Dans les rues de la Cité [Co Ameth]

Ragnarok était vraiment un endroit fort intéressant d'un point de vue stratégie militaire. Il offrait à l'île en sentiment de grandeur, de force, mais a contrario, l'on pouvait penser que frapper durement ici ferait s'écrouler l'entier pays, comme une vulgaire château de cartes. J'avais passé du temps à analyser les différents pays voisins, quand mes parents étaient vivant donc c'est pour dire que cela remonte, et c'est sur cette contrée que j'avais donc eu le plus de sentiments contradictoire. Comment ne pas admirer l'imprenable stature d'une telle forteresse tout en restant sceptique quant à son utilité? Un gradé militaire aguerri pour sans conteste trouver une faille et détruire toutes les forces d'un seul coup. Enfin la théorie était bien belle mais pas utile face à la pratique. Car détruire une flotte de Drakars comme celle que possèdent les forces Valkors est bine plus dure à faire qu'à dire.

Enfin pour en revenir à la cité dans laquelle je déambule, l'architecture est belle à regarder, les marchés sont fleurissant, beaucoup de personnes transitent par ces voies. Il y a aussi beaucoup de guerriers, venant d'horizons différentes, qui s'afféraient devant les boutiques d'armes et armures. Certains jonchaient le sol à l'extérieur des bras, à moitié endormis dans leur propre vomi. D'autres se battaient, jusqu'à ce que leur membres brisés ne puissent plus les soutenir, qu'ils aient trop perdu de sang pour pouvoir tenir debout. Les joies de la vie citadine en quelque sorte. Comme quoi des fois les compagnies des animaux sauvages et vindicatifs est bien plus agréable que tout ces barbares d'humain.

Et puis, au détour d'une rue, je tombais face à face avec un type de la même race que moi. Un Zéphyr en gros. Je ne pouvais d'ailleurs pas la rater, vu l'envergure de ce type et la taille de ces ailles. Nous nous toisons du regard, sans plus bouger. Sans même parler nous nous comprenions. Je détestais les Zéphyrs, et il allait le voir. Déployant mes ailes en plein milieu de la rue, je prenais mon envol pour atterrir sur les toits des maisons avoisinantes. Je le vis me suivre, me montrant qu'il avait compris le message. Nous étions maintenant dans un endroit tranquille, vide de toute personne. Je sortais mon épée, et la mis bien en face de lui pour qu'il capte définitivement le message. Dans le doute d'une bêtise profonde, je rajoutais la parole aux gestes.

Bon, comme tu le vois, je te provoque en duel. Je n'ai pas besoin d'une raison pour le faire, c'est sur le moment. Mais si toi tu en as besoin, considères le fait que je n'aime pas les Zéphyrs, même si j'en fais parti. Sur ce, amènes toi donc.

Spoiler:

Ca y est, je suis arrivé. Cette traversée de la mer des brumes n'était vraiment pas de tout repos, nous avons failli être embrochés par des glaçons géants plusieurs fois. Bref, en voyant les lumières de Ragnarok, j'étais de plus en plus impatient de fouler un sol que je ne connaissais pas, même s'il devait être inhospitalier. C'était bien tout le contraire. Le ragnarok possédait le don de faire sentir au voyageur qu'il était ici chez-lui, une atmosphère chaleureuse propice à la dépense dans ces quartiers.

A quai, je fus émerveillé par le plus grand marché que j'avais jamais vu, surplombé par la forteresse de la cité, majestueuse mais aussi quelque peu menaçante. Ce marché était vraiment fleurissant, vendant de tout, armes, armures, mais aussi épices lointaines et animaux bizares en cage. La foule était aussi très bigarée, et l'on sentait que toutes les nationalités se réunissaient dans ses endroits pour acheter, faire du troc. Les commercants surtout semblaient, pour certains, être ceux qui venaient des endroits les plus éloignés, à cause de leurs tenues extravagantes. Ils repartiraient pour de nouvelles contrées sous peu, songeai-je, et j'imaginai les endroits qu'ils devaient contempler quotidiennement.

Après avoir traversé le marché, je m'enfonçai dans les rues étroites de la cité. Tout à coup, je vis un zéphyr, à l'embouchure de la rue. Apparament, son regard me donnait beaucoup d'informations sur lui. Il était tout ce que je détestais chez mes pairs, à savoir l'arrogance inhérente à notre race. Et apparament, lui aussi me détestais, bien que je ne sache pas pourquoi. Je devinais à voir son physique athlétique qu'il devait être militaire ou mercenaire, quelque chose dans le genre. En tous cas, quand il s'envola, je sentais qu'il me défiai et m'envola à mon tour, car je n'aurai aucune chance de le battre à la course.

Sur le toit d'une maison, mes craintes se confirmèrent quand il sortit son épée, ajoutant:

Bon, comme tu le vois, je te provoque en duel. Je n'ai pas besoin d'une raison pour le faire, c'est sur le moment. Mais si toi tu en as besoin, considères le fait que je n'aime pas les Zéphyrs, même si j'en fais parti. Sur ce, amènes toi donc.

Mes poils sur la nuque se hérissèrent, je me sentais mal, n'ayant jamais combattu de ma vie. Cependant, ma nature m'obligeai à garder un masque qui empêchait mes émotions de se voir. La boule au ventre, avec l'envie de vomir, je demandai cependant avec flegme et détachement:

Désolé, mais je ne connais pas les règles du duel, n'y ayant jamais participé. Comment reconnait-on le vainqueur?

Je m'efforçai de ne pas trembler en attendant la réponse, conservant toujours au regard de l'autre zéphyr un calme surnaturel... avant la tempête qui allait s'abattre quelques instants plus tard.
Je me remis en mémoire tous les sorts offensifs que je me rappelai, effleurai les runes de ma toge pour les activer, et me mit en position, droit comme un i, pendant que le zéphyr qui me faisait face arborait toujours son attitude altière.

+4xp

Quel bien étrange Zéphyr qu'était celui là. En effet, à l'inverse des fiers guerriers, arrogants et manipulateurs dont j'étais le parfait exemple, ce dernier semblait me craindre, avoir vraiment peur. Cela ne se voyait pas physiquement, mais cela se sentait au plus profond de lui. Je n'avais pas pour habitude de comprendre ceux qui m'entouraient, mais j'étais à peu près capable de lire les sentiments et émotions de quelqu'un à l'aide de son regard, et ce même si le gars en face demeurait stoïque. Enfin je n'étais pas non plus un expert, mais chez lui cela se percevait aisément. Rien que ce qu'il me tint en discours me suffisait pour avoir une opinion tranchée sur son compte. Ne jamais avoir combattu était une chose que je concevais déjà mal, mais en plus lorsque la personne n'avait aucune idée des règles qui régissaient un duel, ça allait trop loin. Quoiqu'en y repensant, il n'y avait pas vraiment de règles pour un duel. Tout du moins pas pour moi, et même s'il y en avait je ne les respecterais pas. Enfin quand même, c'est un comble venant d'un être ailé.

Il n'y a pas de règles, et le vainqueur se reconnait facilement. C'est celui qui est encore debout à la fin du combat généralement. Après je n'épiloguerais pas sur les considérations psychologiques et physiques d'une victoire, on s'en contrefout. Contentes toi de frapper et d'encaisser, puis de résister le plus longtemps possible, c'est tout ce que je te demande. Ne vas pas non plus dans les extrêmes à trop me tenir tête, tu risquerais de le regretter.

Et sur cet éclaircissement, je lui fonçais dessus immédiatement. Il m'imita, à un détail près qu'il entama réellement les hostilités en me balançant un sort. Alors comme ça monsieur était un magicien. Il me serait donc plus aisé de le battre après avoir passé les premiers mètres et être arrivé au corps à corps. En tout cas, je réussis parfaitement à parer son attaque, à l'aide d'une esquive simple constituée d'un écart sur le côté. Je continuais alors imperturbable vers mon adversaire. Un nouvel assaut fusa, et me toucha de plein fouet, provoquant un saignement indésirable. Ayant été stoppé sur ma course, je m'appliquais à faire un point de pression sur la blessure pour endiguer les flots de sang. Chassant la douleur de mon esprit, je finis mon avancée, esquivant encore une fois un de ses tours de magie. De ce fait, je réussis à venir au contact, et fendit l'air de mon épée. Quelque chose passa dessous, et je le devinais comme étant la chair de mon comparse ailé. M'est avis que j'avais correctement entaillé sa chaire pour nour retrouver maintenant sur un point d'égalité. Quoique non, j'ai maintenant l'avantage du corps à corps.

Spoiler:

Règlement a écrit:: Cette expérience s’accumule de deux façons différentes :
4 XP par post RP que vous accomplirez, à l’exception des posts de combat.

Sôen, je t'inflige donc un malus de 4 XP, annulant ainsi ton gain.

Il essayait de m'évaluer , je le sentais. Ce duel de regards prenait apparement l'avantage de mon arrogant adversaire. J'étais presque sur qu'il arrivait à lire ma peur dans mes yeux. Mais ce qui me faisait le plus peur, c'est la rage de son regard, sa soif de sang, et son envie irrépréssible demorde la chair de son épée. Il ne me ferai certainement pas de cadeau. Surtout qu'il commençait à foncer sur moi!

Il était beaucoup trop loin pour l'instant, je devais le frapper dans sa course. J'avais un avantage jusqu'ici, il était loin de moi. J'en profitai pour faire tater mon adversaire de mes sorts, en commençant par un classique, une flèche magique. Malheureusement, il était vraiment agile, et mon sort avait été lançé à une très faible vitesse. Il esquiva aisément. Décidé je lançai une seconde flèche vers lui. Cependant, ma magie libéra toute sa puissance dans le sort. J'avais cette fois fait sortir de mes mains une flèche bleue aux aspects irréels, acérée, d'environ un mètre. La flèche fusa à une vitesse telle qu'aucun zéphyr n'aurait pu esquiver.

Le zéphyr s'arrêta un instant, des gouttes de sang s'écrasèrent au sol, puis recommenca sa course rageusement, à pleine puissance.J'essaya de le blesser encore avant qu'il n'arrive au corps à corps. Je lançai une boule de feu mais il était déjà au corps à corps. Et la boule de feu n'eut pas l'effet escompté... car c'étaient une myriade de papillions rouges qui sortirent de mes mains.
Si bien que sa lame me mordit une côte. Plié de douleur, un filet de sang au coin de la bouche, j'enragais...

Magie de merde! Ton duel à l'arme blanche à l'air de te tenir à coeur. Tu veux que j'abandonne ma magie? Soit! Tu vas tater de mes cimetteres, connard.

Je mis alors une main dans le dos.

Mon collègue Zéphyr n'avait pas l'air très content d'avoir pris un coup dans les côtes, surtout lorsque celui ci est tranchant. Enfin je le déduis de ses paroles, alors qu'il avait l'air d'être rageusement en colère contre ses propres sorts. Plus le temps passait, et plus je trouvais ce type très bizarre. Surtout que j'eus l'impression qu'après avoir dit ces mots, il changea du tout au tout, passant d'une timidité et une non expérience apparente à une envie de sang, d'en découdre et de me blesser à mort. Ce devait être un schizophrène notoire, ou alors il avait pour habitude de changer de comportement en claquant des doigts ou en recevant un coup, comme ici. Comme il l'avait annoncé, il ne se dégonfla pas pour autant et utilisa un classique de l'Académie, le mouvement éclair vers l'arrière. Il fit donc échoué mon coup latérale à cause de sa vitesse trop élevée pour que je ne l'atteigne immédiatement, et continua même de reculer.

Il tentait donc de reprendre l'avantage de la distance, ce que je pouvais évidemment pas laisser faire. Me retrouver trop loin de lui me condamnerait obligatoirement, ce que je vérifiais sans plus attendre. En effet, un nouveau sort de sa conception fusa de sa position, et me heurta de plein fouet. Il se disait débutant et m'infligeait pourtant de lourds dégâts depuis le début, à tel point que je finirais à ce rythme par perdre, ce qui ne m'était pas arriver depuis un moment. Mais c'est sans compter ma détermination, qui allait me pousser à survivre jusqu'au bout, et à remporter sur le fil cette dure victoire. Du moins je l'espère.

Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Car en aucun cas je ne t'ai demandé d'abandonner la magie. Si elle est ton arme de prédilection, alors sers-t'en. Mais surtout ne balances pas d'ineptie telle que la tienne: on n'affirme pas abandonner la magie pour l'utiliser juste après. Ce n'est pas que c'est une question de règles ou autres, mais plutôt que tu te mens à toi même. Et à partir de là, tu n'iras pas bien loin, même si tu remportais ce combat.

Me relevant de ma blessure, je m'approchais de nouveau et tenta une frappe avec plus de puissance. Bêtise, car il était trop loin pour que je puisse même l'effleurer. Ce n'était pas bon, car il gardait cet avantage significatif. Il en usa donc, balançant de nouveau un sort à mon encontre. Sauf qu'à l'instar du premier coup, je réussis de nouveau mon esquive, l'empêchant ainsi de me toucher, et repartis de l'avant. J'avais gagné un sursis, autant en profiter. D'une sèche estocade, je pourfendais l'être ailé, sans pour autant mettre fin au combat. Mais c'était déjà ça, car nous retombions tous deux sur un point d'égalité. Le prochain à jouer serait probablement le vainqueur. Du moins celui après la nouvelle tentative de mon adversaire, qui échoua assez lamentablement. Le suspens demeure donc entier.

Spoiler:

Mon illusion avait marché à merveille, même si je ne contrôlais pas parfaitement ce qu'elle disait. Mais j'avais apparemment bien réussi mon sort puisque l'image miroir bluffa de son propre gré en disant qu'elle allait se battre au corps à corps. Je reculai alors rapidement vers l'arrière, comme enseigné depuis la nuit des temps aux jeunes zéphyrs, pour avoir le recul nécessaire à mes sortilèges.

Ma peur s'estompa peu à peu et je ressentais le frisson du combat, et le besoin de gagner à tout prix. Il était normal que je découvre de nouvelles sensations vu que c'était mon premier combat.
Je voulais en finir rapidement tant que mon adversaire était à distance, avant qu'il puisse venir m'achever. J'empoignai alors ma robe et les glyphes qui y étaient inscrites, puis prononça quelques mots. La puissance incontrôlable de ma magie allait enfin être libérée, à mes risques et périls. Je n'allai donner aucun ordre à mes sorts et la puissance serait complètement aléatoire. Je commençai à rayonner d'une aura bleue, et perdis connaissance à ce moment. Mon corps flotta, la tête dodelinant de gauche à droite, puis un tremblement survînt. Un gros bloc s'arracha de l'immeuble sur lequel nous étions, flotta lui aussi, puis alla percuter le zéphyr de plein fouet.Il se releva et me parla de ce que j'avais dit précédemment, il ne s'était donc pas rendu compte de l'illusion.
Etant inconscient, je ne voyais pas qu'il s'approchait dangereusement, et des blocs s'arrachèrent encore, faisant se lézarder le bâtiment. Le premier fut esquivé brillamment. Puis il se rapprocha et porta un coup au flanc gauche, qui saigna abondamment, ce qui ne suffit pas à me réveiller. Un dernier bloc de ciment et de pierres fut projeté, que mon adversaire évita une fois de plus.
Tout à coup, je tombai par terre et me réveilla en entendant un tremblement sourd. C'est l'immeuble qui commençait à se lézarder; puis il s'effondra dans un torrent de poussière. Sans aucune base au sol, nous déployâmes tous deux nos ailes au dessus des ruines pour que le combat continue en hauteur.

La posture bizarre qu'il avait adopté et le point d'inconscience qu'il avait réussi à atteindre rien qu'en étant entouré d'une aura bleue était quelque chose. Non pas que cela m'impressionnait, mais il fallait tout de même le voir arracher des pans de mur, sous forme de gros blocs, pour me les balancer dans la gueule. Le toit sur lequel nous combattions commençait doucement à s'effriter, et des secousses inquiétantes le parcouraient de plus en plus fréquemment. Ce qui devait arriver arriva, sinon à quoi servirait cette formule. Alors qu'il tomba, mettant fin à sa position de possédé dégénéré, l'immeuble l'imita malheureusement. Cela me donnerait malgré moi une occasion d'utiliser mes appendices dorsaux pour éviter de me faire écraser comme une bouse.

D'un geste presque synchrone, le Zéphyr adverse et moi déployâmes nos ailes, et nous pûmes garder de la hauteur. Se maintenir de la sorte serait un exercice des plus compliqués, mais je le devais si je souhaitais m'imposer face à cet homme. Une seule action réussie et cela en serait fini de lui. Je mis alors mes ailes en action et fondit sur lui comme un aigle. Maintenant parallèle au sol, je serrais mon épée à deux mains, et donna un coup de tranchant à mon ennemi tout en passant derrière lui. Mes perceptions au ralenti, c'est comme si je perçus la chaire du bougre s'ouvrir millimètres par millimètres. J'avais réussi à l'abattre, et il fut certainement l'un de mes plus coriaces adversaires depuis un moment. Les blessures qu'il m'avait infligé était profonde et douloureuse. Elles m'obligèrent d'ailleurs à rapidement retourner sur la terre ferme, mes ailes ne pouvant plus me soutenir.

Je tombais à genoux, lâchant au passage mon épée. Mon souffle était court, et mon sang déferlait à flots sur le sol. M'aidant d'un gravas de grosse taille, je me relevais, et garda appui dessus. Ramassant mon épée, je l'a remis dans son fourreau, et regarda où mon adversaire était. Je ne le vis pas, et ne voulus pas le chercher. Car déjà se faisait entendre des gens qui s'ameutait autour de l'ancien bâtiment. Je devais me hâter de disparaître avant qu'une quelconque force de l'ordre ne se ramène et m'emprisonne avec l'autre.

A plus l'ami, j'ai bien aimé notre affrontement.

Peu m'importait si cela avait été prononcé dans le vide ou s'il avait tout entendu. Car maintenant il s'agissait de fuir sans tarder.

...Le nuage de poussière s'éleva. Puis, deux êtres ailés sautèrent au même instant, déployèrent leurs ailes. Un souffle puissant balaya la poussière, et il y eut un duel de regards entre un mage en robe et un guerrier, tous deux maculés de sang. Le zéphyr en robe banda ses muscles de toutes ses forces pour reculer; mais dans le même élan, le guerrier tourna à une vitesse ahurissante pour planter son épée dans le mage, désemparé. Je vis le bretteur se poser avec difficulté, le souffle rauque, tandis que l'autre sombra dans l'inconscience et tomba dans les gravats. J'accouru naturellement vers celui qui avait probablement succombé à une chute aussi importante. Le visage taché de sang et de poussière, il respirait encore: mais inconscient, il n'entendit pas son adversaire. Redoutant la milice, je l'ai pris sur l'épaule et me suis rendu dans votre dispensaire madame.

Garnn, passant Valkor

Oh ma tête... Mon premier geste fut de regarder le calendrier: une semaine que j'étais resté ici! Mon dieu je devais retrouver, Styck, et l'Améthyste. Et ce zéphyr, dont je n'avais même pas le nom, quel latte! Mais impossible de le retrouver dans cette immense ville, ce serait trop long. Il faisait encore nuit à Ragnarok, et je ne rencontrai personne en sortant du petit hopital. Avant de partir, je déposa quelques pièces sur le comptoir, puis sortit. L'air était glacé à l'exterieur, mais tellement vivifiant. Le ciel était sans aucun nuage, mon regard se perdait dans les étoiles. Au port, l'équipage me sauta au coup, ça faisait plaisir d'avoir des compagnons si soudés. J'ordonnai à l'équipe de mettre les voiles dès maintenant.
Au bord du navire, parcourant du regard la scintillante cité, je me jurai à moi-même de prendre ma revanche sur celui qui fut mon premier adversaire.

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