Midgard: Premier Chapitre

Je me suis réveillé, le vaisseau venait d'acoster. Je crois que c'est cela qui m'a réveillé, ou c'est simplement le matelot qui s'est mis à frapper deux casserolles l'une contre l'autre. Mais quel manque de classe! Je n'osai tout de même pas lui faire remarqué vu sa stature assez imposante.Je débarquai donc de mon hamac. Le sommeil que j'avais pris pendant la traversée m'avait fait du bien. Finalement, les traversées en navire n'étaient pas si pénible que ce que j'avais lu dans les textes des explorateurs que mon tuteur m'avait fait lire.Enfin, je m'habillai à la hâte, car je savais ce qui m'attendais sur le pont. Je verrais enfin de mes propres yeux ce à quoi ressemble l'Archipel Midgard, plus précisement, la mer des brumes. J'étais impatient de découvrir cette nouvelle culture. Selon ce que j'avais lu, le peuple Valkor, c'était le peuple qui habitait ces contrées nordiques, était un peuple de brutes guerrières, semblable à des barbares. Je me demandais comment je serais perçus en ces terres. Étant non pas faible, mais plutôt petit et raffiné, je me demandais s'il ne me prendrait pas pour un moins que rien. Enfin, j'étais là pour étudier ces terres et le peuple qui les habite, s'ils voulaient mal se comporter, c'était leur problème. Je pris donc mon petit sac de jute, contenant mes effets personnels, ainsi que mon arc et Andùril et Narsil, et partit à la découverte de ces terres, qui comme je l'avais lu, se révèlèrent enneigés et peu accueillante aux premiers abords...

Midgard, Premier Chapitre, Récits De Voyage, Tome Un

Spoiler:

Il faisait froid, mais bien sûr, les Valkors étaient habitués à ce climat hostile pour l’être humain. Malheureusement, pas moi, j’avais lus de nombreux textes parlant de la température nordiques de l’archipel Midgard, mais rien ne pouvait me préparer à cela. Moi qui avait été choyé et toujours au chaud, je ne pouvais comprendre comment des gens pouvaient acceptés de vivre dans ces conditions. Mais bon, eux, ils se couvraient avec de la fourrure. Mais moi, je n’étais habillé que de mon apparat de voyageur. Je décidai donc de me trouver un endroit où coucher, il devait bien y avoir une bonne âme sur cette terre, qui voudrait me donner le gîte et le couvert. Le lendemain, je repartirais vers la capitale de l’archipel, Ragnarok. Selon les écrits de Jörmungand, un capitaine de navire Valkor dont j’ai lus les écrits, Ragnarok serait une immense cité, dominée par une forteresse et une armée des plus puissantes, elle serait comparable à Aphelion. Sans le savoir, la culture et la beauté de mon peuple, bien entendue. Enfin, trêves de tergiversation, je devais trouver un endroit pour m’héberger en attendant de partir pour Ragnarok. Heureusement pour moi, le capitaine du navire qui m’a emmené jusqu’ici m’avait donné une carte des environs. Bien qu’elle soit jaunie par le temps et qu’elle soit probablement plus âgée que moi, je considérais ce présent comme un grand honneur. Je m’imaginais le nombre de capitaine de navire ou d’expéditions ayant posé leurs mains sur cette carte. Je m’achèterais peut-être un navire lorsque je serais riche… mais bon, si je voulais devenir un écrivain connus, je devais commencer par ne pas mourir d’hypothermie dans ces contrées peu enclines au voyageur qui ne bougent pas. Car, évidemment plus je marchais, plus je me réchauffais, moins j’avais de chances de mourir congelé ici. Je continuai donc à marcher, jusqu’à ce que je ne puisse plus avancer, j’en avais assez, mais je devais continuer. C’était ça la vie d’écrivain et d’explorateur, je devais affronter la nature pour pouvoir raconter ce que j’avais vécue. Mais bon, ce qui me convainquit vraiment de continuer à marcher fut surtout que je remarquai que mes doigts commençaient à adopter une couleur bleuâtre peu invitante.je jetai un coup d’œil à ma carte, vérifiant que j’étais toujours dans la bonne direction, et effectivement, je me dirigeais donc vers la cité de Ragnarok. J’espérais seulement qu’il y avait des traversiers entre les îles, sinon, je ne savais pas comment je ferais pour traverser la mer…Je rangeai donc ma carte sur cette pensée peu invitante, et repartit, combattant une fois de plus l’envie d’arrêter. Mais c’était trop bête de mourir ainsi. Imaginer la honte dont mes parents seraient accablés, leur fils, doué et intelligent, ayant les capacités pour devenir un futur sénateur, retrouvé mort dans la neige, après à peine une demie journée de marche dans les territoires Valkor. Non, décidemment je ne pouvais pas mourir d’une aussi bête façon. Je continuai donc de marcher, et de marcher, essayant de me retrouver dans cette tempête qui commençait à se lever! Merde, pas une tempête! Je pris mes jambes à mon cou, espérant semer cette tempête naissante. Mais l’on ne sème pas le vent, l’on sème encore moins la tempête. Plus je courais, plus je sentais mes jambes s’affaiblir. Mes cuisses étaient en feu, je dû m’arrêter de courir, pour me rendre compte que je me trouvais toujours au milieu de la tempête, et que j’avais tout point de repère quand à ma position. Il semblait bien que ma première expédition en territoire Valkor, en fait, ma première expédition à vie, serait un échec monumental, et que personne ne lirait un jour mes écrits. Je m’affaissai, dépiter, je relevai la tête et vit au loin une silhouette…Une silhouette!!! Je me relevai, mais je déchantai vite, que ferais si ce qui s’en venait vers moi n’était pas amical? Avec tout ce vent, je serais incapable de décocher la moindre flèche! Nerveux, je préférai ne pas bouger, au risque de prendre froid. Imitant certains animaux, je feintais la mort. Mais la silhouette continuait d’approcher. Je distinguai finalement la silhouette d’un humain. Mais un humain aux proportions immenses. Il devait mesurer deux mètres, et sa stature se composait principalement d’une masse imposante, voire impressionnante, de muscle. Je me demandai quelques instants qu’est-ce que cet homme pouvait bien manger pour être un tel monstre. Mais bon, je ne le sentis pas très enclin aux discutions, simplement en voyant la façon dont il tenait sa grande hache. Et je me doutais qu’il ne devait pas être très intelligent, simplement de la façon dont il m’ordonna de me rendre,

''Toi mourir, moi tuer''

Évidemment, il ne sembla pas comprendre un traître mot de ma réponse, qui semblait un brin trop poussée pour lui,

''Veux tu dire que je vais mourir parce que tu vas me tuer? Parce si c’est le cas, tu devrais me dire plutôt : Tu vas mourir car je vais te tuer!''

Bien que ce ne soit pas très élaboré, cela lui suffit pour qu’il se mette en colère, et qu’il m’attaque à l’aide de son arme, qui semblait être de facture moyenne. Je me doutais qu’il ne devait pas être un grand dirigeant Valkor, voire un sans-abri, du moins, je l’espérais, car si tous les valkors ressemblaient à ce gros tas de muscles sans cervelle, je n’étais pas au bout de mes peines. Enfin, je devais me concentrer sur le combat qui se profilait à l’horizon. J’évitai tout d’abord son coup de hache, et fit un bon en arrière, et dégaina mon arc. Je lui tirai une flèche qui alla se perdre dans la neige, emportée par les vents qui se faisaient très puissants. Sans hésiter, je ne refis pas la même erreur, j’accrochai mon arc dans mon dos, et dégaina cette fois Andúril et Narsil. Bien que mes chances de réussites étaient faibles, je jouai le tout pour le tout, et lorsqu’il leva bien haut dans les airs son énorme hache dans l’intention évidente de me l’abattre sur le crâne, je glissai sur le sol glacé entre ses deux jambes. Une fois dans son dos, je profitai du fait qu’il réagissait assez lentement pour lui sauter sur le dos, à l’instar d’un homme escaladant une montagne enneigée, je lui plantai mes deux amis dans le dos, avec la volonté de me rendre jusqu’à sa tête pour lui la couper. Mais mon gros adversaire n’était pas si idiot et se mit à remuer frénétiquement pour que je lâche prises, et ce qui devais arriver arriva, je tombai laissant mes deux couteau plantés profondément dans son dos. Ne me décourageant pas, je profitai du fait qu’il essayait sans succès de les enlever pour prendre une flèche de mon carquois et la décocher directement dans un des ses yeux. Coup de chance, ou habileté, je ne sais point, mais le résultat, fut qu’elle atteint sa cible et le blessa. Fier de ce coup, je continuai mon bel enchaînement en profitant du fait qu’il s’était accroupi pour ôter la flèche de sa tête, pour récupérer Andúril et Narsil, et lui couper ainsi la tête. Épuisé, je ne pris même pas le temps, de m’enfuir du lieu du combat, je trouvai plutôt une couverture de fourrure dans les effets personnels du barbares, et m’en servit pour me réchauffer et dormir un peu...

Midgard, Premier Chapitre, Récits De Voyage, Tome Un

Je m'étais donc réveillé ce matin là, je me sentais bien et reposé. Seul hic, l'odeur qui flottait dans l'air n'était pas très agréables à sentir.Je me retournai et identifiai la source de cette puanteur abominable, le gros barbare que j'avais tué la veille était étendu à quelques pas de moi. Je me levai, et comtemplai les alentours, pas grand choses à l'horizon sinon de la neige. J'étais content de voir que la couverture du Valkor m'avait tenue au chaud, et qu'aucun de mes membres n'était ankylosé. Le soleil était haut dans le ciel, et ses rayons chauds se réflétaient sur la neige, me laissant admiré la beauté du paysage.Je pris le soin de graver cette image bien profondément dans ma tête, avant de me mettre en route vers ma destination finale, Ragnarok, qui serait la première grande ville que j'aurais visité durant mon périple.Je me mis donc à la marche, mais cette fois, je prenais le temps de profiter du moment présent, l'air froid qui emplissait mes poumons et ce sentiment de libertée qui m'habitait...C'était magique, indescriptible, je sentais que je pouvais conquéir le monde, un sentiment d'euphorie qui dépassait tous ce que j'avais vécu auparavant.Je marchais donc cette fois ci dans la bonne humeur, le calme avait succédé à la tempête, et après avoir terrassé ce colosse, je sentais que je pouvais parvenir à mes fins...

Midgard, Premier Chapitre, Récits De Voyage, Tome Un

Spoiler:

Tout allait pour le mieux, je marchais en direction de Ragnarok, et je sentais que j'allais bientôt parvenir à la cité.Je sais que j'ai écrit que pendant la tempête de neige, j'avais perdu mon orientation et que je ne savais plus où aller. Mais j'avais attendu que le soleil soit à son zényth, et c'est ainsi que j'avais retrouvé les points cardinaux. Car bien entendue, lorsque l'astre lumineux éclaire notre monde de sa plus haute position, il se trouve au sud. J'avais donc regardé ma carte, et avais suivi la route qu'elle m'indiquait. Sans être comparable à celle de ma cité natale, la température s'était relativement adoucie et je pouvais maintenant me reposer sans avoir peur de devenir aussi froid qu'un bloc de glace.Pour tous vous dire, je reprenais confiance, et bien que la veille je croyais que j'allais mourir en ces plaines glacées, aujourd'hui je marchais fièrement. Le fait que j'avais terassé ce collosse devait y être pour beaucoup, et honêtement, lorsque j'y repenses maintenant, je me dis que ce fut sourtout un coup de chance, plus que par mes habiletés guerrières. Si j'avais affronté un adversaire un tant soi peu plus intelligent à cette époque, je me serais fait trucider, et sans lui porter un seul coup ou l'atteindre une seule fois à l'aide de mes flèches.Je continuais donc toujours de marcher sous le soleil qui rendait cette marche plus agréable, quand j'aperçus soudain...

Sur ma gauche, à quelques dizaines de mètres de moi, un étrange animal essayait de chasser un grand cervidé. Étrangement, je n'avais jamais lus de textes racontant la présence de ce curieux animal en terres Valkors. Je reconnus par contre la proie. Cet animal se nommait Servus, et agissait sensiblement comme les cerfs que l'on connait à Aphelion.Je le reconnus pour en avoir vu des esquisse dans des livres d'explorateur. Quand au prédateur, il ressemblait essentiellement à un félin à la fourure blanche comme la neige, qui se tenait sur ses deux pattes.Trouvant le spectacle amusant, je restai sur place pendant un instant, admirant cette nature sauvage. Mais je me rendis bien compte, au bout d'un instant, que le félin ne venait pas à bout de sa proie, et se contentait de lui infligé quelques blessures. Trouvant cruel le fait que le cerf allait mourir lentement et en agonisant, je pris mon arc, encochai une flèche, concentrai mon mana, et relâcha la corde.Mon trait alla se ficher directement dans la tête immobile du cervidé, abrégant ainsi ses souffrances. Aussitôt, le félin regarda aux alentours, et m'aperçut, lentement, il se dirigea vers moi...

Me regardant d'un air hostile, celui-ci m'adressa la parole, stupéfait, je restai bouche-bée, et l'écoutai parler,

''Comment osez-vous tuez ma proie? Vous croyez peut-être que Abramir ne suis pas assez fort pour la tuer moi-même! Vous allez me payer cet affront!''

J'essayai de m'expliquer, rien à y faire, l'animal ne voulait pas comprendre. Je fus donc obligé de prendre une autre flèche, si je ne voulais pas qu'il me saute à la gorge. Car le fait que je pouvais l'attaquer comme j'avais attaquer le pauvre Servus refroidit ses ardeurs. Il resta tout de même tout griffe dehors, prêt à me déchirer la chair dès que je baisserais mon arme.

* Dommage, j'aurais bien voulus en apprendre plus sur sa race, mais bon, il semble qu'il soit plus sûr de demander des informations à un habitants du coin que d'aller directement leur poser des questions.*

Au bout d'un moment, je décidai d'en finir avec ce gros matou. Je bandai donc mon arc, et lui décocha une flèche qui se logea directement dans sa patte droite, lui arrachant un cri de souffrance. Sans attendre, je bandai encore une fois mon arc, et décochai un autre trait concentré de mana . Celui-ci partit se loger dans le torse de mon adversaire, et cette fois, je crus que c'était la bonne. Le gros chat manqua de s'afaisser sur le sol, mais se ressaisit, et dans un ultime effort, se servit du bâton qui était attaché dans son dos pour m'attaquer. J'évitai le coup et dégainai Narsil, pour lui couper la tête d'un geste brusque, le décapitant ainsi. La tête de mon adversaire bestial roula dans la neige, traçant un sillon de sang...

Ce soir là, je débitai le félin, gardant sa fourure pour la revendre, en espérant qu'elle avait une quelconque valeur.J'établis un petit campement, allumant un feu avec le bâton de mon adversaire décédé, et mangeant le Servus que j'avais tué précédemment, je m'endormi ensuite, en croyant que le lendemain je pourrais atteindre Ragnarok. Il me semblait que je le méritais, après avoir triomphé d'un collosse et d'un félin bipède agressif, ce ne serait pas de trop d'atteindre enfin mon objectif...

Midgard, Premier Chapitre, Récits De Voyage, Tome Un

Les premières lueur du soleil me réveillèrent, j'avais eus le sommeil léger cette nuit là, me faisant réveillé par les hurlements de ce qui me sembla être des loups.Je n'avais donc pas bien dormi et avait l'air morose. Heureusement que je voyageais seul, car mon compagnon m'aurait alors trouvé désagréable.Je remballai mes choses dans mon sac de jute, prenant soin de me mettre la fourure du félin que j'avais tué la veille sur les épaules, car je sentais que la journée s'annonçait pour être froide.Je remarquai que le feu que j'avais allumé avant de m'endormir s'était éteint, et malheureusement, un de mes doigts avait bleuis. J'espérait tout de même que ce serait bénin et que les médecins de Ragnaroks sauraient comment me soigner cette petite engelure. Je repartit donc à l'aventure, prêt à découvrir encore plus ces terres hostiles et magnifiques à la fois. Je fus récompensé du fait que je me levai tôt, par le magnifiques levé de soleil que je pus admirer d'une petite colline. Cela reste un des moments les plus beaux que je vécut en terres nordiques. Si vous avez la chance de vous rendre sur le continent Valkor, vous devez voir cela. C'était tout simplement magnifique...

Après avoir admiré ce phénomène tout simplement sublime, je me remis à la marche. Si je ne rencontrais pas d'embûche, j'espérait pouvoir dormir dans un lit ce soir...

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Alors que je marchais toujours en direction de la cité, je sentais l'excitation me gagner à chaque fois que je faisais un pas de plus, car à chaque fois, je m'approchais davantage de la majestueuse Ragnarok.Je repensais toujours à ce que j'avais lus dans les livres, et cela ne faisais qu'accroître mon envie de pouvoir marcher à l'intérieur des fortifications de la capitale de l'Archipel Midgard.J'espérais tout de même ne pas avoir à combattre une autre fois, trois combat en trois journée, je sentais que ce serait trop. Comme ce serait bête que de mourir après avoir traversé tant d'épreuve, et être arrivé si près du but. Enfin, qui vivra verra, comme le dit le dicton. Je dois cependant être honnête, cela faisait plusieurs dizaines de lieues que je marchais, et ce en peu de temps. Mes jambes n'étant pas habituées à cette sorte de traitement, bien que je fus en une assez bonne condition physique, et elles criaient au martyre. Refusant de faire un pas de plus, pour ne pas endurer ce calvaire, je dus me résigner à utiliser mes ailes. J'éprouvais cependant une certaine réticence, du haut des airs, une quelconque créature aurait tôt fait de me repérer. Je décidai tout de même de les utiliser, la température le permettait, et je ne voulais pas infliger de douleur supplémentaire à mes jambes.Je retirai donc le haut de ma tenue, utilisa Andúril pour percer deux trous pour mes ailes, et la remis. Mes ailes se déployèrent dans un grand geste gracieux, elles étaient aussi blanche que la neige qui était délicatement posée sur la plaine.Je m'envolai donc en survolant cette étendue désertique qui avait fort en commun avec une toundra. Je pouvais apercevoir au loin Ragnarok, la cité que je voulais atteindre depuis trois jours.Mais bon, je n'étais pas sortis d'affaires, il y avait un dernier obstacle que le destin avait mit sur ma route, pour voir si j'étais bel et bien prêt à entrer dans la forteresse.Effectivement, je n'étais pas tiré d'affaires...

Sortant de mes rêveries, je regardai aux alentours, j'avais entendus une voix d'homme. J'en étais certains. Soudain, j'aperçus une sorte de gros barbare, qui me criait de descendre me battre. Il était tout de même moins imposant que le colosse que j'avais terrassé à ma première journée sur ces terres froides et désertiques. Je fit donc mine de descendre, mais je dégainai mon arc et lui décocha une flèche. Mon trait partit se ficher directement entre ses deux yeux, le tuant sur le coup. Je commençais à me dire que j'étais vraiment douer au tir à l'arc. Je perdis donc de l'altitude, pour aller vers le cadavre encore chaud du barbare. Je le fouillai, et ne trouvai rien de bien utile. Et c'est alors que je déployai mes ailes une seconde fois pour m'envoler que j'entendis un craquement derrière moi. Il y avait un deuxième barbare! Réalisant qu'il était trop près de moi pour utiliser mon arc, je dégainai mes deux lames, et me braqua, prêt à engager le combat.Heureusement pour moi, il n'était pas très habile au combat, le temps de quelques feintes et je le désarmai, le mettant ainsi à ma merci. Il lutta tout de même jusqu'à la fin, sans technique et sans intelligence, comme un barbare, en compensant son manque de finesse par la force brute.Moi qui croyait que le combat serait plus facile une fois que mon adversaire serait désarmé, il me repoussa viollement, et profita du fait que j'allai m'applatir dans la neige pour récupérer son arme.À chaque fois que je feintais, il mordait, mais je ne réussissait jamais à lui porter le coup de grâce. Au bout de plusieurs minutes de combat intense, à bloquer ses assauts pour ensuite feinter et répliquer, je réussi finalement à lui enlevé la vie, en lui plantant Narsil dans l'épaule droite, ce qui eut pour effet qu'il lâcha sona rme, avant de lui embrocher la tête avec Andúril. Je déguerpit ensuite comme un voleur. Je ne prit même pas le temps de le fouiller. De peur que ses copains viennent à ma rencontre, je déployai mes ailes, et m'envolai vers mon objectif, Ragnarok.J'y arrivai finalement, entrant dans la cité, et la contemplant, dans son infinie beautée...C'était exactement comme je l'avais lu...

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