Marius Fabius Aelius[Zéphyr]

HRP

Age : 13 ans ½, bientôt 14 ( pour faire simple, je mets 14 )
Comment avez-vous connu AR? Je viens de Bleach Ultimate, où je me nomme Raidan.

RP

Nom : Je descends de la Gent Aelius par mon père, et de la Gent Merculès de ma mère.
Prénom : Marius. Court, simple, facile à retenir et ça sonne bien.
Surnom : Je n’ai rien fait de particulier pour mériter un Surnom… Pour l‘instant…
Age : Disons… 17 ans. Oui, je suis jeune, et alors?
Culture: … Vous êtes aveugle? Ces ailes, ça ne vous dit rien? Non? Dans ce cas là, je vais vous apprendre que je suis un Zéphyr. Zééphyyyr… Compris?
Profession : Je suis un Séducteur professionnel ou "Dandy", si on peut appeler ça un métier. C’est ma passion. Et non, je ne me vends pas! Malotru, va!
Armes : Grâce à une étude des armes les plus classes, j’ai décidé que manier une arme blanche - comme le sabre, ou l'épée -, et apprendre à utiliser un pistolet me donnerait un air sophistiqué.
Vous voulez les voir? Ok… De toute façon, j’allais vous défier après cet entretien.
Ici, voyez, c’est mon épée. Cette lame légèremment bleutée, un peu longue mais pas trop, cette solide garde, ce manche bleu, cette petite pierre noire… Splendide… Je ne lui ai pas encore trouvé de nom définitif, mais ça viendra. Pour l'instant, elle s'appelle Aeif. Vous voyez la lame? Elle a été faite par l'un des meilleurs artisans, et, grâce elle, j’ai gagné quatre duels. Non, je ne suis pas un assassin. Je n'utilise mes armes que pour les duels.
Bref! Là, c’est mon pistolet. Vous voyez cette crosse? Elle est faite dans du noyer de la meilleure qualité, et elle a été gravée, là, comme ça son nom est dessus. Moriartus a été fait par un excellent artisan Védan. Il m’a été très utile ce pistolet, mais pas autant que mon épée. Y’a pas a dire, je préfère tailler dans la chair!

Comment paraissez-vous la première fois qu'on le rencontre ? Je veux dire physiquement, et mentalement.
Bonne question, qui confirme ma théorie qui dit que vous êtes aveugle. J’ai deux yeux d’une couleur indéfinie, tantôt noirs, tantôt bruns, tantôt violets, selon l’angle de la lumière et tout et tout. Mes cheveux sont coupés courts, mais pas trop, coupés vers le bas de la nuque. Ils sont blonds, avec des reflets bruns, et avec une pointe noire. Ils sont légèrement bouclés, mais c’est presque invisible au premier coup d'oeil. J’ai un nez normal, ni retroussé ni aquilin, bref, un nez de base. J’ai un teint légèremment bronzé, ce qui plait aux femmes. Quand à mon visage, selon elles, il donne une impression de confiance en soi, de puissance, de calme et de virilité. Classe, non?
Quand à mon corps en général… J’ai une musculature fine, de quelqu’un de galant, qui agit en douceur et en précision. J’ai une paire d’ailes dans mon dos. Celle-ci sont blanches, ce qui fait un très beau contraste avec mes cheveux. Je porte une toge, qui dévoile mon torse couvert de fins poils noirs - ça les fait craquer! - et c’est tout. J’ai une ceinture en soie, qui se noue à l’avant de ma toge. Elle retient mon épée, qui est rangée dans mon fourreau, et mon pistolet. Étant droitier, ma fidèle lame est à gauche, et mon pistolet à droite.
Comment ça je suis presque à poil? Non mais! J’ai aussi des superbes sandales! Comment ça « ça compte pas »? Pff! Y’a de ces gens dans la vie!
Oui, c’est un aspect trompeur. Je pars au quart de tour, mais je me maîtrise. Je préfère donner une impression de calme, de galanterie et de politesse en toute circonstances. En vérité, je suis galant, mais pas toujours poli - enfin si, mais je m'emporte et c'est pas joli -. Et je cache mon envie de liberté. Ca ne fait pas rever, un homme qui, si il devient le votre, est toujours au loin. Mais ça reste mon reve.
Il m’arrive de lancer, de temps à autre, des petits duels pour une femme ou pour mon honneur. De toute façon, même si je perds - mais je perds avec classe, faut pas croire! - les femmes viennent vers moi. Sauf les Zéphyrs. Avec elles, c’est dur de leur plaire. Elles voient des hommes beaux tout le temps, du coup ça se joue au caractère.
Quoi! Je ne suis pas insensible voyons! J’aime bien faire la cour, mais y’en a une qui me plait… Une Zéphyr, bien entendu! Et non, je ne vais pas vous dire qui c’est! De toute façon, vous ne la connaissez pas!


Racontez moi votre histoire…
Dites donc! Vous ne seriez pas un peu indiscret! Mais je vais vous répondre, mais laissez moi penser avant. Cependant... Je ne vais pas tout vous dire. C'est normal, je ne vous connais pas...

°* *°

La routine. Ma vie n'était qu'une sombre routine. Me lever. Ecouter les leçons de mes tuteurs. Sortir. Rentrer. Manger. Dormir. Et ça recommençais, encore et encore.
Cette routine était la meme depuis que je savais parler et me concentrer.
Une part de mon éducation était concentrée sur les règles. A qui parler et comment. Chaque mauvaise réponse me valait des petites tapes
Je veux sortir. Voyager. Vivre! Profiter de ma vie. Toutes ces règles étriquées, je n'en veux pas. Je n'en veux plus.
Je veux prendre mon envol avec mes ailes. Partir loin. Vivre seul.

Encore une fois, mes parents m'avaient reprochés plusieurs choses. De trainer avec des argonates, de rentrer trop tard. D'avoir un peu bu et fumé. Meme quand je ne faisait rien de tout ça, ils trouvaient des prétextes pour que je reste à la maison.
° Tu risques de compromettre la carrière de ta mère! Me disait mon père, avec un air déçu.
Mais je ne la voyais jamais, ma mère. Elle était toujours au travail, ou en train de travailler. Elle n'avait pas de temps pour moi, et ça me déchirai. Que voulez vous! Alors je faisais des bétises, oui. Mais c'est ma mère qui aurait du prendre cet air déçu. Mon père aurait du me punir. Mais elle n'était pas là, et il faisait ça pour elle. Et il ne voyait rien.
Oui, c'était comme ça depuis toujours. Oui, j'avais grandi avec ce fardeau. N'avais-je pas le droit de me rendre compte de ce que cela impliquait maintenant? N'avais-je pas le droit à une adolescence normale? J'en avais marre, mais il avait raison. Cet argonate avait une mauvaise influence sur moi, mais je n'avais rien d'autre à faire. Devais-je rester là, planté comme un piquet en attendant un sauveur? Ou devais-je me sortir de là tout seul?

°* *°

A présent, j'avais quitté cet imbécile. Il m'avait frappé, oui, mais ce n'était rien. Qu'une éraflure. Et j'avais eu le dessus. J'étais un Zéphyr, et j'étais naturellement doué pour le combat. Je l'avais démonté. Mais j'en m'en sortais avec une ou bosses. Mais une femme m'avais remarqué, attendrie par mes blessures. J'avais joué le jeu, et l'avais rapidement embrassé. Ensuite.... Je l'avais "perdue" dans le marché. Ce petit jeu de séduction m'avais vachement plu, et ce fut sans difficulté que je me trouvais une nouvelle femme.
Elle était une duelliste, et malgré son dur métier avait cédé devant mon charme angélique. Elle m'avais montré des exercices de combat, et ce fut délicieux. Pour la première fois, je fut totalement apaisé, sans aucune pensée parasite. Cette sensation était planante... Le calme...
Je la largai elle aussi, et, plutot content de moi, partis m'acheter un nouveau miroir.
°* *°
Je baissai mes yeux vers le sol. Mon père me toisait de haut, encore une fois. Je les relevai, et les plantai droit dans ses yeux, et déclarai d’un ton sec :
° Pourquoi? Hein? Tant que je ne fais rien avec elle, tout va bien!
Mon père fit un geste de tête triste, lassé par mon manque de calme, de noblesse, bref, ennuyé par mon attitude. Visiblement, il ne me croyait pas capable de résister aux tentations diverses.
° Non! Tu ne devrais même pas tourner autour d’une fille comme elle! Si jamais elle a un enfant, que tu l’as quittée… Elle te forcera à la reconnaître, et ce sera notre chute. Plus aucun privilège, rien. Que le déshonneur. Est-tu prêt à courir ce risque?
Ben voyons… Ainsi, charmer une Argonate était interdit… Alors que la moitié des Zéphyrs jouaient au chat et à la souris avec leurs sentiments, je ne pouvais pas!
Devant mon air indescriptible, mélange de rage, dégoût et envie qui eut rendu tout autre race affreuse, hideuse, mon père prit un air compatissant. Avec un petit discours parental, il mit sa main sur mon épaule. Furieux devant cette provocation, je me dégageais, et partis.
Pour une sorte de mission diplomatique, j’avais été envoyé chez les Argonates. J’en avais profité pour m’amuser, mais Mossieur mon père ne me croyait pas capable, à mon age, de me maîtriser J’avais pourtant mes ailes! Cela faisait un petit bout de temps que je les avait, certes, mais cela voulait dire que j’étais mur! Comme si j’allais me souiller en couchant avec elles!
Toujours en colère, je sortis de la maison, et m’appuyais contre un mur de celle-ci. Je sortis mon mirroir de poche, et arrangeais mes cheveux.
Toute mon apparence - le moindre pli de ma toge, la position de chaque cheveu, mes fines cicatrices, ma cigarette, bien que je ne fume pas - était parfaitement organisé. Mon ‘métier’, mon loisir était de parfaire l’art de la séduction. Quand je ne courtisais pas, on pouvait me trouver dans la salle d’entraînement, où je vidais mon esprit de toutes considérations futiles, où je me retrouvai moi-même… Comme un jardin secret.
Avant, lors de mon adolescence, j'étouffais à cause des règles imposées par mes parents. Par leur haute position dans la société, mais j'avais trouvé mes défouloirs. J'avais des ailes, je pouvais voler... Voyager était toujours l'un de mes reves. Il ne faut pas confondre reves et passe temps. Séduire n'était qu'une occupation. Pas mon avenir.

Alors que je pensais à tout ça, revenant plusieurs fois sur les miens, je me rendis compte que je n’avais jamais mis les pieds dans le Valorium. Je veux dire ; j’ai vécu là bas, mais je n’ai jamais fait un "vrai" tour du quartier…. Tout comme la religion. Je n’avais jamais réfléchi très loin sur les dieux et tout à tout. Navrant. Tout ma vie, j’avais été concentré sur moi, sur mon petit être. Cependant… J’étais le fils d’une sénatrice et d‘un marchand renommé. J’étais riche. J’avais mes raisons pour ne voir que moi. Un voyage. Un voyage me ferait du bien. Partir, prendre mon envol… Et courtiser plus de femmes. Je hochai la tête.
Depuis mon plus jeune age, j’avais aimé les femmes. J’étais hétéro, oui, mais j’ai toujours aimé courtiser les femmes. C’est grâce à elles que j’ai appris à me battre. Que je manie l'épée et le pistolet. Engin fascinant que le pistolet. Mais revenons à notre sujet. Je cultivais à présent l’art de me battre et de séduire. J’avais une petit somme d’argent. Je pouvais devenir indépendant, cultiver mes passions et fructifier mon argent. Revenir triomphant à notre villa dans le Valorium, dans ma ville natale.
Peut-être que mon père avait raison. Je devais peut-être grandir par moi-même. Non. Je devais grandir par moi-même, et plus rien ne me retenai. Je pris une plume, un parchemin et j’écris une lettre que je laissai à mon père. Mais où aller? J’eus une idée. Ma lettre à mon père parlerai d’un prochain départ pour… les Terres Brulées, mais je resterai ici. Je n'ai pas assez d'argent pour me permettre un voyage autour du monde. En envoyant régulièrement des lettres à mes parents, ils ne se feraient pas de soucis, ne partiraient pas à ma recherche. J’écris la lettre, fermais la bouteille d’encre, et me levai, plein d’énergie. Une nouvelle vie commençait pour moi, Marius Fabius, descendant de la Gent Aelius.
°* *°
Je sortis de l'auberge, parfumé et pret à passer une autre journée à... ne rien faire. Avec l'argent que j'avais, je ne pouvais me payer que cette petite auberge. Sa facade était d'un blanc délavé, avec diverses coulées oranges, conséquences des buveries qui avaient lieu là. J'étais vetu d'une chemise et d'un pantalon serré. Au cas où on entrait par effraction dans ma chambre, j'avais mis un gros cadenas devant mon armoire, mon argent était avec moi, et j'avais pris mes armes avec moi.
J'errais dans les rues, quand je sentis qu'on me bousculais, et que l'on essayait de me prendre mon pistolet. Pour la forme, j'attrapais par le col le jeune homme qui m'avais touché aussi brutalement, et le levai devant moi. Je fendis la foule, portant l'homme à bout de bras, et arrivais devant le mur d'une maison quelconque. Je poussais l'insolent contre la batisse, et dit d'une voix forte :
° Est-ce ainsi que l'on traite ses ainés? En essayant de leur voler leurs armes?
° Non m'sieu[/color] Dit le jeune garçon avec un petit air gené. Je plantai mes yeux dans les siens. Il fuit mon regard, et fixa, pendant moins d'une seconde sa main gauche. Suivant son regard, je m'aperçus que celle-ci tenait quelque chose en main.
*M'aurait-il volé? Non... Mais si c'est le cas... Mon pistolet n'était qu'une diversion?*
Avec l'une de mes mains, je tatais ma ceinture... Plus de bourse. Sous l'effet de la colère, mes ailes tremblèrent. Je lui arrachais ma bourse de sa main, quand un poing me cueillit au ventre. Le coup était mou, mais je baissai ma surveillance pendant un instant, et le garçon en profita pour fuir.
Mon sang ne fit qu'un tour, et je me mis à le poursuivre à toute vitesse. Malheureusement pour lui, un Argonaute ne peut courir plus vite qu'un Zéphyr. Et meme si il sautait au-dessus de diverses choses, je pouvais, en un bond, survoler tout cela. Avec un peu d'élan, je pouvais facilement voler au-dessus de son épaule, donc de ce coté là, ses efforts étaient vains. Toujours est-il que la foule se réduit, les rues devinrent des ruelles, et, avant d'avoir dit ouf, j'étais dans un quartier plus louche qu'auparavant, et qui plus est, dans un cul de sac.
Deux gaillards sortirent de l'ombre, morceaux de récup' métalliques en main. Sans hésitation, je pris mon fourreau - pas mon épée, ce n'était que des gamins! - et me dirigeai vers eux. Le premier gars se dirigea vers moi, fit mine de viser mon bras, puis essaya de viser mon aile. J'esquivai son coup, et d'un habile pivot, lui donnai un coup de fourreau dans le ventre. Il se tint le ventre pendant quelques secondes, mais son coéquipier fonça vers moi, et me donnai un coup de truc vers le torse. Je me pris la "batte" de plein fouet, et m'écrasai sur le mur. Mes deux ailes me faisaient mal à présent, ainsi que ma poitrine. Alors que je reprenai mon souffle, ils décochèrent plusieurs coups de pieds dans mes jambes et dans mon ventre. Je gémis, et m'effrondai au sol. Cependant, je tenai toujours mon fourreau en main. Alors que l'on me rouait de coups, je sortis Aeif de son foureau, et me relevai. Trop tard, mes adversaires fuyaient, et j'étais trop mal en point pour les poursuivre. Je sortis un petit pot de ma bourse, et appliquait la pommade contenue dedans sur mes blessures aux ailes. La douleur s'éloigna légeremment. Je scrutais alors les murs, cherchant un lieu sur lequel je pourrais monter. Je vis alors un tonneau vide, et un fil sur lequel pendait du linge. Sans plus hésiter, je montais dessus et sautai. C'est alors que mes ailes prirent le relai, et que je m'élevais vers le ciel. J'arrivais au niveau du linge sale, m'aggripai au fil et me collais contre le rebord de la fenetre qui trainait là. De là, il ne restait plus qu'à sauter pour arriver sur le toit. Une fois dessus, je le parcourus lentement, tout en scrutant les environs. Je vis alors les trois voyous se diriger vers l'arche.
° Je vous aurais bientot... Dis-je à voix basse.
Ce n'était pas la première fois que ça m'arrivais, mais c'était la première fois que je voyais des voleurs aussi jeunes. Cela me fit, une fois rentré à l'auberge, un choc de me dire que j'aurais pu devenir comme eux si j'avais continué. Le gros de ma colère s'estompait pour laisser place à de la pitié, mais l'humiliation restait là, meme si ils ne m'avaient rien volé.
Mon esprit vagabonda, et une sorte de petite voix me soufflais qu'autre part ce serait mieux...
°* *°
Attendez, ne me pressez pas! J'avais des flashbacks, c’est tout! Disons que… J’ai une enfance paisible. Rien de spécial, pas de martyr, rien. Juste une crise d'adolescence, et une envie toujours présente de plus de liberté.
J'ai des qualités et des défauts. Des trucs à apprendre aussi.
Ah! Vous voulez en savoir plus! Eh bien, j’ai quitté ma famille pour vivre par moi-même, ici, dans les quartiers populaires d‘Aphelion, avec les Argonates. Pas mal pour un "dandy", hein?
Humpf! En effet, c’est tout ce que j’ai l’intention de vous dire.

Avez-vous votre propre vaisseau volant?
Je viens de dire que j’avais quitté ma famille donc non. Mais j'en reve la nuit... Devenir pirate n'est pas une option, ni devenir matelot. Je veux juste voyager, moi...
Oui, je pense que je me suis bien débrouillé! Retirez ce que vous venez de dire! Comment osez-vous! Il n’y a plus qu’un moyen pour moi de laver mon honneur. Je vous provoque en duel, monsieur!



Voila voila....
A bientot sur le fofo

Up ^^