Comment parait votre personnage la première fois qu'on le rencontre ? Grand maigre, voilà le plus flagrant niveau global. Je porte un pantalon bizarre, des gants (voir plus loin), un long manteau blanc. C'est une ceinture à boucle qui tient mon forc, si tu tiens à tout savoir. Si l'on avance dans le particulier, j'ai les cheveux bruns foncés, des yeux d'une teinte obscure, et pas de signe distinctif. Du moins que je souhaite montrer. Car le long de mes deux bras s'étendent de multiples marques tribales, signifiant à mon entourage mon appartenance à une religion à part. Ce n'est pas que j'ai honte, mais dans un soucis de cacher cette particularité aux autres, je porte de longs gants qui remontent jusqu'à mes aisselles. Sur mon bras gauiche, les tatouages ne sont d'ailleurs pas recouvert entièrement, et plusieurs branches sont visible pour qui y prêt attention. Histoire de conclure sur ces particularités ostentatoires, mon torse présente deux éléments distincts. Je porte une croix de ma croyance, fait main et peu épaisse, en métal dur, autour du coup. Sur les pectoral gauche, il y a un dernier tatouage, quasiment superposé à mon palpitant (à plusieurs centimètres près, mais ne chipotons pas). C'est la première marque du culte de Smertrios, et je l'exhibe sans complexe. Car il n'est pas rare de voir certains jeunes en porter, parce que ça fait "cool". Du coup je passe pour le boutonneux de base, mais au moins je suis tranquille. (Ah et pour finir, je suis fort de partout, j'ai des biceps de la taille de tes cuisses, mon torse est découpé par les muscles et je suis assez carré). J'admettrais néanmoins faire un peu frêle face à un vrai Valkor, mais le dernier qui m'en a fait la remarque mange les pissenlits par la racine.
Ce qui m'amène à ma psychologie. Je suis plutôt du genre souriant, surtout lorsqu'il s'agit de trancher les membres de mes adversaires. Envers d'éventuels amis, je suis fidèle et l'on peut compter sur moi. Je n'aime pas les gros cons, mais je ne suis pas seul, et j'ai pris l'habitude de les détruire. Je n'ai pour attache que ma lame et la magie que j'utilise pour me battre. Sinon, le côté pratique de ma religion est que principalement, je suis en adoration devant un Dieu qui a pour but de détruire l'ennemi des Hommes. Et comme pour moi l'ennemi de l'homme c'est l'homme même, j'ai toujours un prétexte pour frapper quelqu'un. Je vais toujours au bout des choses, et termine tout le temps les travaux commencés. Je ne suis ni bête ni intelligent, un peu comme tout le monde. Bien que ça me fasse chier d'ailleurs, je n'aime pas ressembler aux autres. Bah fallait t'y attendre, avec tout ça je suis devenu arrogant et sur de moi, limite narcissique par moment, orgueilleux.Mon humeur est souvent calme mais passe à assassine lors d'un combat. On me dit moine, mais après tout j'ai choisi ce qualificatif par défaut, je touche un peu tout dans les divers milieux, sans jamais y exceller.
Histoire: L'histoire de ma tout jeune vie et ce qu'il y a de plus étrange, le stéréotype pur et simple de la vie d'un gamin qui perd tout dés son plus jeune âge et qui est obligé de se construire un avenir, seul face à l'adversité.
Car il y a toujours un commencement, au plus loin que je m'en souvienne ma vie débute dans les parties génitales de mon pater', alors qu'il s'adonnait à son plaisir sexuel journalier, avec une partenaire qui sera appelé à devenir sa femme, dans les mois à venir, mais aussi la mère de son enfant dans les mêmes eaux. Donc hein, pour faire logique, zéro précaution, la graine mise et paf, le gamin à la sortie. J'ai jamais vraiment su si j'avais été désiré ou si cela n'était du qu'au caractère "lapin" -je n'irais pas plus loin, la qualification parle d'elle même- de mon géniteur et de l'absence manifeste de bon sens dans son esprit vide de beau gosse athlétique. Du reste, quand j'ai émergé dans la salle d'accouchement, ouvrant les yeux pour découvrir mon monde d'accueil, et encore trop naïf pour comprendre que j'aurais mieux fait de rester au chaud, je fus chaleureusement accueilli par ma famille. De ce qu'on m'a dit vers mes cinq/six ans, j'étais célébré comme le divine enfant, surement rapport à une religion quelconque emprisonnant les esprits de ces fidèles moutonniers. Mais n'allons pas plus loin, je risquerais de m'égarer.
Car je n'ai jamais pu faire comme les autres, et que ma vie tenait à se faire remarquer par son détachement à la banalité des autres, je n'ai pas passé mes plus jeunes années à étudier le "comment se battre?", ou "comment paraître moins con que ce que l'on est en soi même?". Pas de ça, non non non, une éducation pure et dure par les grands parents lorsque je rentrais en fin de journée. Ces derniers avaient reçu dans leur enfance une bonne éducation, et me la transmettait donc chaque soir que l'on avait. Le reste de la journée, je travaillais avec mon père et ma mère, alternant la matinée avec l'un et l'après midi avec l'autre. Le programme de ces activités diurnes était simple donc: avec ma mère, j'apprenais à maîtriser la magie, et m'exerçait sous sa surveillance. L'après midi, j'aidais mon père dans la ferme que nous habitions. J'héritais des mêmes tâches que lui, mais ne m'en plaignait pas. Car à côté de ça nous vivions bien, et nous étions assez apprécié par le voisinage indirect. J'ai répété ce schéma pendant presque sept ans, jusqu'à ce que le monde ne me montre son vrai visage.
Car en fait, nous posions un unique problème, malgré tous les services que nous rendions aux autres. Depuis plusieurs générations, nous étions passé à un monothéisme, avec pour Dieu Smertrios. Chaque soir, sur les coups de vingt heures, nous partions rejoindre un petit groupe d'apôtres et partions prier la bienveillance de notre Dieu. Mais un jour tout ne se passa pas comme prévu. En pleine séance, alors qu'un druide désigné psalmodiait devant tous, plusieurs bouteilles enflammées brisèrent les fenêtres de l'enceinte religieuse. Saisi par mes parents, nous sortions précipitamment. A peine étions nous sorti de ce bâtiment qu'il explosa sous un déluge meurtrier de flamme, emportant tous les prêcheurs qui y étaient restés, dont mes grands parents. N'ayant aucun temps pour le deuil, nous nous précipitâmes jusqu'à la ferme, afin de pouvoir se défendre face à nos poursuivants. Une fois arrivée dans la maison principale, et alors que ma mère me cacha dans une trappe, me conjurant de ne pas bouger jusqu'à ce qu'ils viennent me chercher, mon père saisit son arme: le Requiem, longue et large lame, sur laquelle est inscrit un symbole de notre croyance. Dès que la porte de ma cachette fut refermé, je me contentais d'écouter sans ne plus dire mot. Des cris résonnèrent, ceux de la haine, du désespoir, de la rage, de la douleur. Déchiré entre la peur et l'envie de me battre, je décidais de fermer les yeux et de me recroqueviller pour tenter de chasser cet ignoble vacarme.
Je crois que je finis par m'endormir, car se sont quelques faibles rayons lumineux, filtrant à travers les lattes en bois de ma cachette, qui me réveillèrent. Ouvrant timidement la porte, je regardais si personne ne se trouvait dans la maison. Je ne vis que le cadavre d'un bandit, accroché au porte manteau par le crâne, et s'étant vidé de son sang sur le sol. On peut dire qu'il s'était fait séché celui là. Passant devant, tout de même inquiet, je déboulais calmement dans la cours. Une dizaine de corps sans vie jonchés le sol, mais je ne voyais aucun signe de mes parents. Faisant le tour de la propriété, je suivais le chemin de sang laissé par mes parents. Je découvrais plusieurs hommes, mort de manière toute différente et très originale. Jusqu'à tomber sur un adulte assis, me faisant dos, et tenant quelque chose dans ses bras. Rectification, dans son bras, car celui qui tenait son arme était un peu plus loin. Je compris rapidement que c'était mon père, et qu'il pleurait la mort de ma mère. Il ne me fallut pas plus de temps pour saisir la gravité de la situation: cette nuit avait été sanglante, et nous étions les deux seuls survivants.
Les années passèrent dans un vagabondage constant. Mon père, qui ne gardait comme blessure que la perte de son bras, se remit à courir les jeunes femmes, tandis que je perfectionnais ma technique de combat. Nos liens s'amenuisèrent au fil du temps, car je lui reprochais tout le temps de ne pas pleurer sa femme. Il n'avait pour seul réponse que de dire qu'il fallait que j'aille de l'avant. Je sais aujourd'hui qu'il a raison sur ce point, et qu'il ne faut pas s'attarder sur un évènement passé. J'ai perdu sa trace à l'aube de mes seize ans. Il partit un soir pour aller dans les bordels de la ville et ne revins pas. Je ne pris même pas la peine de mener mon enquête, préférant croire qu'il avait pris la fuite avec une donzelle en détresse et m'avait laissé pour seul souvenir son Requiem. Ce qui tout compte fait m'allait parfaitement, même si j'aurais voulu dire merci et au revoir à cet abruti.
J'étudiais jusqu'à mes dix huit ans la maîtrise plus poussée de la magie que ma mère m'avait légué, et m'enfonça un peu plus encore dans la croyance. Smertrios devint ma seule raison de vivre, et je décidais de lui dédier corps et âmes en marquant mon enveloppe épidermique de signe tribaux, manifestant mon dévouement éternel pour cet Être Transcendant. J'effectuais tous les travaux qui me tombaient sous la main afin de survivre, ce qui me permit de me faire un peu connaître et de continuer mon entraînement. Je suis maintenant de retour dans les Terres Valkors, car il est presque l'anniversaire du début de ma vie, et que dix huits ans cela se fête en famille, après tout.
Votre personnage possède t-il son propre vaisseau ? Non, je ne trouvais plus celui que je voulais en magasin: