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Tout commença un soir de l’an 175 du calendrier Argonate. Vers le milieu de la nuit, une femme crie dans un village Raïken, sa maison est la seule du village à être encore éclairée, il y a des curieux aux fenêtres. Cette femme en sueur, allongée sur son lit se tenant le ventre se nomme Angela (prononcé « Anguéla »), à côté d’elle se tiens son époux, Ryoji. Angela semble souffrir le martyr quand, au bout de deux longues heures un autre cri se fait entendre dans la chambre. C’est un bébé qui vient de pousser ses premiers cris en ce monde.
- « C’est une fille » s’écria le médecin du village en tendant l’enfant née vers les bras accueillants de sa mère.
De nouveau souriante, la mère pris l’enfant dans ses bras, cette enfant semblait magnifique aux yeux de ses parents. Elle avait déjà quelques cheveux noirs sur le sommet de son crâne, et des yeux d’un marron profond. Après quelques minutes d’abrutissement devant le miracle de la naissance, la mère pris la parole.
- « Appelons-la Klaudia… »
Le père accepta d’un signe de tête.
Quelques années passèrent dans ce qui semblait être une vie paisible. Mais c’était sans compter les combats contre les Terkals. En guerre depuis bien longtemps, Raïken et Terkals se mènent une guerre sans merci sans aucun espoir de paix apparent.
De ce triste fait, les enfants Raïken sont formés au combat depuis leur plus jeune âge. Klaudia ne fit pas exception. C’est ainsi qu’elle apprit au fil des années à manier le sabre et le naginata.
Mais comme dans toutes les guerres, celle contre les Terkals apporte son lot de blessés et de morts. Et c’est lors d’une de ces batailles que Ryoji, le père de Klaudia, perdit la vie, laissant sa femme et sa fille derrière lui. Klaudia, en tant que jeune fille parfois impulsive ne put s’empêcher de pleurer des jours la mort de son père alors qu’Angela, sa mère, en femme forte se retint de verser la moindre larme. Ce n’était pas la première famille et de loin la dernière à perdre un proche. La philosophie leur empêchant de se plaindre, personne ne le faisait.
Klaudia ne sortit de sa tristesse à force d’entraînements au maniement du naginata. Atteindre la perfection, tel était sa pensée. Klaudia avait alors 10 ans.
Elle vécut le reste de sa vie d’adolescente en respectant la philosophie Raïken : perfection et honneur étant les deux choses les plus importantes. Jusqu’au jour où…
- « Qui êtes-vous monsieur, vous ne semblez pas appartenir à notre peuple… »
Klaudia venait de croiser la route d’un vieil homme de passage dans leur village. Ce village Raïken se méfiait des étrangers, de peur qu’ils ne viennent pervertir leurs jeunes avec des croyances matérialistes. Klaudia se tenait donc là, en face de cet étrange individu, vêtu d’un pantalon sale et déchiré ainsi qu’une chemise qui n’était pas dans un meilleur état.
- « *Kof kof* … jeune fille, je ne suis qu’un modeste vieillard de passage. J’ai longuement voyagé sur l’océan céleste à la recherche de ses secrets, mais je me fais bien vieux… »
Il était vrai que le vieil homme semblait fatigué, en regardant plus attentivement, on pouvait voir de nombreuses cicatrises se cachant parmi les rides.
Le vieil homme s’avança vers Klaudia qui resta stoïque, mais prête à se défendre au cas où. Mais ce ne fut pas le cas, l’homme alla juste s’asseoir à l’ombre d’un arbre et sortit une gourde, qui s’avéra être vide.
Klaudia s’avança vers le vieillard et lui pris la gourde de ses mains sèches et abimées.
- « Je vais vous chercher de l’eau. Ne bougez pas »
Elle revint quelques minutes plus tard avec de l’eau et aussi de la nourriture. Le vieil homme semblait être content d’avoir quelque chose à boire et à manger.
- « Je vous remercie beaucoup jeune fille. Tenez… »
Le vieil homme lui mis un livre, ou plutôt ce qui ressemblait à une sorte de cahier dans les mains.
- « Je ne peux accepter monsieur… » mais elle n’eu guère le temps de dire plus.
L’étrange monsieur commença à tousser et à cracher du sang, mais le temps que Klaudia alerte le médecin il était déjà trop tard. Le vieil homme venait de décéder. D’après le médecin, il devait être malade depuis un certain temps déjà. Le vieil homme fut enterré n on loin du cimetière du village, avec une tombe sans nom.
Curieuse de savoir qui était ce vieil homme, Klaudia ouvra le cahier que ce dernier lui avait remit avant de mourir. Ce cahier semblait être un journal de bord, et c’est lisant les récits du vieillard inconnu que Klaudia eu l’envie de partir explorer Syren et de découvrir d’autres cultures.
Quelques années plus tard, Klaudia décida de partir pour de bon. Aussi profita-t-elle qu’un navire marchand accoste non loin de leur village pour embarquer à bord en échange d’argent. Les marchands acceptèrent de l’emmener jusqu’à leur prochaine destination : l’empire solaris. Et c'est ainsi que Klaudia arriva à l'arche céleste.
Votre personnage possède t-il son propre vaisseau ? Non, elle ne possède aucun vaisseau