Groupe 2: Alan/Spade vs Jelven/Mehyt

Fils de Syren Messages : 151 Renommée RP : 397

Règlement de l'Event
Voici les principales règles de l’Event #1 d'Artefact RPG.

Vous disposez de 24h pour faire votre post lorsque c'est à vous de poster.
Si vous êtes dans l’impossibilité de poster dans les délais, merci de prévenir dans le sujet prévu à cet effet dans le bureau des Admins (et pas dans le post des absences).
Ceux qui ne préviendront pas et dépasseront le temps imparti subiront une pénalité d'expérience et de renommée.
Vous ne pouvez pas faire de CO en dehors de l'Event.
Prenez du plaisir à RP dans ces conditions de jeu extraordinaires.
Vous pouvez directement commencer le combat, les posts dans l'ancien sujet ayant servi d'introduction.
Vous commencez directement les hostilités cependant, précisez comment vous êtes venus et la manière dont a commencé l'assaut.

Trame

Citation :: Syren a connu de nombreux bouleversements ces derniers temps. Entre l'exploration du Temple du Savoir, l'assassinat de deux dirigeants Vedan et Karnak et le coup d'Etat de Duncan Knox, les Guildes tout comme le peuple ne savent où donner de la tête. Les choses se sont certes apaisées par la suite mais temporairement... Car très vite, des nouvelles circulent comme quoi certains groupes seraient prêts à anéantir leurs concurrents, pour des raisons inconnues. Et très vite, ces rumeurs se transforment en acte: les QG de Babel et le leader du Deus Discors se retrouvent soudainement attaqués par des membres semblant appartenir au Divum Legi et à Per Nebulas. De tels évènements ne peuvent engendrer qu'une guerre des guildes...

Ordre de post

Alan Nyfed
Jelven
Spade
Mehyt Fadila

NB: Vous vous trouvez dans un des Royaume Valkor, plus précisément dans le village où le QG du Divum Legi se situe.

C’est le vacarme tonitruant retentissant à l’extérieur qui nous confirma à tous que le moment était venu pour défendre notre territoire et notre honneur. Des hurlements de rage s’élevaient tout autour de l’auberge. Le combat avait déjà commencé, et il était temps que je me joigne aux festivités. Me relevant d’un coup, je saisis mon arme et fonça à travers la pièce pour en sortir rapidement. Cherchant une fenêtre donnant en plein sur le combat, j’en trouvais une au premier étage et m’y précipita. Rangeant Requiem dans mon dos, j’accélérais le pas et plongea littéralement à travers cette ouverture, la brisant en petits morceaux. Jouant de mon agilité, je me réceptionnais à l’aide des mes deux mains pour finir avec un salto, histoire de me remette dans le bon sens.

Et déjà on se jetait sur moi et sans me poser trop de question, je sortis mon arme et découpa les malheureux souhaitant ma mort. Ils n’étaient pas beaucoup plus nombreux que nous, et les forces semblaient parfaitement s’équilibrer. Trop bien même, car cela pourrait faire durer le combat bien trop longtemps, ce qui n’était pas préférable pour nous qui étions en état de siège latent. Abandonnant la défense, je décidais de me frayer un chemin à travers le nuage de monde. Si nous avancions au lieu de reculer, cela ne serait qu’à notre avantage. Regardant les alentours, j’aperçus le clown pas très loin de moi, qui serait le plus à même de m’aider lors d’un probable affrontement contre les vraies forces de Babel.

Hé Mr le Saltimbanque, on fait équipe pour aller plus vite ?

N’attendant pas d’écouter sa réponse, je me retournais, jaugea la distance me séparant de deux personnes que j’avais repéré et rangea mon épée. J’allais pour la première fois depuis très longtemps attaquer à l’aide de ma magie, ce qui me permettait d’accroitre la portée de mes assauts. Visant le grand blond, épargnant donc la jeune fille sur son cheval, je puisais dans ma force spirituelle pour user de la force tellurique. Une secousse se fit sentir, suite à quoi des pics émergèrent de terre et foncèrent sur ma cible. Ce fut trop court, pareil pour la seconde tentative.

Je reculais alors d’un bond, histoire de me mettre hors de portée de mes adversaires, notamment du blondinet car il avançait de manière menaçante vers nous. Je vis alors Spade frapper de nouveau le blond, pour voir qu’il le toucha sans lui faire mal. Je compris immédiatement qu’il avait dressé devant lui un écran magique lui permettant de ne pas subir de blessures physiques. J’imitais alors mon acolyte, en changeant juste la propriété de mes sorts. Tapant dans l’air à l’aide de mes poings, je créais un courant de feu se dirigeant vers notre victime commune. Par deux fois je fis mouche, et par deux fois il s’en sortit s’en rien. Néanmoins, on percevait sans mal son énergie psychique se vider progressivement, jusqu’à disparaître définitivement. Reportant mon attention sur le second antagoniste, je la vis loin de nous, ayant beaucoup trop reculé pour être maintenant dangereuse

Nous avions donc pris l’avantage, il ne fallait plus que le confirmer.

La demande du colosse fut acceptée. En même temps, quoi de plus compréhensible: présentez-vous comme un membre du peuple qui peuplent la terre que vous cherchez, dites que vous savez où est cette fameuse île et montrez que vous avez des compétences de combattant et le tour est joué. Bien que Samuel n'avait pas enrôlé d'office le Valkor dans sa compagnie, il accepta cependant son aide. Et quand un Valkor dit quelque chose, il n'a qu'une parole ! Le Colosse se mit donc en route du village de l'Archipel Midgard où se trouvait le Divum Legi, montant sur un Navire Céleste en compagnie de plusieurs membres de la Guilde: Samuel l'intello, Segismundo un type qui ferait mieux de ne pas trop s'approcher de Jelven s'il ne désirait pas terminer en hachi parmentier, Mehyt une femme (Cette seule définition suffisait à Jelven, machiste qu'il est) et Jake, un autre Valkor aussi fier que Jelven. Un bon pote de taverne, comme on pourrait le dire à Mirhëndil, le village natal de notre protagoniste. Pas mal de membres de la Guilde étaient aussi présent à bord: eux, le dompteur les qualifia de "figurants" ou bien de "pâtés pour Légume". Oui après tout, soyons réaliste: ces types sont des gamins et ceux du Divin Légume, ils rigolent pas. Suffit d'avoir entendu parler de la déculottée qu'ils ont foutu à un Vieiloursmaur ou encore à ce Champion Singam-Vellai pour se rendre compte qu'ils ne sont pas des combattants du Dimanche.

Environ deux heures après le départ, voilà que notre charmante petite troupe arrive dans le village sur lequel les "Ailes" se trouvaient. Les soldats n'attendirent pas à descendre, tout comme Jelven, empressé à défoncer de la piétaille avant d'attaquer le plat de résistance. Et en effet, la garde du Legi arriva vite et se fit défoncer vite. Autant qu'ils soient, ils n'étaient pas de taille face à l'homme qui maniait la « Thiriokinésie », la manipulation des monstres. Bref, du sang giclait de partout, le dompteur s'amusait et les types qui étaient les plus réputés de cette guilde montrèrent enfin le bout de leur nez. Qui n'avait jamais entendu parler d'Arsiesys l'Archer de Mana, Casey Rowen le noble, Stilgard l'Assassin ? Tout le monde à Midgard connaissait ces mecs et leur foutre une bonne raclée n'en serait que honorifique. Mais malheureusement pour lui, ce ne fut pas sur eux que Jelven tomba. Non, rien de plus qu'un bouffon, un gamin et, en guise d'allié... Une femme. Là, Jelven se demandait s'il ne devait pas se barrer en disant aux autres que ce combat ne l'intéressait guère. Bon, d'accord, le gamin avait un physique très ressemblant à celui du dompteur et il semblait sans nulle doute tout aussi fort. Mais le clown, qu'est-ce qu'il fout là ? Et la nana, à quoi elle va lui servir ?

- Je suis Jelven, de Mirhëndil et ce combat me fait bien chier à l'avance ! Hey, le gamin ! Montre moi ce que tu as dans le ventre. Ta tarlouze de compagnon ne m'intéresse pas !

Les paroles de Jelven avaient au moins eu le mérite d'être sincère, bien que brutale. Le combat commença et Jelven ne bougea pas, croisant les bras et attendant que les choses passent. Et il s'en est passé des choses... Le comique se vianda comme une quiche, envoyant ses massues sur le Valkor sans le toucher. Bien ça. Ne parlons pas de la femme qui attaquait avec une catapulte et qui n'était pas foutu de toucher quoique ce soit. Par contre, le morveux s'avéra plus intéressant, en utilisant un style magique très particulier: créant quelques secousses, une multitude de pics émergèrent du sol. Cela aurait pu être fatal pour l'ancien soldat de l'Elder mais fort heureusement pour lui, l'attaque s'arrêta à quelques mètres de lui. Bah dis donc, fortiche ce môme. Faisant un sourire, Jelven décida de prendre ce combat un peu plus au sérieux. Concentrant son énergie psychique, il la fit jaillir légèrement hors de son corps pour au final être enveloppé par une fine couche de mana d'or. Avec ça, il serait temporairement immunisé contre toute attaque. Avançant en courant, le Valkor frappa fit claquer ses mains avant de les poser au sol. Un jet de flamme émergea du sol mais fut trop court pour toucher le morveux. A nouveau, le dompteur exécuta sa technique mais sans succès. En revanche, le clown parvint à le toucher avec une de ses massues tandis que le Valkor ennemi toucha par deux fois Jelven via un courant de feu. Le futur membre de la Guilde Babel s'en était sorti sans blessure mais sa protection de mana fut détruite, ne le protégeant plus. Regardant Alan (qui était réellement la seule personne l'intéressant parmi celle sur le champ de bataille), il engagea une conversation avec lui.

- Notre façon de combattre est similaire, à ce que je vois. Une fois que tout le monde aura finit de se taper sur le coin de la gueule, ça te dirait qu'on se fasse un petit duel amical au Walhalla ? J'aurai bien dit qu'on se fasse un un contre un maintenant, mais je pense pas que ton ami Gizmo va nous laisser faire.

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Quand il fallait y aller, il fallait y aller... Voyant que chacun allait vaquer à ses occupations - casser du Babel -, entraînant a priori une débandade généralisée, Spade aurait bien emboîté le pas à Alan mais, constatant que celui-ci usait de maintes singeries pour se hisser jusqu'à une fenêtre située à l'étage supérieur, poussa un soupir et sortit par l'issue prévue à cet effet.

Juste au moment où une lame passait sous son nez, manifestement destinée à un compère situé non loin d'ici. Bouchant l'entrée, le soldat de Babel n'eut que le temps de tourner la tête avant qu'une massue de bois ne vienne s'écraser dans son nez, accompagnée d'un remerciement poli pour avoir bien voulu se pousser du chemin. L'appendice sanglant teinta la neige étincelante de vermeil lorsque la tête qu'il ornait s'écrasa en son sein, et l'acrobate n'eut qu'à l'enjamber pour continuer sa route, non sans prendre garde au passage à ne pas tacher son habit entièrement blanc. Là-dessus, Alan apparut de nulle part et l'interpella; il hocha la tête en signe d'assentiment et se fraya un chemin jusqu'à lui, à grands renforts de coups et d'esquives dignes d'un contorsionniste. Lorsque plus rien ne fut en mesure d'entraver le déroulement du combat à venir, il se rangea aux côtés du moine, s'assurant au passage que son capuchon était bien relevé et son visage correctement couvert. Il se battrait à l'aveugle, comme d'habitude; il tenait à ce que chacun le remarque et s'en étonne. Il s'agissait là d'une méthode basique visant à éprouver leurs nerfs et les défaire de leur concentration, en plu d'une garantie certaine d'anonymat. Dans son habit blanc, et avec ses ailes parfaitement teintes, seuls la coupe atypique de sa tenue et son style de combat pourraient amener le premier quidam venu à établir un lien entre lui et la Nation des Fous. De bien maigres indices, en somme.

Distraitement, il écouta parler le type d'en face, qui paraissait être du genre à parler pour ne rien dire. Sans s'apercevoir que personne n'avait strictement rien à faire de son nom. De toute façon, il allait se faire massacrer... Derrière lui, une silhouette aux contours féminins arrivait sur sa monture, mais Spade n'eut pas réellement le temps d'en apprendre plus puisque son équipier s'avançait déjà. Il se résolut donc à ouvrir le feu, insufflant de la mana dans son jet pour le faire partir plus rapidement. Manque de chance, sa massue tomba trop près, la faute au vent dont les bourrasques étaient relativement chaotiques. A côté, Jelven et Alan se livraient une lutte acharnée à armes similaires, sinon égales, tandis que la bonne femme d'en face s'amusait à mitrailler aléatoirement à l'aide d'une... catapulte. Et après cela, on osait dire que Spade était le bouffon de l'histoire, hm?

Il tenta de lui expédier une riposte bien sentie, mais échoua à nouveau alors qu'elle reculait (histoire de tirer encore plus mal, selon toute vraisemblance). Malgré sa surprise concernant le fait qu'elle soit arrivée jusqu'ici sans se faire embrocher, il s'en désintéressa totalement et se saisit d'une nouvelle massue. Aux grands maux, les grands remèdes. Anticipant le déplacement de Jelven, se guidant grâce à la quantité de mana anormalement forte qui se dégageait de lui, il décocha un violent coup vertical dans le vide, sachant déjà ce qu'il allait faire. Le climat allait énormément l'aider à parvenir à ses fins. En un temps record, à peine le mouvement parti, une lame faite de glace vint se greffer à l'extrémité de sa massue, et le tout vint s'abattre sur la silhouette mouvante que l'acrobate avait désignée comme sa cible principale. Spade plia sous le poids de l'objet, mais pas longtemps; l'épée improvisée se brisa sur la cuirasse générée par Jelven et, par dépit, il lui jeta le morceau restant à la manière d'un frisbee, qui ne lui fit pas plus de dégâts mais eut toutefois le mérite, grâce à un excellent support de la part d'Alan, de briser totalement l'agaçante barrière du membre de Babel. De son côté, tout au fond, l'inconnue continuait de bombarder sans réfléchir et, au fur et à mesure que Jelven avançait tout en faisant reculer Spade et son allié, celle-ci se repliait carrément, s'éloignant totalement du lieu le plus riche en action et se bornant à jeter ses cailloux dans la neige. Il faudrait probablement l'attaquer elle aussi mais, pour l'instant, l'affrontement se résumait à un deux contre un.

Profitant de la proximité nouvellement acquise, Spade s'adressa directement à Jelven, histoire d'obtenir une réponse à ses interrogations. Après tout, le mystère planait sur la manière dont Babel avait décrété que le Divum Legi était à l'origine de la tentative d'assassinat... Et l'on était même en droit de se demander s'il ne s'agissait pas là que d'une fausse rumeur créée de toutes pièces dans le simple but de mener un assaut en ces lieux.

Eh, dites-moi, Jelven, c'est ça? Les preuves que vous possédez envers le Divum Legi valent-elles réellement le coup d'attaquer? Parce que l'ennui, c'est que puisque l'on n'a strictement rien à se reprocher, les déductions de Babel doivent être aussi débiles et mal fichues que le schéma d'attaque de votre partenaire, non?

Un instant elle avait pensé que, peut-être, ils pourraient rester ici, ne rien fait, attendre ou envoyer un message, user de la diplomatie et de la raison. Un instant, elle pensa même qu’elle pourrait reprendre ses expériences, une activité saine, normale, et qui ne demandait pas d’aller se jeter sur la tronche de son voisin en poussant des hurlements bestiales. Un instant, elle crut qu’il existait des hommes dotait de sensibilité, d’intelligence, de bon sens. Un instant elle pensa qu’il existait des hommes qui n’étaient pas entièrement gouvernés par leurs hormones et les humeurs belliqueuses qu’elles leur dictaient naturellement. Elle le pensa, elle l’espéra, certes. Mais il n’en fut rien. Ces petites lueurs d’espoirs luisant dans la noirceur de l’incompétence masculine s’éteignirent dés l’entrée d’un seul homme, un Valkor, le type blond, grand, baraqué. Le genre aux pieds duquel toutes les femmes un peu débile de la planète se roulent comme des chattes en chaleur, le genre aussi, qui a aussi peu de cervelle qu’il a de muscle. Pour faire court, le genre tout particulièrement honnit par la demoiselle. Et comme la capacité de réflexion et de sagesse d’un groupe se trouve être nivelée et déterminée par le bas, ce fut comme si toutes les sages décisions et paroles dites auparavant n’avaient jamais été du moment où lui seul entra. Un désespoir !

C’est donc bon grés mal gré qu’elle fut embarquée, direction l’archipel Midgard, sans plus de cérémonie que celle qui consista à seller Idriss et à s’armer convenablement. Elle n’osa même pas protester, sidérée par tant de stupidité, mais aussi parce qu’elle était bien consciente qu’elle n’aurait jamais gain de cause et qu’elle s’en trouvait réduite à simplement grogner contre tout et rien mais surtout sur ce certain Jelven et son cerveau au format de noisette. Et encore, une petite noisette pas mure. Le genre acide et dégoutante, en gros. En plus Idriss péta complètement les plombs pendant le trajet, comme d’habitude, il ne cessait de hennir et de jouer sur ses nerfs déjà à vif, comme sur les cordes d’une harpe, mais version gros bourrin !

Quand ils arrivèrent et qu’elle se retrouva, non seulement accompagnée par le Valkor qui avait pourri sa journée, mais qu’en plus elle vit tout de suite un autre Valkor débarqué, fidèlement accompagné par un joli spécimen de Serinus Canaria, ou serin des Canaries, ou, plus communément un canari. Soit le petit oiseau jaune tout mignon qui piaille dans la cage du salon à six heures du matin. Bon, celui qui l’accompagnait était d’un modèle plus conséquent, plus humanoïde et malheureusement doté de la parole, mais cela ne l’empêchait en rien d’être ce qui l’était : un Zéphyr canari. Et, puisqu’il ne dit pas son nom, ce serait Canari. Quand à l’autre Valkor, un brun cette fois, ce serait simplement « Brute Epaisse Sans Cervelle » ou, pour faire court : BESC, puisque lui non plus ne s’était pas présenté. A la limite le Jelven, s’il n’était pas plus intelligent était plus poli. Bref, le combat commença et elle y mit la plus grande mauvaise volonté qu’elle put y mettre. En gros, elle se contenta de balancer sans discernement, ou presque, ses projectiles bardés de lames sans chercher quoique ce soit de particulier. Jusqu’à ce qu’une idée fort désagréable atteigne son petit cerveau étriqué (car même si elle vous dira à tous le contraire elle vaut tout juste mieux que les trois autres), si son compagnon d’infortune aussi désagréable soit-il, en venait à dépérir sur place, elle aurait la mauvaise surprise de devoir affronter Canari et BESC seule. Et la probabilité qu’elle s’en tire sans étaler tout ses boyaux par terre était très, très, très faible. Pour ne pas dire complètement nulle. Comme cette idée ne l’enchantait que très peu, et c’est tout à fait compréhensible, elle se motiva vaillamment… Ou pas, en fait.

Spoiler:

L’épi de maïs d’en face s’adresse illico à moi, disant ne rien attendre de mon camarade clownesque. Je ne saisis pas immédiatement l’engouement qu’il pouvait me porter, jusqu’à ce que je percute qu’il était lui aussi Valkor. Ne perdant pas le nord et faisant montre d’apprécier ma façon de combattre, il alla même jusqu’à me proposer un combat ultérieur dans le domaine du Walhalla. En mano à mano, il avait nettement plus de chance de m’abimer qu’à l’heure actuelle. Il m’intéressait tout de même par cette proposition plein d’arrogance.

A quoi vous servirez de m’affronter en un contre un ? Vous savez parfaitement que vous me surpassez en force et que je n’ai l’avantage sur ce combat que grâce à mon compagnon. Il est clair qu’en corps à corps je n’aurais pas la moindre chance. Voudriez-vous rattraper plus tard ce que vous n’avez pas réussi à faire maintenant ?

Continuant la joute de manière tout autant enragé, j’imitais mon comparse Spade et me mis à attaquer de nouveau Epi de Maïs. Tendant les bras devant moi, je faisais de nouveau appel aux forces telluriques : une secousse moins importante secoua le terrain et des blocs de pierres se soulevèrent devant moi. Je les lâchais alors en direction du bonhomme, qui le mangea de plein fouet. Un dernier coup de masse de mon acolyte le colla définitivement au sol.

Je me vois dans l’obligation de refuser votre invitation car cela ne ferait que rimer à une défaite simple. Mais je viendrais vous trouver lorsque puissance sera mienne, et je vous livrerais ce que vous attendez. En attendant, rentrez chez vous.

Puis je me tournais vers la Blonde qui avait plus servi de potiche qu’autre chose jusqu’à maintenant. Elle était plutôt loin mais rien d’insurmontable. Je me concentrais de nouveau, et changea une nouvelle fois l’élément de mes attaques. Formant une petite boule de feu dans ma main, je la lançais haut dans les airs. Sa faible densité allait lui permettre de grimper très haut, suffisamment loin pour la suite de mon coup. Levant rapidement un bras dans les airs, je l’abattis vivement sur ma nouvelle cible.

Météore !

Une boule de feu gigantesque descendit alors du ciel qui s’embrasa l’espace d’un instant. La chaleur monta en flèche, et une explosion de taille conséquente se produisit au point d’impact. Avançant alors car profitant de la confusion générale, j’exécutais plusieurs signes à l’aide de mes mains, et gagna énormément en endurance. J’étais comme revitalisé. Une fois au bon endroit, je conclus mon enchainement de symbole pour déboucher sur une nouvelle attaque magique.

Ragnarok !

Nouvelle secousse mais conclusion différente : un gigantesque pic émergea en un clin d’œil du sol, sur la position de la blondinette qui n’avait dit mot. Je fus surpris de la voir réussir à esquiver, d’autant plus que ses contres attaques furent très brusques. Je reçus de plein fouet divers projectile, tous aussi dangereux les uns que les autres. Au moins, quand elle agissait, elle ne faisait pas semblant. Fort heureusement pour moi, Spade était à la conclusion et la pulvérisa presque, rattrapant mes ratés, car deux sorts de feu identiques passèrent trop loin d’elle. Le combat n’était pas tout à fait fini, même si l’issue ne faisait plus de doute.

- Contrairement à la pimbèche me servant d'allié, je ne suis pas membre de Babel, Gizmo. Je suis une sorte de Mercenaire, en gros...

Spade pouvait s'estimer chanceux: Jelven avait daigné répondre à sa question et ce, sans attendre. Enfin, il l'avait fait car il connaissait bien les Zéphyr: ignorez-le et ils gueulent tous à la discrimination ou alors, que vous êtes un partisan de Knox. Primo, le Valkor n'en avait rien à secouer de cet Argonate qui se croyait superbement machiavélique alors qu'il n'était rien d'autre qu'un débile qui se la joue grand magicien sous prétexte qu'il a un objet lui permettant d'aller partout. Secundo, plus tarlouze que les Zéphyr, ça n'existait pas aux yeux de Jelven... Eh oui, même les matous (les Terkals) paraissaient être un peu plus respectables que les hommes-goélands/pigeons, enfin les hommes piafs. Enfin bon, là n'était pas le sujet. Il fallait qu'il se concentre sur ce combat et surtout, qu'il fasse attention: sa barrière magique n'était plus là et il ne pouvait plus user du Mana pendant un petit moment.

Attendant dans un premier temps, il s'élança par la suite vers son antagoniste Valkor, qui avait pris le soin de répondre à son invitation de combat. Quel dommage de refuser... Il n'était pas si amusant que ça finalement. Continuant sa course, Jelven constata avec horreur que le brun avait anticipé ses mouvements et avait usé de sa magie si particulière pour faire émerger du sol des blocs de pierres, qui le frappèrent brutalement. Bon d'accord, vu le corps de la victime, ce n'était pas ça qui allait le vaincre, non... Et justement, les Legi semblaient avoir compris cela. En effet, Gizmo avait lui aussi attaqué en même temps que le Valkor, envoyant voler Jelven avant de le faire lourdement atterrir au sol. Cette fois ci, c'était sérieux. Comment le savait-il ? Oh simple, il suffisait de voir l'état de son torse... Complètement ensanglanté. D'ailleurs, le choc avait été si rude qu'il avait du mal à reprendre sa respiration correctement. Difficile de faire le moindre effort s'il ne maitrisait guère sa respiration. En clair, cela ne servait à rien de continuer le combat. Dans un effort incroyable, le Colosse parvint à se relever et observa ses deux ennemis. Leur tournant le dos, il s'éloigna, quittant le champ de bataille et laissa la blondinette seule comme une conne face aux deux gaillards du Divum Legi. Jelven prit quand même le soin de répondre à son compagnon Valkor.

- Très bien, j'accepte ta proposition. Dans ce cas là, à bientôt !

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Non, il s'était vraiment barré comme ça, en plein combat? Décidément, si c'était là toute la valeur guerrière de Babel, la guilde ferait bien d'apporter un soin tout particulier au choix de ses mercenaires... Cela dit, s'ils étaient tous ainsi, il ne serait pas si ardu pour les compagnons de Spade de triompher face aux multiples embûches dressées sur leur chemin par la vulgaire piétaille laborantine jouant le rôle d'agresseur dans cette opposition à l'origine manichéenne. Toutefois, en prenant un peu de recul, Spade ne pouvait réellement en vouloir à ce Jelven: il avait pris cher, et n'avait plus ni mana ni énergie purement physique en quantités suffisantes pour espérer lutter encore. Simultanément, des jets de pierres provenant d'Alan, combinés avec l'envoi ultra-rapide de deux massues imprégnées de mana, avaient eu raison de lui, l'envoyant s'écraser à quelques mètres comme un vieux tas de chiffons sales - pour éviter toute comparaison inesthétique. Remballer le peu de dignité qu'il lui restait après avoir atterri tête la première dans la neige était probablement la solution la plus judicieuse...

Il fallait désormais se concentrer sur la nana restant cachée tout au fond. Avec souplesse, Spade se projeta vers l'avant, rallongeant son saut grâce à ses larges ailes, évitant au passage un projectile de bonne taille échoué devant lui. Continuant sur sa lancée, il aperçut du coin de l'oeil son allié recevoir un projectile alors qu'il venait à peine de rater l'une de ses frappes à distance. Alors même que le second projectile partait, Spade eut une idée valant la peine, selon lui, d'être appliquée. Frappant dans le vide à l'aide d'une énième massue (on finissait par se demander d'où il les tirait), il allongea une langue de flammes à son extrémité, à la manière d'un fouet, puis lui fit fendre l'air à l'horizontale avec une telle force qu'il manqua se déboîter l'épaule. Le coup claqua distinctement, mais contre quoi? En tout cas, restait à espérer que la brave monture de la sous-fifre de Babel était suffisamment impressionnable pour fuir face aux flammes combinées des deux membres du Divum Legi. La faire paniquer ruinerait tous les efforts de sa maîtresse, et garantirait une victoire sans trop d'effusions de sang, du moins de leur côté. Seulement, pour cela, il fallait qu'Alan survive, et Spade sentait qu'il avait souffert du feu nourri de la blonde...

Spoiler:

Elle s’était rapprochée et finalement, peut-être qu’elle n’aurait pas du. Le Canari avait beau être un canari, il n’en restait pas moins un canari redoutable et douloureux. La jeune femme laissa, sans pudeur, une expression de douleur glisser sur son visage. Tout son corps, déjà semblait y répondre. Et en voyant l’inutile et imbécile Jelven se barrer alors qu’elle se devait de rester là, elle sentit une brusque et ardent bouffer de colère la prendre à la gorge et l’étranger à moitié. Les hommes étaient des abrutis finis, des lâches et des menteurs. Tout dans les muscles, tout dans l’esbroufe et rien, rien, rien de rien dans leurs petites tête névrosée et creuse comme des bulles de savon en tout de même rudement moins propres. Elle avait une grosse envie de partir en courant loin de ses deux adversaires, mais pour une fois, la première fois (et probablement la dernière) l’autre canasson imbécile, cette créature du diable contrariante et agaçante comme peu existe, devait vouloir se battre. Du moins, son air déterminé et son inhabituelle obstination imbécile à ne surtout pas faire demi-tour, mais à rester bien en face de l’ennemis quitte à lui fourrer son sabot dans la tronche plutôt qu’en faisant confiance à la puissance naturelle de Djouqeb. A croire que la tronche des deux autres ne lui revenaient vraiment, mais alors vraiment pas. Car que ce soit les coups, les flammes, les brutes, les débiles et les canaris, rien ne put le faire changer d’avis. Quand bien même son actuelle maîtresse aurait tout donné pour qu’il fasse demi-tour le plus rapidement possible, afin qu’ils puissent suivre le chemin du Valkor allier qui, s’il était fort lâche, n’était pas si stupide, en y repensant.

Une autre sensation de douleur transperça son bras, vive abominable, puissante. Un instant elle pensa que le coup lui avait arraché le membre... Mais, tout de même, elle préférait penser que la perte d'une chose aussi importante qu'un bras était plus douloureuse. Elle ne pouvait presque plus bouger ses membres désormais et elle parvenait à peine à se maintenir sur le dos de l’équidé, encore moins à lui imposer sa force, ils iraient désormais où lui voudrait les emmener… Et ça, ce n’était pas elle qui pouvait le deviner, oh que non. Mais elle était relativement satisfaite, si elle n’avait pas réussi à s’en sortir indemne, au moins avait-elle réussi à en abimer un quelques peu avec les lancers de sa catapulte improviser. Cependant, et elle ne pouvait qu’en être certaine, elle ne croyait pas pouvoir se battre encore, elle ne l’espérait même plus. Elle désirait simplement que l’abominable cheval ait la présence d’esprit de la ramener à un endroit où elle pourrait être soignée… Et pas l’abandonner dans la neige entourée d’ennemis, pire, d’hommes !

Spoiler:

L’Epi de Maïs s’étant cassé de la zone de combat, il ne restait plus que la jeune blondinette et mon acolyte. D’ailleurs a bien y regarder, j’étais le seul de la troupe à me démarquer par la teinte brune de mes cheveux, virant même sur le châtain. L’exception fait la qualité. Enfin ça c’est ce que mon père pensait et vu où cela l’a mené, je vais prendre le parti de ne pas le croire et me faire une idée propre. Je devais aligner cette femme rapidement afin que nous puissions progresser. Vers quoi, je n’en avais aucune idée.

Je n’eus guère le temps de faire grand-chose car déjà une massue de Spade passa à mes côtés et heurta violemment la jeune femme, ce qui mit fin selon moi à son endurance. Le coup avait été net et précis, le résultat était sans appel. Nous avions triomphé de nos agresseurs pour notre part. Je me demandais bien comment avaient pu se débrouiller le reste du Divum Legi, mais j’avais suffisamment confiance en leur capacité pour ne pas m’inquiéter. Désactivant ma magie, rangeant mon épée que je venais juste de ressortir, je me tournais vers mon comparse et m’approcha de lui.

Maintenant qu’on en a fini ici, allons voir comment se débrouille les autres. Ils ont peut-être besoin de nous pour quoique ce soit.

Je continuais alors ma route, me dirigeant vers l’auberge d’où tout avait commencé. Tout autour de moi gisaient des corps sans vie, ou suffoquant à cause de leur propre sang. Le spectacle était triste à voir, et nous avions probablement perdu autant d’homme dans l’escarmouche que nos adversaires de Babel. Je dus refreiner ma colère qui ne demandait qu’à s’exprimer et faire encore plus de dégâts. Ce n’était pas le moment, et de toute façon mon état ne me le permettait pas.

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Alors que le vent changeait soudain de direction, Spade ajusta son tir autant que possible et frappa, enflammant au passage l'instrument de bois... Sa massue fit une élégante pirouette dans les airs avant de s'écraser, avec un bruit d'impact sonore et - il l'aurait juré - vaguement creux, droit sur la blondasse d'en face. C'était manifestement un tir à cent points dans la tête (ce qui restait à vérifier, vu qu'il ne voyait rien). Mais qu'importe le coup: le résultat était présent, et tout ceci s'était soldé par une victoire du Divum Legi, du moins sur ce front-là. Laissant échapper un petit soupir dédaigneux et méprisant qui traduisait sa déception quant aux aptitudes martiales des soi-disant hommes d'épée de Babel, qui ne possédaient ni cervelle ni talent, à tel point qu'ils en avaient été réduits à se faire vaincre par un civil et un moine, Spade se mit en quête des massues égarées et parvint vite à en récupérer la quasi-totalité dans la neige, malgré l'épaisseur de celle-ci. Il les rassembla et les replaça sous son habit resté tout aussi immaculé qu'à son arrivée, puis emboîta le pas à Alan, légèrement réticent à rester seul malgré son excellente perception de son environnement. Probablement parce qu'il s'inquiétait du sort de ses partenaires, lui aussi. Ou parce qu'il était impatient de voir à quel point Babel avait pris une monumentale raclée face à leurs forces, ce qui ne faisait a priori aucun doute si leurs troupes étaient pleines de petits Jelven. A voir.

Bon travail, Alan. Je commence à comprendre ce que vous fichez dans le cercle très fermé des hommes de confiance de notre Casey national. Allez, allez, on continue par où? Rien ne bouge vraiment dans le coin, peut-être peut-on déjà dresser un bilan de l'attaque...

C'était en effet fort probable. Un peu partout, des corps sans vie s'entassaient, des combattants agonisants tentaient de se traîner jusqu'à un abri, des blessés plus ou moins graves se soutenaient entre eux. Indifférent, Spade passa au milieu d'eux, notant simplement qu'il devrait probablement envoyer sa troupe faire le ménage dans les environs. Ils manquaient de bras pour leurs monstres humains, et une occasion de se ravitailler gratis en arrangeant de surcroît tout le monde ne lui passerait pas si aisément sous le nez. C'est pas beau de gâcher...

Il faut le dire, sur le moment, elle n’avait pas fait attention, avait-elle seulement eu le temps de faire attention ? Car mine de rien, c’est une chose qui prend du temps, l’attention. Non qu’elle ne sache pas en faire preuve, point du tout. C’est juste que ses plaies lui faisaient mal, terriblement mal et qu’elle n’avait pas envie de continuer, peut-être. Ou alors c’était le bruit lointain d’un animal inconnu qui avait attiré son attention ? Qui peut prétendre savoir ? Pas elle en tout cas… Elle n’aurait pas su dire exactement comment était-elle tombée dans l’inconscience ou si elle chuta pour mieux s’écraser au sol, dans la neige froide, blanche, piquetée de son sang écarlate. Loin de tout ce qui faisait d’elle ce qu’elle était. Enfin, c’est un destin tel qu’elle devait probablement le mériter. Elle n’était pas stupide non, bornée oui, étroite d’esprit et d’une mauvaise foi battant tous les records. Oui, certes. Mais elle comprenait, elle savait pertinemment que, lorsqu’elle mourrait, elle mourrait probablement loin de tout ce qui avait un jour pu compter pour elle. Excepté, éventuellement, le tendre objet de ses recherches incessantes. Ce n’était pas si mal, de mourir ici… Il y’avait mieux, mais il y’avait toujours pire… il y’a toujours pire même quand on ne l’imagine pas, toujours… Etait-ce cette pensée « Ca pourrait être pire » ou celle-ci : « Les choses changent » qui l’avait maintenu en vie jusqu’à présent ? Peut-être un peu des deux, probablement. Un espoir et une résignation continue, c’était un peu ce qu’elle était, au final. Un amas d’empiècements bâtards et rustres, grossièrement cousus ensemble comme une vieille plaie suintante et mal soignée. Mais à quoi bon ces considération sans sens ni logique ? A quoi bon philosopher sur notre nature profonde, ses raisons, ses buts ? C’est peut-être une perte de temps, peut-être pas. Il faut bien qu’elle soit aux portes de la mort pour avoir de si futiles considérations. Vraiment, plus que l’amour et la haine, la mort rend vraiment très bête.

Et pourtant, et pourtant… Ce n’était pas vers un hypothétique enfer ou un onirique paradis qu’elle avançait. Ou, plutôt, galopait, en l’occurrence. Mais d’avantage vers un endroit ou elle pourrait sûrement être soignée. Parce que sa monture a beau être tout aussi têtue qu’elle (ce qui explique qu’ils se supportent plutôt bien, en fait je crois), elle n’est pas non plus véritablement suicidaire. Et même si la tête de Canari ne lui revenait pas le moins du monde, Idriss préférait vivre et la lui écrabouillé généreusement plus tard, que mourir sans la lui avoir magistralement défoncée. Non, vraiment, il y’avait deux choses qu’il avait un peu de mal à supporter et qui le mettaient plus en colère qu’elles ne l’effrayaient : les hommes et les zéphyrs. Quand ce n’était que l’un ou l’autre, ça pouvait aller, les deux ensembles les deux ensembles, c’était simplement plus fort que lui. D’ailleurs la dernière fois qu’il avait pu mordre l’un de ces parasites, ça lui avait illuminé la journée. C’était quoi déjà son nom à celui-là ? Veith ? Ah, oui, c’est ça ! D’ailleurs, ce gentil petit mordillage ne lui avait pas beaucoup plu, il s’était vite défilé. De toute manière il n’en aurait pas moins attendu. D’une de ces lâches créatures. Mais, désormais, il lui restait surtout à faire soigner la jeune femme. Il ne gagnerait pas grand-chose dans sa mort… A part un petit aller simple pour la boucherie chevaline du coin et… Il n’y tenait guère.

» ME G2: Ileas/Kaïtos vs Mehyt/Spade
» Groupe A: Jake/Mehyt/Segis vs PNJ
» Groupe C: Stilgard/Alan/Arsiesys vs PNJ
» Groupe D: Casey/Spade/Toros VS PNJ
» Groupe B: Samuel/Jelven VS Garde de la Coalition/Vigie de la Coalition