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 [Raïken] Yagura

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2 participants
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Heishi Kanzen


Heishi Kanzen


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MessageSujet: [Raïken] Yagura   [Raïken] Yagura EmptyMar 1 Déc - 5:11

— HRP —

Âge : Le même à quelques mois près.

Comment avez-vous connu AR ? 118 ! 218 !

— RP —


Nom : N'en a pas, n'étant pas issu de la noblesse.

Prénom : Yagura. On peut dire sans se tromper que la canaille porte bien son nom, puisque cela signifie « tourelle défensive ». Il s'est néanmoins lui-même attribué le surnom de Mugen, signifiant « Infinité » en raison de son endurance d'exception. En parallèle, ses frères d'armes le baptisèrent le « mur révolutionnaire » pour cette même résistance et son inflexible acharnement à braver toutes les règlementations n'étant pas à sa convenance – ce qui en fait un joli paquet. En plus de ces surnoms adaptés, on lui connait d'autres appelations plus communes, comme « crapule », « parasite », ou encore « reviens ici tout de suite avec mon pognon espèce de sale petit enfoiré ».

Âge : 29 ans.

Culture : Raïken pur jus.

Profession : Artificier.

Arme : L'objet utilisé le plus souvent par notre vagabond dans ses combats n'est autre qu'un sabre façonné dans la plus pure tradition de son patrimoine, et arborant donc une forme on ne peut plus classique. À savoir toutefois que l'habit ne fait pas le moine, et que nombre d'hommes tueraient pour s'emparer du précieux fruit de son larcin. C'est en effet le butin d'un vol que cet instrument prestigieux que l'on connait sous le nom d'Amaterasu. Si son apparence ne le démarque en rien d'un autre exemplaire, ses performances sont bien plus à craindre que celle d'un sabre lambda. Pour ne pas risquer de se voir mis aux arrêts en se promenant avec un trésor de son peuple d'origine, Yagura s'est servi de ses compétences de forgeron pour en changer le manche et la garde, conférant ainsi un aspect plus miséreux à son ensemble tant que la pureté de son tranchant n'est pas à découvert. On dit qu'il ferait l'objet d'une malédiction quelconque, ce qui explique sa dissimulation jusqu'à ce qu'il soit emporté par un révolutionnaire trop curieux lors de fouilles illicites. Nul ne sait si ce mythe est vrai, mais tant est-il que cela met en valeur l'adage disant que qui se ressemble s'assemble.

Quand son ennemi est trop éloigné que pour même cet instrument reconnu pour son inestimable valeur et au centre de bien des rumeurs ne puisse le toucher, tout l'intérêt de sa profession entre en ligne de compte. Le reste de son équipement est donc fait de feux d'artifices sous forme sphérique, enrubannés dans un amalgame de feuilles de papier dont seule la mèche émerge, selon la méthode rudimentaire et bien connue de tout un chacun pour qui s'y intéresse. Si l'usage initial de ces fournitures n'est que purement festif, le divertissement devient tout autre quand l'on en augmente la puissance pour en faire des projectiles explosifs d'une grande aide en combat longue distance. Sans parler du festival de couleurs acidulés auquel cela donne lieu à chaque nouvelle déflagration ! Les manipuler quotidiennement en fait un moyen de défense redoutable, sans pour autant être onéreux et dont la fabrication de masse n'est aucunement un problème, étant donné le prix négligeable des matériaux demandés.

Comment parait votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Soyons honnête : à première vue, le bretteur a tout pour passer pour un clochard. Tenue sobre, usée et rapiécée aussi discrètement que faire se peut, barbe naissante de quelques jours, manières de rustre, chevelure indomptable... Tout ce qui permet de douter de ce statut de sans-abris, c'est le fourreau transporté sur son dos quand celui-ci n'est pas dissimulé. Quand ce n'est pas le cas, le voir armé du seul ballotin rassemblant ses quelques effets personnels ne fait que renforcer les préjugés à son égard et tend à le faire voir d'une bien mauvaise façon. En soi, ce n'est pas un problème, au contraire. C'est même un mode de rémunération tout à fait stable, puisque cette allure défraichie incite les gens à jeter des pièces à ses pieds pour le sortir de sa misère. Ce n'est toutefois pas un souci d'actualité, son petit commerce étant généralement assez prospère de par sa rareté. On aura beau dire tout ce qu'on voudra sur l'honneur des siens, cela ne les empêche pas d'apprécier les réjouissances, et quoi de plus indiqué que quelques animations colorées de bon goût pour ne donner qu'un meilleur effet alors que la fête bat son plein ? Sans parler de la facilité d'achat accrue par son statut de vendeur itinérant, son adoration de la mobilité et de la liberté l'empêchant de se fixer à une boutique ou même une échoppe de rue pour écouler sa marchandise. Ce qui ne l'empêche pas de faire du chiffre d'affaire dans le dos de ceux dont il attise la pitié, faisant enfler d'autant plus son portefeuille avec ces gains bien malhonnêtement acquis. Sans parler de ses nombreux pillages intempestifs... Ce qui finit de le détacher de ses pairs originels pour signifier la pleine mesure de son éloignement et son souhait de ne plus rien avoir à faire avec leur société et ses représentants tant que faire se peut. Le moins qu'on puisse dire est que scrupules, remords et la suite du répertoire approprié ne font pas partie de son vocabulaire, ou en tout cas pas en tant que sentiments personnels. C'est sans doute ce qui le rend si marginal parmi ses concitoyens, et fait son originalité aussi bien en général que lorsque sonne l'heure de se battre.

Son style inimitable en fait un adversaire excentrique mais diablement efficace, son déploiement mettant au grand jour une force insoupçonnée. Son art du combat est exceptionnellement développé, poussé vers les nues par son utilisation courante quand le terme « soldat » avait encore un sens à ses yeux. Imprévisible de pied en cap, cet énergumène n'en est que plus difficile à affronter. Ses mouvements peu académiques et sa maîtrise ouvrant des portes faites d'audace dans l'entièreté du champ de ses possibilités une fois immergé dans le feu de l'action, faire mordre la poussière à cet étrange bretteur n'en est que plus ardu, d'où sa collection de surnoms. Son comportement ne suit toutefois pas le même respectable cheminement. Ne mâchant pas ses mots, il n'est pas rare de le voir user de ruse et de provocation pour en venir aux mains, un terrain sur lequel il se sentira forcément plus à l'aise que sur tout autre. À noter que malgré les apparences, le Raïken reste un individu d'une grande ruse n'hésitant pas à s'en servir quand l'occasion s'en présente, quelles que soient les circonstances. Son absence de principe s'y conjuguant, il se peut que cette qualité donne lieu à des contextes rocambolesques à de multiples occasions par sa seule intervention. Malin comme un singe, comme le veut la formule consacrée. Mais il n'est pas question d'intellect, car on peut aussi y apparenter son physique par bien des points. Notamment ses membres longs et fins et son agilité. Ce n'est pas l'épaisseur des muscles qui importe, mais comment l'on s'en sert, et il l'a compris depuis fort longtemps alors qu'il cherchait à parfaire son maniement de l'épée. Ce fut la clé de la réussite.

Sa musculature est donc bien formée sans être saillante, ce qui correspond bien mieux à notre homme que le corps sculptural possédé par certains guerriers ne misant que sur cette masse conséquente pour écraser leurs adversaires. Ceux-là n'ont aucune chance contre le fil de son katana... Sa sombre chevelure n'est sous l'emprise d'aucun contrôle et se dresse, hirsute, sur son crâne en prenant forme avec un volume passablement impressionnant. Quelques boucles s'y retrouvant, on peut qualifier cette coiffure de « moumoute » malgré la connotation artificielle qui va avec ce terme, sa tignasse étant bel et bien authentique. Son visage fin légèrement émacié témoigne d'une alimentation aussi bancale que désordonnée qui l'allège de quelques kilogrammes par rapport au poids idéal qui devrait aller de pair avec sa taille. En général, c'est une expression désinvolte et endormie qu'on y retrouve, exprimant tout son désabusement et son côté terre à terre. Cela ne l'empêchera pourtant pas d'afficher toute sa détermination si un combat venait à éclater. Partisan de la loi du moindre effort, l'immortel n'agit que quand cela peut servir ses intérêts, directement ou non. Il est bien rare, quel que soit le cadre, que l'une de ses actions à l'égard d'autrui soit désintéressée, aussi insignifiante soit-elle. Ce qui ne l'empêchera pas de sombrer au plus profond de la paresse dans la majorité des cas et de ne faire que le strict minimum pour régler ce qui aura conduit à sa manifestation. Comme dit précédemment, son accoutrement est loin d'avoir de faux airs aristocratiques. Son premier vêtement est une chemise pourvue d'un interminable col en V effacé par une série de points de croix, originellement d'une blanche éclatante ayant pris un ombrage grisâtre avec l'ancienneté. Sa longueur prend fin à hauteur de ses hanches, de même que la veste qui s'y superpose.

Cette dernière se munit de sa couleur favorite grâce à son tissu rubicond. Ouverte sur l'avant, elle ne souffre d'aucune étroitesse, étant plus que vaste et ne gênant aucunement ses mouvements par la proximité de son épiderme. Ses manches prennent fin au commencement de ses avant-bras, une fois le coude passé, pour laisser apercevoir deux cercles bleutés ceignant chacun de ses poignets, décoration partagée avec ses chevilles. C'est le motif emblématique de sa trahison et du reniement de son devoir, de même que de son exil et de sa renaissance de son point de vue. Aucune poche ne décore aucun de ces deux habits, contrairement au short couleur d'encre qui lui tient lieu de pantalon. Ce sont ses genoux qui paraissent après sa fin, et ce qu'il subsiste de sa tenue après avoir signalé cette série d'éléments se résume à ses soques de bois, retenues à ses pieds par de fins cordages. Quand à sa besace, celle-ci prend appui sur son épaule par une fixation en bandoulière, l'étoffe verdâtre renfermant ses maigres possessions tout en y rattachant son garde-meurtre d'un nœud, pour ne pas avoir à s'encombrer d'un paquetage plus conséquent. Voilà à quoi se limite l'apparat d'un profiteur, d'un fieffé opportuniste n'ayant pas l'ombre d'une hésitation à jouer les sangsues dès qu'une cible de choix passe à sa portée. On a vu plus extravagant, mais « Mugen » se rattrape largement par son comportement...

Histoire :

Tout le monde connait le grand classique du môme qui perd sa mère à l'accouchement et son père à la fois de chagrin et par l'intermédiaire des atrocités de la guerre, pour finir par vivre avec son grand-père légèrement gâteux expérimenté à outrance dans le domaine subtil qu'est celui des arts martiaux. Pour couronner le tout, ce dernier était forgeron et continuait à s'exercer régulièrement, modelant des armes toujours plus plaisantes à la vue malgré son âge avancé. Son petit-fils étant voué à rejoindre les bataillons au sein desquels son géniteur avait trouvé la mort comme beaucoup de représentants de la civilisation Raïken, la principale volonté occupant ses vieux jours était de faire don à son unique famille restante d'un matériel suffisamment bon que pour optimiser ses chances de s'en tirer une fois impliqué dans cette lutte séculaire sans merci. Se faisant trop vieux que pour avoir les moyens de transmettre toutes les techniques de combat qu'il avait pu apprendre au fil des âges, son corps ne pouvant plus tolérer le rythme et la frénésie que quémandaient certaines pour prendre toute leur ampleur, il se focalisa sur l'enseignement de l'escrime qui serait sans doute la principale compétence requise pour un soldat digne de ce nom. Ce n'était pas le plus grand bretteur que ce monde ait connu, mais ses facultés avaient été porté à un niveau plus que respectable, et certains enfants enviaient Yagura de pouvoir bénéficier de ses leçons. Cependant, il ne l'entendait pas de cette oreille, et son flegmatique aigu déjà présent à l'époque le forçait à n'en faire qu'à sa tête sans jamais se concentrer comme demandé. Ses résultats en pâtirent, et s'ils ne touchèrent pas le fond, cela ne dépassa jamais le satisfaisant, sans plus.

On ne pouvait le forcer à repousser ses limites si le cœur n'y était pas, et même si ses gênes devaient avoir insufflé un fort potentiel dans le corps du nourrisson qu'il était à sa venue au monde, en tirer parti ne dépendait que de son bon vouloir. Ce n'était décemment pas faisable de l'obliger à emprunter le sentier de la violence en se pliant à un enseignement rigoureux, même si tous voyaient sa paresse comme un outrage à leurs préceptes et tendaient à déprécier ce gamin qui n'avait aucune considération pour sa nation. Miné par ce manque de courage de la part de son unique descendant, le vieillard accepta néanmoins cet échec, tout en misant sur l'infime chance qu'un jour, un déclic aurait lieu et qu'il pourrait reprendre ce qu'il avait commencé. Vint rapidement l'âge de raison, et également celui de l'enrôlement. De gré ou de force, son devoir était de prendre part au conflit les opposant aux Terkals afin de regarnir les effectifs prenant place au front. Les lacunes de son instruction se firent sentir quand les hommes de sa troupe durent le défendre à maintes reprises quand il fut pris pour cible, reconnu comme étant facile à abattre par les félins alors que ceux-ci limitaient l'analyse à la prise sur son katana. Un sabre a beau être d'excellente qualité, si l'on ne peut s'en servir sans essuyer de déconvenue, cela ne peut influer sur le résultat d'un duel. Plus d'une fois, celui que l'on nommera ultérieurement l'immortel faillit perdre la vie; cependant, même les blessures les plus sévères guérissaient promptement si tant est qu'il en était la victime. Une constitution exceptionnellement robuste soutenue par une guérison fulgurante, quelle que soit la gravité de ses plaies et la quantité mutilant son anatomie.

Cependant, même si son endurance avait pour effet de lui faire encaisser les coups comme personne, ne pouvoir que faire rempart sans rendre les coups était d'une inutilité flagrante en pleine lutte, puisque son rôle était l'équivalent à celui d'un bouclier, version organique. Obtenir plus gratifiant n'était pas dur quand on était au ras du sol. Et c'est ce qu'il se mit en tête de faire en constatant que cela ne pouvait durer éternellement. Dans un accès de bravoure, le militaire qu'il était devenu se rendit auprès de son formateur en s'excusant platement pour son oisiveté, implorant à genoux ses conseils pour parfaire ses connaissances et approcher la quintessence de cette maîtrise. C'était bien la première et dernière fois qu'il devait s'avouer partager quelques mœurs avec ses semblables en visant cette absence de défauts dans son savoir-faire martial. Et l'apprentissage fut, sans retenue. Tout devait être rattrapé, rafraichi et coordonné pour qu'enfin sa science du combat puisse prendre forme et s'exprimer en tenant une épée au creux de sa poigne. Les progrès se firent rapidement sentir mais tout cela n'était que formalités. Arrivé à prendre une toute autre dimension après avoir enduré mille morts à force de labeur, il n'eut aucun mal à se faire un nom parmi ses alliés, sillonnant les champ de bataille les plus sanglants, éternellement en première ligne. On le considérait pour ainsi dire comme un blindé couvrant les hommes. Avec cette réputation prestigieuse vinrent les galons, les félicitations et la sympathie qui avait manqué durant toutes ces années en raison de son manque d'application. Une erreur réparée.

Ses supérieurs l'avaient en disgrâce pour la bonne et simple raison que discuter les ordres et les fondements même de leur territoire était monnaie courante pour cet intrigant personnage, et il n'échappa à la cour martiale que par miracle plus d'une fois. Mais au final, pourquoi s'être tant efforcé de s'élever ? Ce n'était ni pour les titres, ni pour la renommée, ni pour la reconnaissance, ni par piété filiale... Tout cela n'était que balivernes à ses oreilles et il ne savait à quel saint se vouer pour définir ses aspirations en trimant comme un forcené à s'endurcir. Puis, la réponse vint d'elle-même : pour ne plus avoir à dépendre de qui que ce soit et galvaniser ses possibilités de vivre en toute autonomie après avoir acquis une assez bonne expérience au contact d'ennemis en voulant à sa peau. Se battre n'était plus d'aucun intérêt maintenant que tout était acquis et il fallait s'ouvrir de nouveaux horizons pour poursuivre son périple et affirmer l'indépendance tant souhaitée. Après avoir brisé une fois de plus l'une des créations de son tuteur, un entretien avec ce dernier fit apprendre au « mur révolutionnaire » que l'ancêtre en question ne pouvait plus en monter, la vieillesse ayant fini par s'emparer de ses os et de ses articulations. La fragilité lui collait à la peau comme une promesse de mort prochaine. C'est alors que son aïeul fit état de l'existence d'une ultime fabrication qui aurait été enfermée voilà bien des années avec les trésors de la Kahn, disparaissant sous les montagnes de pièces et les richesses acquises au cours des ères. Un sabre si bien forgé qu'il en était devenu malsain, l'aura imprégnée en son sein à sa finalisation ayant succombé à la noirceur pour y attirer la malédiction.

Son père, précédent possesseur de ce bijou, avait été touché par son emprise et se changeait en démon dès lors que la lame était mise au clair. Sa mort avait précédé la confiscation de ce qui, étant son héritage, lui revenait de droit. Remédier à cette injustice parut être une bonne idée. Aucun autre choix ne s'offrait : après avoir utilisé les épées de son professeur pendant tout son service, changer maintenant entrainerait une baisse sensible de ses talents tant la facture différerait. Bien que n'ayant pas voulu l'encourager à commettre un impair en se rendant dans la salle des coffres pour y récupérer cette propriété familiale, c'est ce que fit l'Infini, s'emparant sans vergogne de ce qui était sien. L'alerte fut donnée et la garde lancée à ses trousses. Bien que craint par bon nombre de leur culture, ses poursuivants n'avaient pas froid aux yeux et le blessèrent de part en part, sans avoir d'emprise sur sa course. Le faire faiblir et flancher ? Peine perdue. Le célèbre bouclier vivant ne pouvait céder à la véhémence de si banales piqures, en aussi grand nombre soient-elles. Finissant par s'épuiser, échouant malgré la myriade de coups assénés et la longueur de cette cavalcade, ils durent le laisser prendre le large et disparaitre dans la nature, emportant en sa compagnie une rareté à en faire saliver un Vedan. Et de par les terres d'occident, l'on n'entendit plus parler de ce marginal ayant bravé la Kahn en la dévalisant à ce jour... Certaines rumeurs disent qu'on aurait pu entrapercevoir de part et d'autres de Syren un individu correspondant à son signalement, se mêlant à la foule.

La description de son sabre était sans commune mesure avec celui de son butin, ce que corroborait l'air misérable de son nouvel équipement. Volé ? Vendu ? La question continue d'être posée, sans jamais appeler à y répondre. Qui plus est, l'on dit que ce personnage y ressemblant vaguement passerait ses journées entre les vols à l'étalage et l'écoulement d'une frêle cargaison de feux d'artifice artisanaux. Certains disent que le fugitif aurait fini par périr de l'aggravation de ses incalculables contusions une fois éloigné de son domaine natal et aurait péri en pleine nature, seul et invisible, et aurait été dévoré par les créatures bordant l'endroit qui aurait servi de tombe à sa dépouille dite invulnérable. D'autres disent que c'était un démon qui se serait volatilisé une fois en possession de la rapière orientale que son maître aurait façonnée jadis. Les rumeurs sont nombreuses et circulent avec le vent, subissant les déformations de son flux, se remodelant en changeant de bouche... Qui sait ce qu'il en est ? Les acteurs de l'enquête n'auront pas de répit avant de l'avoir clôturée, et cela pourrait être long...

Possédez-vous un vaisseau ? Non. Un vagabond tel que l'Immortel n'a pas besoin de s'encombrer de telles futilités. Et puis, il est bien plus amusant de voyager en tant que passager clandestin si l'envie le prend d'aller voir ailleurs si l'herbe n'y est pas pas plus verte.
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Kuran Sôen


Kuran Sôen


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[Raïken] Yagura Empty
MessageSujet: Re: [Raïken] Yagura   [Raïken] Yagura EmptyMar 1 Déc - 15:43

Tu es de nouveau validé en tant que Raïken.
Nous t'infligeons donc un malus de 80 Xp et ta renommée est divisée par 2.
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[Raïken] Yagura
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