Hildergarde von Brandenburg [Raiken]

Age: 18
Comment avez vous connu AR ? Arsiesys









Nom: von Brandenburg
Prénom: Hildegarde
Age: 21
Culture: Raïken

Profession: Hildegarde a été cartographe au service de la Kahn. Officiellement, elle était chargée de dessiner le contour des îles composant l'Archipel des Cerisiers, et ce afin d'aider aux marins Raiken de naviguer sans craindre les Terkals; mais officieusement, son véritable travail était de procéder au repérage des territoires Terkals afin de permettre aux guerriers de mener certaines actions préventives.

Armes:
- Principale : Tristessa, une rapière affûtée de 99 centimètres de long [Corps à Corps, Dégâts Tranchants]
- Secondaire : Kaffaljidhmah et Zubenhakrabi, deux pistolets qui lui ont été offerts par son frère au retour d'un voyage dans les Terres Brûlées. Mais étant lui même un fier Raiken, il a changé le canon pour les faire tolérer des munitions magiques.[Longue Portée, Dégâts magiques]

Comment parait votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?


14 Février

« Lorsque j'ai vu cette cartographe la première fois, mes yeux se sont détournés de sa Magnificence la Kahn pendant un instant pour se poser sur cette magnifique jeune femme. Je me souviens encore de cette "rencontre" comme si elle datait d'hier; elle avait les bras d'une finesse extraordinaire et le ventre aussi plat que les plaines méridionales, sur son visage serein on pouvait apercevoir un petit sourire innocent qui ressortait comme la lune par une nuit claire tandis que quelques mèches de ses cheveux noués se balançaient au gré du vent. Elle venait de rentrer d'une expédition, et je pouvais apercevoir quelques gouttelettes de sueurs perler sur son front tandis qu'elle se penchait sur la carte nouvellement dessinée de l'Archipel des Cerisiers. Je crois que ce jour-là je m'étais égaré trop longtemps, car de trop nombreuses fois elle s'était retournée vers moi en affichant un sourire gênée, semblant vouloir me demander d'arrêter de la regarder. Mais je n'y arrivais pas... Elle semblait aussi fragile qu'un vase en porcelaine, et ce que je désirais le plus en moi à cet instant était de la serrer dans mes bras et la protéger pour le reste de ma vie. Je me demandais même comment une femme aussi frêle avait pu intégrer l'équipe de cartographie chargée de tracer les contours des Iles Terkals. Le terrain était tellement dangereux, et un seul faux pas aurait pu la tuer... Et à ce que j'ai appris sur elle, elle occupait déjà cette place depuis ses quatorze ans. Avec un tel physique, il relevait quasiment du miracle d'avoir survécu à six ans d'expéditions sur les terres dangereuses. La seule chose qui m'avait quelque part repoussé chez elle était l'éminence pileuse qui se développait sous ses bras. Elle ne devait surement pas avoir eu l'occasion de se raser pendant son expédition qui avait duré six mois car la seconde fois que je l'ai vu, ses aisselles étaient aussi infertiles que les terres Karnak. Mais les airs sont bien trop trompeurs, malgré des airs de pauvre paysanne "paumée", elle a un caractère fort et sait le faire remarquer lorsque quelque chose la dérange. C'est que qu'a appris l'une de mes joues lorsque, après quelques verres dans la Taverne, j'ai tenté de m'approcher un peu trop près d'elle. Cependant, je me souviendrais toujours de cette première fois où nous nous sommes vus, car en sortant du bureau de la Kahn, elle m'a salué d'un bref geste de la main accompagné d'un large sourire. Et c'est avec cette image en tête que je mourrais aujourd'hui en combattant le peuple Terkal... »



Histoire: Pendant quatorze longues années de ma vie je m'étais demandé quelle serait mon utilité au peuple Raiken. J'étais en bien des points différente de ma mère. Malgré tout l'amour que je pouvait avoir pour les fleurs et légumes, le métier d'agriculteur ne me sied guère. Même si je représentais la dignité de la famille, je vouais une certaine admiration à mon plus frère cadet de deux ans qui avait toujours su ce qu'il voulait faire et qui se donnait à fond dans ce qu'il entreprenait pour le réussir. En apparence Seta et moi étions comme chiens et chats, il était impossible pour nous de rester l'un à côté de l'autre pendant une minute sans que l'on se chamaille. Pourtant je savais qu'au fond de lui il m'appréciait comme grande sœur et que si quelque chose m'arrivait il serait triste... Il en était de même pour moi. Notre désaccord venait surtout de notre différence de sexe et de ce fait de l'importance que nos parents accordait à chacun d'entre nous. J'avais tendance à être chouchoutée, à être traitée comme une princesse alors que lui était parfois exclu... Il se sentait seul, et il avait certainement besoin d'attention... A l'âge de douze ans, las d'être traité comme un paria par ma mère, il finit par quitter le domicile familial... Il m'en avait parlé depuis plusieurs mois auparavant, mais je ne l'avais pas vraiment pris au sérieux... Je n'aurais jamais pensé qu'il s'en irait vraiment. J'aurais voulu lui avoir dit de rester à la maison et que les choses changeraient pour lui, mais au fond de moi je savais que si il demeurait ici les choses n'allaient que être pires pour lui... Et je le comprenais... Je voulais m'en aller moi aussi... J'aurais voulu qu'il me propose de venir avec lui.



Le jour où il est parti était celui de mes quatorze ans... Je ne savais pas quoi penser... J'étais triste de perdre un frère, mais d'un coté j'étais réellement heureux pour lui car il avait réalisé ce qu'il avait prévu... Il n'avait pas eu peur de s'assumer et d'aller jusqu'au bout de ses envies... Et plus les jours passaient sans lui, et plus un désir me rongeait au fond de moi, et me poussait à vouloir l'imiter. Mais j'étais différent de lui... Jamais je n'aurais pu choisir de vivre la bohème sur un coup de tête. Je n'avais rien pour moi, aucun talent, aucune caractéristique qui me rendait spéciale... Je ne plaisais même pas aux garçons de mon âge... J'aurais voulu m'engager dans l'armée pour livrer combat aux Telkans, que mon existence ait au moins pu servir mon pays, mais les femmes n'étaient pas les bienvenues dans l'armée... Le métier de guerrier était exclusivement réservé aux hommes...



Ma vie bascula le jour où je me baladais sur les quais avec celui qui était à l'époque mon meilleur ami. Nous avions passé la matinée à vagabonder sur le marché maritime, et le soleil avait déjà atteint le zénith depuis un certain moment. Les odeurs marines s'élevaient autour de moi sous l'effet de la chaleur et de la légère brise qui parcourait les étals des poissonniers. Tout le monde était occupé à la tâche et personne n'avait semblé remarqué le magnifique bateau qui venait de jeter l'ancre dans le port. Il était long, en bois de cerisier et fendait l'eau comme une flèche fend l'air... A son bord des cartographes et des éminences de la Kahn. Ils semblaient tous épuisés par le long voyage, c'était à peine si les cartographes - qui jouaient entre autres le rôle de marins - tenaient encore sur leurs jambes. En les voyant descendre du bateau avec tellement de grâce et cela malgré leur épuisement, j'ai trouvé ce que je souhaitais faire. Je voulais devenir marin, arpenter les mers, découvrir de nouveaux horizons, apprendre la cartographie et tout faire figurer sur des cartes à mon nom, et éventuellement devenir un marin de renom... C'était ma destinée, c'était ma voie... J'ai essayé de me renseigner sur ce bateau, et d'après Bill - un vieux loup de mer avec qui tous les enfants du coin aimaient passer le temps - le bateau était baptisé Wandervögel et était l'une des fiertés de sa Majesté, et il ne mouillait le port qu'une seule journée tous les six mois, le reste du temps il voguait sur l'Archipel des Cerisiers. Il allait donc quitter le port le soir même pour ne revenir que dans six mois...

J'ai tenté de demander la permission à la Grande Kahn de faire partie de son équipage, mais c'était peine perdue : la Garde ne m'a pas laissé passer, insistant bien sur le fait que je ne pourrais jamais monter sur le Wandervögel à mon âge, et que même si la Kahn acceptait, jamais je ne survivrai plus de trois jours sur le bateau. J'allais leur montrer moi si je n'allais pas survivre moi! J'ai fait des adieux rapides à mes parents, leur expliquant que le soir même j'allais quitter pour explorer la Mer de Ciel et partir à la découverte des autres îles. Ils ont simplement rigolé et m'ont dit de faire ce que je voulais. Ils ne me croyaient pas... Et pourtant, le soir même je me suis faufilé sur le bateau avec un baluchon ne contenant que deux vêtements... Celui-ci quitta bien le port tard dans la nuit, et s'en alla cartographier à nouveau les îles du Nord.

Le lendemain, alors que j'étais encore à mi-chemin entre mes rêves et la réalité, je senti quelque chose m'agripper par le cou et me soulever. C'était un des marins cartographes qui venait de me découvrir. J'ai été traîné devant le capitaine qui décréta qu'il était trop tard pour rebrousser chemin et que j'allais faire partie de l'expédition. J'étais heureuse comme une souris à qui on donne un fromage - enfin, du moins jusqu'à ce que je découvre ce que signifiait "faire partie de l'expédition". Je n'avais pas le droit de poser pied à terre, j'étais chargée de "garder le bateau en état" - sous-entendant par là le récurer de fond en comble, sans omettre la moindre saleté et je devais cuisiner. Pendant de nombreux jours je ne faisait que pleurer et me morfondre sur mon sort... Puis finalement j'ai appris à me taire et à faire ce que l'on me disait... L'expédition avait duré plus longtemps que prévu, et à cause de la rencontre avec un monstre un chemin, il fallut près de neuf mois avant d'arriver à terre... J'aurais pu dire que c'était une mauvaise chose étant donné comment j'étais traitée, mais en fin de compte c'était plutôt une bonne chose... Après neuf mois, les marins vous font plus confiance et vous laissent accomplir des tâches rudimentaires que vous n'aviez pas le droit de faire auparavant - comme aider à hisser la voile par exemple. A mon retour à terre cependant, je fus traînée à terre et amenée devant la Khan. Je m'attendais à des remontrances et une punition exemplaire pour désobéissance, mais il n'en fut point. Le capitaine avait plaidé en ma faveur et m'avait fait marin... Pendant sept ans de ma vie j'ai vogué en tant que marin du Wandervögel, explorant les îles du Nord et découvrant les zones d'habitation Telkans.



Aujourd'hui, je veux réaliser mon rêve... Je ne veux plus me limiter aux îles du Nord, mais à toutes celles de la Mer Céleste... C'est pourquoi aujourd'hui je vais demander la permission à la Kahn de m'accorder une péniche pour naviguer vers d'autres horizons...

Votre personnage possède t-il son propre vaisseau ? Oui si vous acceptez, elle se fera offrir une péniche par la Kahn.

Bienvenue sur Artefact RPG! Nous te validons au niveau 3 de RP.
Voici le lien de ta fiche technique: http://www.artefact-rpg.com/fiche.php?id=155. Pense à mettre ce lien dans le champ "fiche" de ton profil sur le forum.

Tu peux te connecter à ta fiche avec les informations suivantes:

N'oublies pas de te connecter à ta fiche pour changer ton mot de passe et répartir tes premiers points d'XP.
Si tu as des questions, tu peux les poser dans le bureau prévu à cet effet.

Tu as aussi le droit à ta péniche. Bon Rp parmi nous!