Je hais le froid.

Je regarde le givre qui gagne la coque de l'Aquilon. Foutu pays. Quand il fait froid, il n'y as qu'une chose de vraie: un bon feu. Or, un bon feu, dans un navire, ça craint. Vraiment. Oh, ça ne veut pas dire que je me les caille, bien sûr. Je suis tout de même encore capable de penser. D'une part, la coque de l'Aquilon est partiellement isotherme – un miracle que je demande encore à élucider, au même titre que bien d'autre pour l'Aquilon. Je repense notamment à la figure de proue, le plus grand mystère du vaisseau. Elle n'est pas en or, même si elle en à la couleur. D'un éclat plus mat, elle semblait luire lorsque je suis passé débloquer un cordage givré tout à l'heure. Et, plus étonnant encore, le givre n'as pas de prise sur elle. C'est stupéfiant. J'avais bien sur déjà constatée qu'elle était perpétuellement tiède, mais je croyais qu'elle se contentait juste d'emmagasiner la chaleur. Ici, ça fait un bout de temps que de la chaleur, elle n'as plus l'occasion d'en emmagasiner. Incroyable. Ca titille mon esprit scientifique, je vous laisse y penser. Ce qui me laisse venir plein d'autre possibilité, monstrueuse à l'esprit. Lors de mes travaux, je n'ai jamais essayé de l'entailler plus de quelques centimètre, ce qui n'a rien révélé. Je devrais pousser plus loin, mais pas aujourd'hui. J'ai trop de boulot. J'ai travaillé durant tout la partie, disons tempérée de mon voyage sur les notes de Swhan et leurs applications. Pour moi, elle n'on plus de secret. Samuel els avait déjà compulsé, mais bien entendu, quand on est scientifique, on ne voit quasiment que ce qui touche à sa matière de prédilection. Ici, pour moi, le Peashpeh. Et, indirectement, le rôle des inscriptions dans le stockage de l'énergie. Le principal défaut de l'Aquilon, c'est sa monstrueuse consommation en artefact. Si je pouvais rentabiliser le déplacement d'énergie, je pense que cela pourrait la réduire grandement. Et de manière plus simple, l'installation des canon à énergie ambaromagnétique n'en serait que simplifiée. Utiliser de l'artefact pour projeter une boule de métal est vraiment pour moi al plus grande découverte de Gauss… S'il faut concéder une découverte à un argonate. Bref. J'ai extrait toute les données, compulsé, testé, et pour en arriver au résultat devant moi: un petit cristal, de la taille de mon pouce, ciselé par magie. Contenant autant d'énergie ou presque qu'un cristal de la taille d'un ballon de football. Le plus étonnant est que, lors du processus, de l'énergie à été non pas consommée, mais dégagée. Ce qui me paraît impossible. L'énergie ne vient pas de nulle part. Rien ne se perd, ni ne se crée, tout se transforme. C'est valable partout, tout le temps. Ce dégagement inexpliqué d'énergie sera quelque chose dont on va reparler longtemps, je l'affirme…

Spoiler:

Je sors un instant prendre l'air sur le pont. L'air, glacé, je dois avouer. Une couche de givre recouvre tout une partie du pont. La navigation dans de telle condition devrais être prohibée, quelle que soit les raisons… En plus, on se les gèle carrément ici. Soyons honnête. Bref. J'entends un mugissement dans l'air derrière moi. Brr. Qui sais quelles sales bêtes sont tapies sur ces foutus glaciers qui dérivent… Je devrais me hâter de regagner la cabine, peut-être pas "bien au chaud", mais au moins moins au froid qu'ici. Loin de mes contrées natales où j'ai vécu presque toute ma vie, ce froid me gèle l'esprit. Il faut vraiment que j'investisse dans un système de chauffage pour l'Aquilon. C'est ça, où y reste la prochaine fois que je viens dans le coin. De plus, je suis sûr que le bon fonctionnement des appareils de mesure est affecté par ces températures polaires. Non, mais franchement, comme la vie à pu se développer ici? Il faut croire qu'on s'accroche vraiment partout où on peut. Bref. J'entends un bruit sourd plus en avant, sur la coque. Hum, mon cœur me le déconseille, mais je ferais mieux d'aller voir. Je n'ai aucune, mais vraiment aucune envie de rester bloqué comme un con sur un iceberg. J'avance de quelque pas, et découvre une étrange sorte de lion, à la fourrure blanche. Pour moi, inconnue au bataillon. Mais il faut accorder à mon crédit que ce n'est pas moi, le biotechnologiste de Babel, na! Bref. Ce truc, manifestement doté d'intelligence, tien un arc entre ses pattes griffues. Manifestement pas pacifique non plus. Il me décoche une flèche avant que j'ai eu le temps de décocher un mot. Et ça, c'est un sacré exploit. Je rétorque, rapidement, par une petite boule de feu. L'espace d'un instant, un souffle chaud me parcours agréablement. Mais pour laisser immédiatement place de nouveau au froid glaciaire, et pour s'écraser sans faire de dommage à côté de notre pote le lion albinos. Encore que, je me doute que cette mutation doit être étendue à toute son espèce, pas seulement à lui. Où, alors, je n'ai vraiment pas de chance. Bref. La couche de glace qui recouvre le pont fond légèrement, mais se re-solidifie immédiatement. Eh bien, le point positif, je vais pouvoir contribuer au réchauffement climatique sans pour autant brûler mon vaisseau. On ne va pas tergiverser trop longtemps… J'avance, il décoche une flèche. J'esquive (habilement), mais glisse sur le gel et manque de me casser la gueule. La flèche se plante dans ma cuisse et la perfore. Fuck. Saloperie de froid. Comment se battre correctement dans de telles conditions? Je continue d'avancer, il continue de tirer. Et en plus, il tire bien, le bâtard. Une flèche vient se figer dans mon armure de cuir bouilli. Ca doit faire mal, mais je suis comme anesthésié. Gla, gla, gla. Bon, il est temps de riposter, parce que là, ça commence à sacrément bien faire. Non mais. Je lance une boule de feu bleue qui, non content de le brûler méchamment – encore que, sa fourrure roussie, ça fait un joli effet de style – le vide de son énergie. Ouais, c'est méchant, mais je suis méchant. D'ailleurs, ce truc aussi. Bon! Je vais continuer dans cette lignée. Je lui lance une nouvelle boule de feu, qui l'envoie encore voler. Voilà, il devrait avoir son compte. Je vais retourner au plus vite me réchauffer et virer ces flèches de ma chair. Alors que je suis sur le seuil de la porte, une nouvelle flèche m'atteint, cette fois-ci en pleine poitrine. Celle-ci, je la sens passer. J'hésite un instant à retourner le finir, où à rentrer. Je prends conscience de la futilité de se combat: dès que le navire sera de nouveau en route, il y a fort à parier que notre ami indésirable va disparaître. De plus, la chaleur s'échappe par la porte ouverte. Je rentre et verrouille derrière moi, avant de me rapprocher de la source de chaleur la plus proche. J'extrais les trois flèches, et soigne sans trop de mal les plaies ouverte. Finalement, je deviens moi aussi pas trop mauvais pour soigner les plaies… Bref. Vivement que je sois au Royaume Valkor…

Je ressors de nouveau, voir les dégâts qu'a pu causer le lion des neiges précédemment affronté. L'air ne c'est pas réchauffé, bien au contraire. Chaque fois que je sors, j'ai l'impression qu'il fait plus froid. Mon esprit scientifique me dis juste que ça doit être l'habitacle de l'Aquilon qui chauffe, et non l'air extérieur qui refroidit, mais il n'empêche. Je dois avouer que mes vêtements ne sont peut-être pas les plus adaptés à ces climats. Même si j'ai troqué mon éternelle chemise avec un surcot sans manche contre une armure de cuir bouilli, celle-ci ne me réchauffe guère plus. A la limite m'évite-t-elle la morsure directe du froid contre ma peau, mais c'est tout. Bref. Je fais rapidement le tour. Des traces de griffes sur la coque, rien de bien grave. Hum, l'idéal serait d'inventer une armure chauffante. Ca serait assez révolutionnaire, mais vu l'énergie que ça réclame de produire de la chaleur… Ce n'est pas pour sitôt. Enfin, à la limite, si je développe de manière concrète ma technologique de stockage expansif de mana via inscriptions sur cristal, peut-être y arriverais-je… Mais c'est encore bien loin de mes possibilités actuelles. Dans tout les cas, il me faut persévérer. Plus j'avance dans mes recherches, plus j'ai l'impression de m'éloigner de mes confères. Je n'ai guère eu le temps de revoir Sam en dehors de l'exploration du temple du savoir et l'Assemblée Générale de Babel. Tien, cela me fait penser qu'il faudra que je fasse de toute urgence les tatouages babéliens aux nouveau membres. Et pourquoi pas, au passage, éprouver leur force au combat? Après tout, je l'avais bien fait pour Raizen, qui est désormais Fraccion. Si ça se passe ainsi pour les autres, alors pourquoi pas… Et, également, pourquoi ne pas commencer le projet d'installation de la défense du complexe babélien avec Kuja? Voilà qui pourraient être fort intéressant… Mais je dois avant tout faire un détour par l'île des cerisiers. Voir le nouveau maître de guilde de Per Nebulas. Ameth mort, toutes mes négociations avec lui tombent à l'eau. Il va falloir recommencer avec leur nouveau maître de guilde, Kaïtos. D'ailleurs, lui accorder une revanche semble de bonne guerre. Après tout, la première fois, il avait été passablement pathétique, peut-être s'est-il amélioré sans commune mesure. Dans tout les cas, lui accorder une revanche ne peut être que positif…

Spoiler:

Comme dans un souffle, un Nephilim tombe à côté de moi. Surprise! Je ne sais pas trop d'où il sort. A voir son accoutrement, c'est incontestablement un Karnak. Bon, j'ai déjà eu affaire une fois où deux à des Nephilim. C'est chiant, mais ça brûle assez bien, finalement. Voilà qui peut me faire un bon combustible. Et qui peut me réchauffer. Non! C'est quoi, cette idée à la con? Je m'ébroue, histoire de me ressaisir. C'est dans ces moments que je regrette la cocaïne Argonate. Vraiment. Bref. Il sort un cimeterre et commence à marcher vers moi. Non, mais c'est impossible, il n'a pas pu décemment rester caché tout ce temps. Surtout dans le froid, moi je me serais suicidé depuis longtemps. Je fais un nouveau tour d'horizon, n'omettant ni le haut, ni le bas. Non, c'est confirmé: il n'y a aucun navire aux alentours. Donc il sort bien d'un coin caché. Eh bien, depuis le temps qu'il attend, pas étonnant qu'il soit agressif. Je le serais aussi. Je crois même que j'aurais défoncé la porte depuis longtemps. Bref. Dans tout les cas, on va le réchauffer… A coup de boule de feu. Je serais sadique, je trouverais probablement ça très drôle. Ne l'étant pas – ou si peu… – j'avoue que ça ne me fait ni chaud, ni froid (ho ho ho, petit jeux de mot…). Bref. Evitons les jeux de mots macabre, ça n'améliore pas le teint. J'avance vers lui et, d'un magnifique mouvement du bras, lui lance une boule de feu. Qui le touche en plein torse. Solide, la brave bête. Il ne bronche même pas. On va réitérer ce petit exploit. Ces boules de feu que je lance sont fulgurantes, c'est le principe. Intéressant, n'est-ce pas? C'est un nouveau type d'attaque, développée de manière à ce que l'ennemi n'ait pas le temps de réagir. C'est fourbe, comme procédé, j'en ai conscience, mais bon… Ce n'est pas avec de la gentillesse qu'on gagne des batailles. Ce qui tombe bien, vu que je ne suis pas particulièrement gentil. Bon, on ne va pas épiloguer là-dessus non plus pendant trop longtemps. Je me ressaisis, et frappe de nouveau. Une autre boule de feu véloce et fourbe. Elle le touche, le blessant grièvement au niveau de l'estomac. Mon instinct me dis que ce type ne av pas tenir très longtemps face à mon déluge de feu. Ce qui n'est pas une raison pour lui donner du répit. Ce doit lui faire bizarre à lui, Karnak, de se battre contre un mage – enfin, de se faire exploser contre un mage, parce que là, ça fait quand même un peu bizarre de parler de combat. Oui, c'est triste, comme conclusion, mais bon. Je recule légèrement, histoire de ne pas être à portée de son long cimeterre. Il porte un coup qui, je dois l'avouer, est puissant… Mais qui tombe dans le vide. Pas de bol pour lui. Moi, mes attaques ne vont pas tomber dans le vide – tout du moins je l'espère. Au taquet, je lui balance un blast. Il l'esquive, mais manque de peu de se casse la gueule. Bon, d'accord, il sait gigoter. Alors, faisons-le danser! Je lance deux nouvelles mini-boules de feu, en direction de ces jambes. Un pas sur el côté, il esquive l'une; d'un autre, il esquive la seconde. Bon, ce gigoteur ne va pas non plus me gonfler trop longtemps, j'espère. Non, franchement, je ne peux pas supporter les gens qui esquivent – probablement parce que, me direz-vous, cela me renvoie à ma propre image vu que j'esquive tout le temps, donc me renvoie à ma propre lâchetés, donc en somme me met face à face avec une partie d moi-même que j'essaye désespérément de nier, car elle ne me convient pas. Ceci dit, uen analyse freudienne me semble plus que déplacée ici, et j'envoie dans la tête de mon adversaire un nouveau blast, qui lui arrache d'ailleurs un bout de bras; Bon, ça, c'est clair: il ne risque plus de m'embêter avec ces gros coups de cimeterre. Ces coups ne pourront être que forcément plus léger, et donc moins redoutables. Non, je sais, ce raisonnement à l'air tiré par les cheveux, mais il marche. Pour de vrai. Bref. Il est temps de finir ce gars, je n'ai pas trop envie que ce combat s'éternise trop. Je concentre mon énergie et opte pour une gigantesque hache d'énergie tranchante qui sépare le bras qui tien le cimeterre du reste du corps de notre ami Karnak. Ceux-ci sont réputés pour leur endurance, mais là, il faudrait être sacrément endurant pour supporter ça. Il se rapproche malgré tout de moi, un bras en moins, une jambe incapable de le soutenir, et un trou dans le bide. Hum, très juste, les Karnak sont décidément endurant. C'est incontestable devant ce spectacle. Cependant, l'issue du combat reste un peu déterminée: il n'a toujours pas réussi à me toucher… Et ne va certainement pas le faire avec un bras en moins. Encore que, plein de courage, il avance comme une brave bête dans ma direction. Il est d'ailleurs presque collé à moi. Il tente bien d'agiter son bras pour me frapper… Sa discipline est exemplaire. Mais vaine. Ce n'est pas comme ça qu'il va me toucher. Je cherche à le faire exploser, mais il est trop près, c'est un fait. Si je le grille, je me grille aussi. Donc, on va éviter. N'est-ce pas? Bref. Je tente de nouveau, toujours sans succès. S'il pouvait s'éloigner légèrement, que je lui accorde un mort rapide plutôt que cette boucherie, ça m'arrangerais. Je ne sais pas trop ce qu'il espère encore, à ce stade-là du combat. Bref. Je recule, il avance. Je recule, il avance encore. Je recule, il se casse la gueule, sa jambe fracassée incapable de le soutenir. Je tente une nouvelle attaque, mais même ainsi, il reste trop près de moi. Pas top, pas top, pas top. J'essaye une nouvelle fois, sans plus de succès. Bon, il va se décider à crever! Ok, si c'est ce qu'il veut, on va passer à l'Abrirse. Ca ne va pas être très joli, mais bon, quand il faut employer les grands moyens… Il s'avance de nouveau, je synthétise des lames de lumières qui le transpercent de part en part. Pas de bol, mec. Il doit souffrir assez horriblement. Ce n'est pas moi qui l'ai voulu, hein. Je voulais en finir rapidement… Je synthétise de nouveau mes lames tranchantes et lacérantes dans son corps. Cette fois-ci, c'en est fini. Je regarde le cadavre avec dégout. La vitesse aura tôt fait de lui créer une sépulture dans le ciel infini, et le givre de nettoyer ses traces de sang…

Et voilà, rebelote. Les voiles prises dans le givre, impossible de naviguer. Encore une fois, la navigation de l'Aquilon est stoppée. Il faut vraiment, vraiment que j'installe un système antigivre sur ce vaisseau. Tien, je pourrais en profiter pour le tester sur le vaisseau de Jake. Etant lui-même Valkor, on peut supposer avec raison qu'il retourne de temps à autre dans son pays. Auquel cas un système pareil lui serait d'une utilité gigantesque. Bref. De toute manière, c'est un baroudeur, il y a fort à parier que des systèmes pour résister aux intempéries seront fort adaptées. Bref. Je m'extirpe de la cabine de pilotage dans le but d'aller dégivrer les voiles, à coup de boule de feu. Dans un premier temps, cette technique m'a paru fort hasardeuse. Puis, j'ai réfléchis en homme de sciences: avant que la voile ne prenne feu, il fallait non seulement que le givre disparaisse, mais en plus que l'eau s'évapore. Autant dire que je pouvais balancer des boules de feu pendant un petit moment… Bref. J'entrouvre l'écoutille, me glisse dans l'interstice, et la referme derrière moi. La moindre parcelle de chaleur doit être économisée… Bref. Alors que je parcours le pont en claquant des dents, j'entends un appel provenant de ma droite. Un autre navire se trouve là, un solide gaillard en appui sur la rambarde.

-Hey, du bateau! Besoin d'aide? Je vous ai vu vous arrêter… Vous savez, ces régions ne sont guère hospitalières. Vous venez des Baronnies? Vous n'avez pas l'air d'être un marchand… Bref, un coup de mains?

-Je vous avoue que ce ne serait pas de tout refus… Je crois que ma voile est gelée, si vous pouviez m'aider à la débloquer…

Je garde méfiance, mais lâche un large sourire histoire de le mettre en confiance. Même en terre Valkor, on n'est jamais à l'abri des pirates. Reste à savoir si c'est l'un d'entre eux – ou non…

Ah! La saloperie de lion bipède de tout à l'heure est de retour! Le Valkor qui m'a proposé de me secourir échange quelque onomatopée avec lui dans un langage qui semble être un invraisemblable enchevêtrement de cri et de son sans apparente signification. Encore que, je suppose qu'ils se comprennent, sans quoi ils ne diraient rien. Bref. Le Valkor me lance un regard désolé, et décampe avec son navire. Ah, ben merci. Quel bâtard. En même temps, je le comprends. Moi, je suis de passage, si je tu cet espèce de lion des neige, je disparais dans la nature. Alors que lui, qui doit être du coin, s'il doit se taper des représailles pendant des mois et des mois, pas étonnant qu'il décampe en voyant un de ces trucs. Bref. Au moins, le problème de la voile est résolu: ça devait probablement être ce truc qui la bloquait. Bref. Je crois que je n'ai pas le choix, je vais devoir tuer cette chose. Bref. On ne va pas traînasser, il fait froid. J'avance dans sa direction et lui décolle deux boules de feu supra-rapide dans la tête. Son poil commence à roussir. Sale bête, va. C'est elle qui cherche la baston, soyons honnête. C'est de la légitime défense. On ne va donc pas s'embêter. Couché, le toutou. Hum, ça n'a pas l'air de lui plaire. Il rétorque avec une flèche, qui se plante sans me faire trop de mal dans ma cuisse. Je réplique rapidement par un nouveau blast qui déchire sa cuisse. Il tente de se replier, un pas en arrière. Bien tenté, mais ce n'est pas le genre de chose qui va prendre avec moi. J'avance, tentant d'esquiver ces flèches. Mon esquive échoue lamentablement, et je me prends une seconde flèche dans le cul. Enfin, façon de parler, vous vous en doutez… Bref. Je ne vais pas laisser ça impuni. J'avance de nouveau. Il tire une flèche, mais vu la taille de son arc, je suis largement trop près pour me laisser prendre par de telle choses. Dans tu cul, jolie petite chose blanche et bientôt noire. Je crée une large boule de feu dans ma main, lui souris, et lui arrache la tête par le feu. Au sens littéral du terme. Tandis qu'une odeur de graisse et de chair brûlée sa répand dans l'air, je vérifie la voile: rien. C'étais bien notre ami sans tête qui la bloquais. Bon, il est temps de rester au chaud…