Ephraïm Cervantès [Vedan]

o Age : 19 ans.
o Comment avez vous connu AR ? Comme la dernière fois

o Nom : Cervantès
o Prénom : Ephraïm
o Age : 21 ans
o Culture : Vedan
o Profession : Lui même n'hésite pas à se qualifier comme Vendeur de Vices. Son but serait de faire en sorte que chacun puisse faire ressortir ce qu'il a de plus mauvais en lui. Pour cela, il n'hésite pas à passer par la vente de drogues, d'alcool ou encore le jeu et la prostitution. Du moins c'est ce qu'il aimerait car pour le moment il reste plutôt limité. Certains le qualifierait comme Trafiquant, touchant à peu près tout ce qui peut être illégal. Et pour ce qui concerne la surface visible, il est officiellement un joueur excessivement chanceux. Quoique ceci n'est pas tout à fait faux.

o Arme : Akatsuki
Il s'agit certainement du plus grand trésor d'Ephraïm, dont il ne se sépare presque jamais. Ancienne création Raïken, personne ne sait exactement à quel moment elle fut créée, et pour quelles raisons. L'important est qu'elle a voyagé de mains en mains, jusqu'à finir dans celle de l'ancien Nephilim. Son nom vient du fait que la lame prend la couleur de l'aube lorsque ses capacités sont utilisées.

o Comment parait votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?
Ce cher Ephraïm a bien changé. Il fut un temps où il était quelqu'un de totalement fréquentable. Lui dirait qu'il n'avait aucune personnalité, qu'il se fondait dans le moule. Il n'était qu'une Nephilim parmi tant d'autres. Et là se dégage un trait intéressant du caractère du Vedan, qui permet de comprendre plus d'une chose en lui. Il déteste la masse. Il déteste les moutons qui se contentent de vivre de la façon qu'on leur a imposé. Lui tout ce qu'il désire, c'est la liberté. Des limites ? S'il en a, c'est seulement celles qu'il s'impose. Il rejette généralement l'autorité, bien qu'il lui arrive de s'y soumettre si jamais il sent qu'il peut en tirer un quelconque bénéfice. Bien évidemment, cela s'agit souvent du court terme, si bien qu'il n'est jamais resté bien longtemps dans ce genre de situation.

Son apparence exprime aussi ce désir d'anticonformisme. Pour bien le comprendre, il faut se dire qu'il est Vedan. Pourtant, son style vestimentaire ne ressemble en rien à celui d'un Vedan. Peut être se rapproche-t-il plus d'un Raïken. La base est relativement simple. Un ensemble bleu sombre, pouvant aller à la limite du noir, et aux bordures rouges, sombre également. Les manches de la veste sont courtes, tandis que le pantalon descend jusqu'à rentrer dans de hautes chaussures noires. Et par dessus tout ça il porta un kimono blanc. Et encore une fois il ne se contente pas de le mettre normalement. Tout le côté droit de son corps est dégagé. Des fois il dit que c'est car il aime ça, d'autre fois car c'est plus pratique. Au final, il s'agit très certainement d'un mélange des deux, rien de bien étonnant donc.

Mais bien évidemment, l'apparence de quelqu'un ne se résume pas à sa tenue. Et ce qui ressort le plus chez Ephraïm, c'est ses cheveux. Naturellement, il est brun. Mais là est la nuance. Naturellement. Car maintenant il se les teint, leur donnant une couleur allant entre l'argenté sombre et le blanc, ce qui lui procure une allure particulière. Cela fait ressortir ses yeux. Deux yeux sombre, entièrement noirs comme la majorité des Vedan. Deux yeux qui fixent les personnes comme pour les juger, avant de savoir quel ton adopter. Généralement, quelle que soit la solution, cela n'empêche pas un légère pointe d'orgueil d'être présente. Mais lorsqu'il s'agit de faire affaire, cela se révèle bien utile. Car sinon, on risquerait de le prendre pour un pigeon facile à plumer, et les conséquences ne seraient guère appréciables. C'est certainement pour cela aussi qu'il n'a jamais rien fait pour retirer cet orgueil.

De toutes façons, il l'est réellement un peu. Non pas qu'il se considère supérieur à tous, mais simplement par rapport à ceux qui n'ont pas ouverts les yeux comme il dit. Ceux qui ne savent pas se faire plaisir. Mais il se définit comme quelqu'un de généreux prêt à les idées. Tout ce qu'il fait, c'est certes pour son plaisir et pour gagner, bien, sa vie, mais aussi pour libérer le peuple de Syren. Il veut tous, sans exception, se lâchent, montrent ce qu'il y a de plus mauvais en eux et qu'ils arrêtent de le cacher. Il ne faut pas avoir honte de ce qu'on est. Lui est totalement dépravé et il l'assume totalement. Il aimerait juste que tout le monde soit ainsi. Il est peut être loin d'y parvenir, mais il y croit. C'est pour cela qu'il continue ce commerce. Pour cela qu'il est prêt à tout pour se faire connaître et devenir quelqu'un dans ce monde. Ainsi, veut-il réellement faire le bien des autres selon sa vision du mot, c'est à dire grâce au mal, ou ne pense-t-il réellement qu'à lui ? Cela reste un mystère.

o Histoire :
Qui peut témoigner du passé d'Ephraïm Cervantès ? Peu de personnes voyageant actuellement dans Syren. Du moins peu peuvent le faire avec précision, comme le feraient des parents ayant toujours eu l'occasion d'élever leur enfant. Car un certain nombre l'ont malgré tout connu au moins de vue. Par contre, ils auraient certainement du mal à le reconnaître maintenant, aussi bien physiquement que mentalement. Dans la vie de ce jeune Vedan, deux cassures sont intervenues, changeant complétement ce qui aurait dû être son destin. Maintenant, il ne reste plus qu'à voir ce qu'elles sont.

Tout a commencé il y a un peu plus de vingt ans de cela. Rien de bien extraordinaire n'arriva, mais il est bien évidemment obligatoire de passer par la naissance de celui occupant le rôle central de cet histoire. La famille Cervantès venait d'accueillir un deuxième enfant. Cette famille en question n'est pas contre pas très importante dans l'histoire. Il faut simplement savoir que le premier enfant était une fille répondant au nom de Veronica. Le deuxième donc était Ephraïm. A sa naissance, rien ne laisser présager qu'il aurait un destin inhabituel, si on peut dire. Il était un enfant normal, qui grandit de façon normale. Plus d'une personne était persuadé que plus tard il travaillerait dans la boutique de son père, pour finalement la récupérer le moment venu. Ceci n'était pas des plus étonnants dans une famille Vedan. Certains pensent qu'il n'y a que des mécaniciens ou des marchands, même si le second domine. Ce n'est certes pas tout à fait faux, ce qui fait que souvent l'enfant récupère le travail de son père s'il faisait l'un des deux précédemment nommés. Et pour être honnête, cette voie convenait très bien au petit Ephraïm, qui n'avait même pas imaginé une autre de toutes façons de vivre dans l'avenir.

Mais bien évidemment, vous vous doutez que tout cela ne se passera pas comme c'était prévu initialement. Bon, par contre, pour vous rassurer, autant préciser dès maintenant que ce n'est nullement un drame du genre massacre de toutes sa famille ou autre histoire de ce genre qui a changé sa vie. En fait, cela fut en raison d'un simple client venu dans le magasin de son père. Il voulait acheter un peu de viande, tout simplement. Mais il avait quelque chose en lui qui fascina le jeune Ephraïm, alors âgé de six ans. Une fois le client sorti de la boutique, le jeune Vedan le suivi, afin de lui adresser la parole. Tout cela se résuma en une série de question qui lui apprirent bien des choses. Comme le fait que l'homme en question était un Nephilim, et un maître en plus, en quête de quelques recrues pour son monastère. Bon, là il eut aussi le droit à l'explication sur ce qu'était un Nephilim, étant donné qu'il n'avait jamais entendu parler de cela. Maintenant une petite question. Quelle peut être la réaction d'un jeune garçon de six ans qui entend parler de moines combattants subissant un grand entrainement ? Il ne peut qu'être admiratif bien évidemment. Une fois l'idée ancrée dans sa jeune tête, il était difficile de l'en déloger. Si bien que le soir même il en parla à ses parents. Son envie était simple. Devenir à son tour un Nephilim. Sans grande surprise, ils s'y opposèrent vivement. Le jeune Vedan n'était pas fait pour devenir un combattant, mais un marchand. Il n'avait nul autre voie possible.

Le soir même, âgé de six ans à peine, il fugua. Pas pour aller bien loin bien évidemment. Simplement pour voir cet homme qui était si fascinant à ses yeux. Le voir, et le convaincre de l'emmener avec lui. Au début ce dernier fut réticent. Il n'aimait guère le fait de prendre avec lui un enfant qui avait quitté sa maison sans l'accord de ses parents. Cela pouvait compliquer les choses, surtout qu'il leurs avait parlé de son envie. Pourtant, ça s'est se montrer convaincant un gamin, ça je vous l'assure. Au bout de longues négociations ponctuées de cris, le moine accepta à une condition. Laisser un mot aux parents afin de les prévenir, ce qu'il fit. Les Vedan cherchèrent certainement à récupérer leur enfant, mais vu que l'emplacement exact des monastères n'était pas connu de tous et que rares étaient ceux autorisés à y entrer, cela ne donna aucune suite.

Maintenant pouvait débuter l'histoire d'Ephraïm Cervantès, du moins aux yeux de cet enfant qui était persuadé que sa vie serait pleine de miracle. La première désillusion fut qu'il se rendit compte qu'être présent en ce lieux ne voulait pas dire qu'il était directement accepté pour entrer dans les rangs des Nephilim. Il fallait passer un test d'aptitude. Enfin, c'était ainsi qu'ils l'appelaient. Pourtant les enfants n'eurent pas grand chose à faire. Quelqu'un s'approcha d'eux, leur mit une drôle de peinture sur le visage, tous ayant le même motif, puis un Nephilim venait apposer sa main sur leur tête. Les explications, ils ne les eurent que plus tard. En fait, il s'agissait tout simplement de jauger le mana qu'ils avaient en eux, où quelque chose du genre. Car si le corps était facilement façonable, le mana l'était plus difficilement selon eux et donc ils refusaient ceux qui étaient trop faibles à leur goût. Selon les commentaires de celui qui l'avait emmené dans ce monastère, le Vedan était passé de justesse. Mais le résultat était là malgré tout. Il allait pouvoir devenir un Nephilim.

Vint ensuite la longue période de l'entraînement. Onze ans à faire en sorte qu'à l'issue de chaque jour on se soit renforcé. Ils n'avaient presque jamais de repos et ils étaient toujours en quête de plus de perfection dans leur domaine. Et cela ne concernait pas que les plus jeunes, étant donné que même ceux qui étaient déjà réellement des Nephilim, et qui étaient revenus de leur voyage, s'entraînaient avec eux. Et Ephraïm passait un maximum de temps avec eux. Car il aimait certes cette vie, mais il enviait leur connaissance du monde extérieur. Lui, tout ce qu'il en savait c'était ce qu'on lui avait enseigné. Mais il voulait se rendre compte par lui-même. Il savait que cela finirait par arriver. Il n'avait tout simplement aucun doute à ce sujet. Mais là se révélait l'un des défauts que ses maîtres lui avaient longtemps reproché. Il était impatient. Par exemple, dès son arrivée il avait voulu maîtriser tout ce qui était possible de savoir. Et si cette fois de savoir immédiat prêtait à rire lorsqu'il avait six ans, cela changea rapidement. La soif de pouvoir n'entrait pas dans la philosophie Nephilim et ils firent tout pour la supprimer. Chose qui avait parfaitement réussi selon les apparences.

L'arme qu'il s'était affilié était le Boken. Une arme venue des Raïken selon ce qu'on lui avait dit. Une épée entièrement en bois, qui était dangereuse à la base. Et grâce à l'enseignement de son ordre il la transformait en une arme véritablement mortelle. Et lorsqu'il atteint l'âge de dix sept ans il était réellement un expert dans ce domaine, même s'il n'était pas le meilleur du monastère. Si bien qu'il fut considéré prêt pour subir le voyage initiatique qui était dans leur tradition. Il l'attendait depuis si longtemps. Enfin il allait pouvoir découvrir autre chose du monde de Syren que le quartier où il était né et le monastère où il avait grandit. Et au début, il ne fut pas déçu. Tout était si grand et si magnifique. Il était persuadé que les souvenirs d'enfants qu'il avait étaient embellis par la perception naïve des choses qu'il avait forcément à l'époque. Mais il n'en était rien. Pendant longtemps il se contenta d'errer sans réel but, se contentant de respecter la raison de ce voyage, c'est à dire combattre autant de personne que possible, mais aussi d'observer.

Et ce voyage constitue justement la deuxième cassure dans la vie d'Ephraïm. Avec la beauté de Syren, il connu également ce qui était pire. La misère par exemple. Tous les habitants n'étaient pas riches et heureux. Cela ne lui plut guère, bien évidemment, mais il n'était pas idiot. En tant que combattant itinérant, il ne pouvait pas faire grand chose. Il passait donc son chemin, s'attardant plus sur autre chose. Les vices de ce monde. Il fit la connaissance du jeu, de l'alcool, du plaisir charnel. Tout ce que plusieurs personnes considéraient comme étant le pire chez l'Homme. Et le Vedan y plongea des deux pieds. Il ne tenta même pas de se débattre.

Tout commença par un homme qui l'interpela dans la rue. Celui-ci lui proposait un quelconque produit afin de renforcer ses capacités physiques, et ce en échange d'un peu d'argent. Il accepta, bien évidemment. Et sans grande surprise l'effet n'était pas réellement celui attendant. Ce qu'il avait acheté était de la drogue et pour la première fois il en prit, et ce juste avant un combat. Ce fut certainement l'un des affrontements les plus comiques de sa vie. Il fit n'importe quoi, ce qui ne l'empêcha pas d'aller jusqu'à la victoire vu le faible niveau de son opposant. Mais des spectateurs avaient vu cela et s'étaient bien marrés. Si bien qu'ils voulurent remercier la cause de ce divertissement et lui offrit à boire. Il fut donc rapidement drogué et soûlé, et ce car il était trop innocent pour se rendre compte de cela. Et pour finir, une femme s'approcha de lui, afin de proposer un peu de divertissement pour la nuit. D'un seul coup il fit la connaissance de la drogue, de l'alcool et autres plaisirs.

Et rien de tout cela ne lui déplut. Lorsqu'il reprit réellement ses esprits, il tenta de se rappeler de la ces événements et à aucun moment il n'eut l'impression d'avoir été malheureux. Et pour vérifier cela il réitéra l'expérience. Et très vite il devint accroc, mais prit également conscience d'à quel point la population de Syren dépendait de tout cela. Le Nephilim était quelque peu reparti et les gênes marchands en lui refirent surface. Il y avait quelque chose à exploiter. Il était certains de pouvoir réussir dans ce domaine. Il n'avait maintenant plus aucune envie de retourner au monastère. A la place il se fit des connaissances et débuta un petit business.

Cinq ans après sa sortie dans le monde extérieur, il y était toujours, alors qu'il devait normalement rentrer au bout de trois. Son commerce avait fortement prospéré. Sans être la grosse pointure dans ce milieu, il s'était fait connaître, avait une clientèle et savait quand il fallait se retirer. Il avait même pu investir dans un petit navire céleste, afin d'étendre son activité au delà des Baronnies, ou du moins s'enfuir lorsque cela devait réellement trop dangereux. Le mieux dans tout ça était que son entraînement de Nephilim était toujours utile. Des fois, et même souvent, les négociations ne suffisaient et il fallait recourir à des moyens un peu plus brutaux. Pour résumer, il avait donc une vie relativement tranquille. Mais cette fois de pouvoir qui l'avait habité était de retour. Maintenant, il en voulait toujours plus. Il voulait avoir la main mise sur tous les domaines des trafics possibles, et ce dans tout Syren.


o Votre personnage possède t-il son propre vaisseau ? Oui, c'est à peu près obligatoire dans son activité, afin de ne pas dépendre d'un autre.