mal. Terribles ou fantastiques, il accomplirait des actes dont nombre de gens se souviendraient. C’était une intuition. Ou peut-être la sénilité, qui sait. Seul l’avenir saurait apporter des réponses. Il ne verrait cependant jamais le résultat de son intuition, mourant par la suite, quelques trois semaines avant le départ initiatique bien connu des Ephilim. Dix-sept ans déjà, et ce garçon faisait montre du tempérament propre aux meneurs, une attitude dont peu disposaient. Franchise, stature, une présence forte, tout pour faire un homme qui combattrait au mieux de son savoir dans les années à venir. Et c’est ce qu’il fit…

En tant que soldat de l’armée pharaonique. Porte qu’il occupa de ses dix-huit ans, jusqu’à ses vingt trois ans, le jour fort marquant où ce fut un officier décoré qui l’attendait dans la cabine militaire qui représentait sa demeure à ce moment. En cinq ans, Toros avait participé à quatorze batailles, plusieurs dizaines de patrouilles, il avait effectué les tâches de base du service militaire et avait démontré des aptitudes remarquables lors des tests réguliers auxquels se soumettaient les soldats. Une bonne chose obtenue par l’entraînement sans faille des Ephilim. Et toutes ces belles prouesses avaient fini par attirer l’attention des recruteurs de la plus prestigieuse force entre toutes : La Légion de Shiva. Légion qu’il intégra finalement le mois suivant, le temps d’effectuer les petits détails techniques et d’officialiser la chose. Il fallait s’y attendre, les politiciens souhaitaient mettre des formulaires sur tout, désormais. Toujours est-il que l’on pourrait résumer les huit années qui suivirent par : six batailles rangées et planifiées au soldat près, quatre raids avec des groupes de dix soldats chaque fois, histoire de ne pas attirer l’attention lors des déplacements. Le tout pour finalement intégrer le corps de la garde personnelle du pharaon. En gros, soldats plus compétents et un peu plus de bling bling sur l’uniforme. Trois ans ensuite à ce poste, fier et puissant. Durant ce temps, deux complots furent évités, et le pharaon conserva le pouvoir intact encore et toujours. Jusqu’à ce jour.

Les bateaux. Des dizaines de bateaux, hurlant la colère du peuple Karnak tout entier, alors qu’ils fonçaient à toute allure sur le port de Solaris. À la même heure, le jour précédant, le Pharaon était mort assassiné. Le tournoi d’Arkady était ruiné. La colère des Karnaks s’était élevé contre le fourbe empire de Solaris, vers lequel ils fonçaient sans perdre un seul instant. Le rassemblement des troupes n’avait pas été difficile. Même une bonne quantité de citoyens avaient fait le vœu de faire partie du voyage, portée par une haine sans nom envers leurs assaillants. Parmi les premiers vaisseaux, le cœur lourd, les jointures blanches en serrant son arme, Toros ne pouvait que ressentir un mélange de honte et de colère sourde. Colère à cause des évènements survenus. Honte parce qu’ils n’avaient pas su les arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Et ces deux émotions eurent plus de douze heures d’assaut pour se vider, se consumer, se brûler violemment alors que chaque victime allégeait un peu du poids que l’homme sentait sur ses épaules. Et lorsqu’il repartir en trombe avec les forces Karnaks battant en retraite, la colère avait disparu. Ne restait plus désormais qu’une amertume douloureuse lui enserrant la poitrine. Et ce sentiment dura jusqu’à leur arrivée à Arkadys. Les blessés furent emportés aux lieux appropriés, les insultes fusèrent, la colère grondant toujours dans le cœur de la cité Karnak. Mais que faire, face à tout cela? Ce fut la question que Toros se posa trois jours durant, enfermé dans ses quartiers. Il n’avait plus de seigneur à protéger. Il n’avait plus de commandant à écouter. Il avait failli à protéger l’honneur de sa nation…Alors il n’avait qu’à faire ce qui serait nécessaire pour regagner cet honneur perdu aux mains de Solaris. Il saurait la vérité. Il saurait tout ce qui avait justifié une telle initiative de la part du royaume des Zéphyrs et des Argonates. C’est avec cette pensée en tête qu’il quitta sans un mot l’enceinte du palais, un bon matin. Son uniforme serait retrouvé sur son lit, soigneusement plié. Ses décorations militaires disposées juste à côté. Pas un mot. Pas une lettre. Rien. Après tout, chercher à justifier cet acte n’aurait strictement servi à rien.

Et ce fardeau, n'appartenait qu'à lui.
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Ephraïm Cervantès


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Bienvenue sur Artefact RPG! Nous te validons au niveau 3 de RP.
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