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 Mehyt Fadila

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2 participants
AuteurMessage
Mehyt Fadila


Mehyt Fadila


Messages : 114
Renommée RP : 202
Profession : Zoologue
Renommée totale : 198

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MessageSujet: Mehyt Fadila   Mehyt Fadila EmptyVen 1 Jan - 4:11

HRP :


Age : 17 ans
Comment avez-vous connu AR : Via BU

Changement de perso autorisé par Ileas Cain.


____________________


RP :


Nom : Fadila
Prénom : Mehyt
Age : 23 ans
Culture : Karnak
Profession : Zoologue

Armes :

Arme principale : Djouqed (distance-tranchant)
C’est en réalité une catapulte standard. Mehyt dispose de plusieurs modèles de tailles, de formes et de fonctions diverses toutes réunies sous le nom de Djouqed, puisque de sa fabrication. En effet, très tôt dans sa vie vint la nécessité de combattre quotidiennement sa sœur, notamment via des guerres aussi stupides dans leurs motifs que dans leurs réalisations. C’est ainsi que germa en elle l’idée de balancer divers bestioles toutes plus immondes les unes que les autres dans la chambre de sa cadette via l’utilisation d’une de ses charmantes machines. Et le principe reste le même : envoyer une multitude de choses plus ou moins vivantes dans la face de l’ennemi. La seule différence se situant dans l’équipement de lames sur ces joyeux missiles improvisés, de sorte à leur pourvoir un effet un peu plus meurtrier.

Arme secondaire : Idriss (corps à corps-contondant)
Idriss est un cheval, un cadeau même. Toisant le mètre quatre-vingt au garrot. Il possède, sous une jolie robe souris, un caractère des plus exquis, surtout depuis que sa propriétaire originelle, Sonniu Cheshire, l’a confié à Mehyt. Bien qu’elle s’avère beaucoup moins conciliante que la grande rousse, la jeune fille eut tôt fait de comprendre qu’une telle hargne pouvait être utilisée dans son intérêt. Et, en effet, un bon coup de sabot dans la mâchoire a de quoi refroidir les adversaires les plus acharnés. Notons qu’il sert aussi d’un support de choix pour Djouqed et ce, en toute circonstance.


Comment parait votre personnage la première fois qu’on le rencontre ?

« Alors, qu’est-ce que tu attends ? »

Bah… Toi, c’est pas toi qui est sensée parler là ?

« Bah, pourquoi ? Non, non ! C’est toi la narratrice, c’est toi qui raconte. »

Oui mais non… Et pourquoi ce serait moi d’ailleurs ?

« Parce que c’est ton boulot peut-être ? »

… Les personnages qui se rebellent contre leur créateur, sérieusement, je commence à en avoir marre. Vous me prenez la tête et c’est violent, vous savez.

« Aller ! Aller ! Encore ton petit sermon ! Tu vas t’y mettre à la fin ? »

Comment ça encore ? Sans moi tu n’es rien ma pauvre fille, rien de rien de rien du tout ! Je t’ai créée, bichonnée, élevée. Je suis mieux et pire que tes propres parents ! Tu me dois le respect je te signale. Alors tu la boucles jeune fille ! Et tu me laisses parler !

« C’est ce que j’aimerais depuis tout à l’heure… Mais bon, puisqu’elle s’est vexée, il devient apparemment nécessaire que je vous explique la situation. Elle, grincheuse et terrible, c’est La Voix, Ma Voix, ou, simplement, La Narratrice, pour faire court et plus civilisé je l’appelle Narra. Je l’ai toujours entendu et elle a toujours raconté une histoire, la mienne. Pourquoi, je ne sais pas. Je ne sais même pas qui elle est ni même ce qu’elle est. La seule chose qu’elle fait c’est parler, parler et encore parler. Elle a un sale caractère, mais elle raconte bien. Elle m’a dit beaucoup de choses bizarres, comme quoi je ne suis pas la seule et que je l’entends uniquement parce qu’elle le veut bien. Au début on me prenait pour une folle, alors j’ai compris qu’il valait mieux que je me taise. Ce que j’ai fait, depuis je vis avec elle. Je ne vous force pas à me croire. C’est juste vrai, elle existe, elle est là, tout le temps. C’est comme ça, comme l’eau qui mouille et le feu qui brule. J’ai voulu que ça cesse, mais elle n’a jamais voulu. A part ça, y’a pas grand-chose à dire sur toi, non ? »

Oh ! Si tu savais ! Je suis un roman à moi toute seule. Mais on ne peut pas faire de l’autobiographique ici. C’est bête parce qu’il y’en a avec des vies passionnantes. Plus que la tienne en tout cas, c’est sûr.

« … Tu peux t’y mettre oui, s’il te plait ? »

Oui… Ou pas… Ou peut-être que si… Mais…

La jeune fille soupira profondément, elle n’en pouvait visiblement plus, ses nerfs menaçaient de rompre et le fragile équilibre de sa patience éprouvée à nouveau mis à rude épreuve, à moins que moi, Narratrice de mon état, je ne commence cette fichue description qui me donne des boutons rien qu’à la commencer.


« Eh ben voila ! Tu vois, quand tu veux. »

Là est le problème, je n’en avais aucune envie. Cependant, et pour des raisons qui dépassaient largement Mehyt, je me voyais obliger de la décrire sous toute les coutures, à la manière d’un être intelligent lambda qui la verrait pour la première fois. Ainsi dois-je m’atteler à cette tâche aussi rébarbative qu’inutile compte tenu du pourcentage réduit de personnes qui auront le courage de lire mon petit pavé.

Si nous imaginons présentement que vous êtes un observateur (ou une observatrice) quelconque et que vous vous trouvez à observer la jeune zoologue comme un(e) vieil(lle) obsédé(e). Vous remarquerez d’abord la chevelure blonde, finement méchée de couleurs plus sombres, allant du simple reflet cendré, aux ombres d’or fin mêlées à celles sombres et châtaines. Appendice capillaire aussi désespérément plat qu’une planche à pain. Cette même personne se verrait forcés de descendre sur un front fort large, haut et dégagé, que surplombent deux fins sourcils ombrant une paire d’yeux aux cils scandaleusement longs, mais complètement invisible du fait de leur couleur pâle, dont l’iris bleu cerclé de jaune, semble tour à tour osciller entre gris et vert. Puis viendrait le nez, à propos duquel il n’y a rien à dire, ni beau ni laid il n’attire aucune attention particulière, si ce n’est par une légère coloration rougeâtre. Ensuite, les lèvres, minces, délicates, expressives, rouges et douces, un enchantement malicieux, invite subtile à la dépravation… Ou pas, d’ailleurs. Cet ensemble se voit supporter par un visage ovale, fin, délimité par un menton paré d’une fossette relativement disgracieuse compte tenu du reste. Cette tête, se pose avec légèreté sur un cou long et élégant… mais obstinément courbé vers le sol, comme si tout le savoir du monde s’y trouvait inscrit. Là viendrait le moment croustillant pour tout être de la gente masculine. Car, encadré par de rondes épaules étroites, fleurit la poitrine de la demoiselle, ronde, haut-portée, rarement mise en valeur pour cause de sa fantaisie vestimentaire (et sous-vestimentaire aussi), celle-ci serait pourtant un régal pour les yeux mâle qui y porte un intérêt tout particulier… Si seulement elle leur laissait l’occasion de l’entrevoir. Mais passons. Quand enfin, cet observateur pourrait se détacher de ce spectacle prometteur, il pourrait remarquer la taille correcte, quoique légèrement empâtée par un embonpoint qui tend à se cacher, puis sur des hanches qui ne cache pas leur utilité procréatrice. Puis viendraient les cuisses, le genou, le mollet, la jambe en d’autres termes. Celles-ci, longues et élancées et se terminent par deux petits pieds sur lesquels il n’y a rien à ajouter.

A partir de cet instant où vous, observateur, auriez eu le loisir de la détailler de pied en cap, il est probable que la demoiselle s’en aperçoive et, de gêne, dégage timidement une mèche de cheveux derrière son oreille. Et c’est là qu’un détail vous frapperez : les mains. Petites, délicates, gracieuse de par leur nature même et pourtant traversées de mouvement nerveux, parfois. Bien plus que les yeux, ces menottes sont indicatrices fidèles de chaque mouvement d’âme ou d’état d’esprit, la moindre émotion sera retransmise… Pour peu qu’on y prête attention. Ainsi, donc, en cet instant de gêne, vous les verrez remuer nerveusement et peut-être que vous apercevrez de larges taches grises le long de la carnation pâle. Rien de bien méchant, en y regardant de plus près, vous vous rendrez vite compte que ce ne sont que des marques de crayon gris. La jeune femme se baladant continuellement avec un grand carnet à dessin et tout un arsenal voué à capter fidèlement l’image de la moindre bestiole du coin. Car c’est son obsession : la bestiole. De la plus insignifiante à la plus impressionnante, toutes passent par une observation voir une manipulation minutieuse. C’est son obsession première. Cette demoiselle timide, lunatique, peut paraître étrange, vaguement effrayante ou du moins, inquiétante… Sachez que les apparences sont une tromperie affreuse, d’autant plus avec cette femme-là.

T’es contente maintenant, ça va ?


« C’était parfait !... Quoiqu’un peu pompeux mais bon… »

… J’aime mes personnages, sérieusement, je les aime.



HISTOIRE :


Je suppose que je me tape encore cette corvée ?

« Bah je peux le faire si tu veux. »

Ah ? Tu m’éviterais pareil poids ?

« Puisque je te le dis. »

Ouais mais non, ça change rien.

« En quoi ? »

Bah en tant que Narratrice qui décide de chacun de tes mouvements… C’est quand même moi qui me tape le sale boulot. Mais, bon, ça changera un peu de la description ci-dessus alors ça va, vas-y.

« … Mouais. Tout d’abord, par où commencer ? Une vie c’est pas quelque chose qui se raconte comme ça. Surtout la mienne en fait. Non, ce n’est pas qu’elle soit compliquée, pas du tout, c’est juste que c’est ma vie et que, par conséquent, la raconter me parait… Difficile. »

Je peux toujours le faire, si tu ne t’en sens pas capable.

« Je t’ai dit que je le ferais, c’est que je vais le faire ! Laisse-moi prendre mon temps à la fin ! »

Oui mais je n’ai pas que ça à faire figure-toi, puis sache que si tu peux raconter c’est uniquement parce que je le veux bien !

« Ben voyons ! Ah, commençons par elle, Narra. Ce sera parfait ! Je l’entends depuis toujours et des que j’ai pu en parler je l’ai fait. Malheureusement pour moi, mais c’était à prévoir, on m’a prise pour une folle. S’en est suivi de multiples visites chez de multiples spécialistes divers qui n’ont servi à rien. Sauf à faire rire cette Voix dans ma tête. Au moins avais-je désormais compris qu’il était inutile d’en parler. Et je n’en parlais plus, je laissais cette voix dans ma tête dire ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Jusqu’au jour où vint la communication entre elle et moi. Hasardeuse, étrange communication, il n’en demeurait pas moins qu’elle existait et c’était déjà beaucoup, au vu du caractère proprement insupportable de cette entité des plus désagréables.

A partir de là ma vie devint plus ou moins infernale. Je ne sais pas si vous savez ce que ça fait de vivre sous commentaire, mais c’est très énervant. Quand la moindre de vos actions, jusqu’à votre respiration même se trouve analysée et critiquée dans tous ses détails les plus inutiles pour peu qu’une voix indiscrète n’ait rien d’autre à raconter que la manière que vous avez de respirer en plein examen ! »


Eh oh ! Ca va, je m’ennuyais ce jour-là… Puis c’était marrant.

« T’as quand même un drôle d’humour. »

Je sais, on me le dit souvent !

« Dit-elle d’une voix pédante… »

Hey ! C’est moi la narratrice ! Remarque, tu n’aurais pas fait ça si je ne l’avais pas voulu alors…

« Mouais c’est ça, alors fais ton boulot ! »

D’accord, puisque c’est si gentiment demandé ! Je vais raconter des choses vraiment intéressantes sur ton compte, plutôt que de parler de tes visites chez les psys là…

Car il faut le dire, s’il y’a bien quelque chose qui s’inscrit dans l’histoire de la jeune fille, c’est bien son expérience désastreuse avec la gente masculine. Il faut dire quand même qu’il a fallu… Allait… quinze ou seize longues années avec qu’ils commencent à la regarder. Et là, ce fut le drame. Le drame de sa vie. Elle n’avait jamais eu d’opinion particulière sur le sexe opposé, pour elle, il se limitait à contenir des copains et des moins copains, comme chez les filles en somme. Jusqu’à ce qu’elle découvre à quel point ils pouvaient être menteurs, lâches, égoïstes, immature et, par-dessus tout, d’une mauvaise foi terrible. Elle avait beau leur expliquer, leur dire, leur répéter vingt fois la même chose, rien à faire, ils restaient bêtement sur l’opinion qui les arrangeait le plus sans même chercher à se demander s’il n’y avait pas la moindre chance que la jeune fille puisse avoir un fond de raison dans son raisonnement.

Ne pensez pas qu’elle a abandonné au bout de quelques individus récalcitrants à la logique et à la réflexion. Non, bien sûr que non. Elle essaya pendant près de huit années. Huit ans à essayer de se démontrer que ces créatures imbéciles étaient dotées d’un cerveau fonctionnel, ou, plutôt, d’une capacité à se remettre en question. Il s’avéra que non. Rien n’y fit. Le seul résultat fut, qu’à leurs yeux, elle passa pour une folle, une fille bizarre et encore plus incompréhensible que ses paires, voir, simplement une « emmerdeuse » dont le but ultime était de leur faire péter les plombs.

Autant vous dire que, depuis, notre petite blonde a eu le temps de s’aigrir. L’amertume prenant le pas sur toute forme de détermination ou de réflexion, elle arriva bien vite au point où tous les mettre dans le même sac était évident et, surtout, facile.


« Vrai, c’est surtout vrai ! Suffit de les regarder trente secondes pour s’en apercevoir ! »

Je ne suis pas payée pour prendre parti… En fait je ne suis pas payée du tout, c’est bien triste. Sinon, y’a autre chose à dire, sur toi ? Bref, tu n’as qu’à continuer toi, je vais manger un truc.

« Ouais c’est ça. Depuis quand les voix sans corps palpable mange-t-elle ? Enfin… De quoi pourrais-je vous parler maintenant ? On va tenter l’enfance, tiens. Allons-y ! Pour faire court, je suis née dans une famille relativement aisée essentiellement composée de médecins, d’ingénieurs ou de guerriers. Quelques littéraires, telle que ma sœur, de ci de là, faisant tâche dans cette invasion scientifique. A leur propos, il n’y a rien à ajouter. Ils eurent la place qu’une famille prend dans la vie d’un être : importante mais limitée dans le temps. Par conséquent, je préfère abréger et en venir à ce qui me différencie du commun des mortels et autres enfants braillards. A partir de six ou sept ans, j’allais aux putes, comme on dit. Mais pas pour les raisons habituelles. Il faut dire que les filles de l’A Castagnera avait pris l’habitude de se réunir non loin de chez moi et, en tant que petite fille curieuse, j’étais allée fourrer mon nez là où je n’aurais pas du. Pourtant, je ne regrette pas, les filles étaient intéressantes, la plupart possédait une certaine culture et une quantité de connaissances, qui, si elles sortaient de l’ordinaire, se révélèrent particulièrement captivantes.

Parmi elles, je fis la connaissance de Sonniu, une fille née dans le lupanar de seulement sept ans mon ainée. Très vite, je me liais avec elle et je profitais de chaque occasion pour discuter. Elle était captivante, déjà belle malgré son âge ingrat. Et d’une prestance ! Je me souviens du jour où elle partit, comme ça, sans prévenir personne. Le vieux Joachym, son proxénète autant que son père adoptif, ne s’en est jamais véritablement remis. En tant qu’homme, et donc, être de mauvaise foi, il ne l’avouerait jamais, mais il était tout particulièrement attaché à ses filles, d’autant plus à SA fille. Il aurait beau dire, une fois celle-ci partie, la maison de plaisir du lui semblait bien vide.

Moi… Eh bien moi je reçus simplement l’ordre de ne plus fréquenter ses « fille à la cuisse légère ». Bien sûr, je n’obéis qu’à moitié et même si mes visites s’étaient singulièrement espacées, je continuais à prendre de leurs nouvelles. Jusqu’au jour où elle revint, Sonniu. Elle repartit bien vite, certes, mais j’eus du mal à en croire mes yeux tant elle avait changé. Moi aussi, certes, tant qu’elle ne me reconnut pas. Mais je fus heureuse de la retrouver, autant que de faire connaissance avec sa monture, Idriss. Monture qu’elle me remit, lorsque, peu de temps après, elle revint. Définitivement, cette fois-ci. Elle me dit qu’elle ne comptait pas repartir sans excellentes raisons et qu’elle ne pensait pas en avoir de si tôt. Sur le coup, la bride de l’étalon en main, je ne sus que dire… Et au final, je n’ai rien dit, je me suis contenter de passer mes bras autour de la taille de cette femme toujours belle et si grande, avant de sourire et de m’éloigner. Ce jour-là, ce fut mon tour de partir.

Bon… je crois que ça y’est là, j’ai assez raconté ma vie ! »


Hum… Non ! Tu oublies encore quelque chose.

« Quoi, encore ? »

Bah, ta vocation, ton obsession ! Tellement que c’en est presque du fétichisme !

« Je ne vois pas de quoi tu parles… »

Très bien. Dans ce cas je n’ai plus qu’à te rafraichir la mémoire à ma manière.

Il y’a quelques années… Exactement 23 ans pour être plus précis, naquit une enfant dont la seule obsession fut pour les être vivant, plus précisément, ceux n’appartenant pas à son espèce pour être précis. Cette obsession, quand elle provient d’une petite fille, ne semble jamais grave, elle parait plutôt touchante aux yeux du monde. Quand celle-ci ne disparait pas le moins du monde avec l’âge et, pire encore, s’amplifie en proportion, ce qui apparaissait comme quelque chose d’adorable, devient vite inquiétant. Mais la demoiselle, elle, s’en fiche éperdument et n’en démord pas : son but dans l’existence ne sera pas d’épouser une de ses larves humaines que l’on appelle « homme » et de lui donner moult et moult bambins braillards. Elle, elle consacrerait tout son être à l’étude de la faune vivant sur Syren c’était dit, et rien ne l’aurait fait changer d’avis. C’est comme ça qu’elle se lança à l’assaut de la moindre information sur ce sujet, elle lut tous les livres, chercha tous les spécialistes des Terres Brulées, voyagea dans tous les ports. Pendant près de cinq années, la jeune femme n’avait cessé les allés retours, rapportant des sacs remplis d’écrit et de croquis divers. Inutile de dire que tout son voisinage s’en trouvait fort choqué. Une fille si sage, si docile, chacun aurait attendu qu’elle rejoigne le rang de femme classique. C'est-à-dire, de celle qui ne vont pas parcourir le monde en quête de spécimens vivants, ou, pire encore, de trace de ces créatures, ce qui peut aller du moulage d’empreintes diverses à d’autre chose plus ou moins ragoutante.

Le pire, dans toute la frénésie que je vous décris, c’est que rien ne put jamais l’en défaire. Les hommes ? Vous savez désormais ce qu’elle en pense, et ce n’est certainement pas eux qui pourraient la faire changer de route. Les amis, les connaissances ? Pour le peu qu’elle avait, ils ne valaient manifestement pas la peine de sacrifier le temps qui pouvait être utilisée pour ses recherches. Sa famille ? Eh bien, il pouvait la voir et lui parler quand elle revenait, à condition, bien sûr, qu’aucun d’eux ne la dérange trop pendant une expérience ou un test divers. Pour tout vous dire, du moment qu’elle acquit l’autonomie suffisante pour ne plus avoir à prendre en compte les autres et leurs désirs, elle préféra n’en faire qu’à sa tête. Mais jusque là, tout cela semblait raisonnable, et tous pensaient que ça lui passerait. Jusqu’au retour de Sonniu. Là, un beau matin, elle disparut sans jamais reparaître, d’aucun dise qu’elle se serait enfuie dans la forêt d’Orichalque. Mais, après tout, ce n’est qu’une rumeur n’est-ce pas ?


« Pour une rumeur… Je la trouve fort vraie, personnellement ! »

… Sans commentaire, tu n’as pas le moins du monde la fibre artistique alors je refuse toute discussion avec toi à ce propos !

« Tant mieux ! »


Votre Personnage possède-t-il son propre vaisseau : Non
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Aker Shaik


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MessageSujet: Re: Mehyt Fadila   Mehyt Fadila EmptyDim 3 Jan - 19:05

Tu es à nouveau validée.
Nous t'infligeons une perte de 80 XP et 79 Prestige pour le changement de personnage.
Ton nouveau login pour ta fiche est Mehyt Fadila. Ton mot de passe n'a pas changé.
Bon RP sur Artefact!
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Mehyt Fadila
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